Il a l’impression depuis longtemps d’être transparent, d’être exclu de son cercle d’ami. Des petits gestes, tout simples, qu’il a attendu mais n’a pas vu venir. Il est plein de ces petites blessures, insignifiantes prises une à une, destructrices accumulées. Il a essayé de s’y faire, trouver des explications logiques qui auraient pu atténuer sa douleur.
Il est rempli de ces mots gentils qu’il espérait, au milieu de cette passe qu’ils savaient difficile pour lui, mais il n’a eu que le silence, au mieux quelques ricanements à peine moqueurs, ces phrases qui dans la conversation se veulent drôles, mais ne sont pour lui que le sel qu’on rajoute sur une plaie ouverte.
J’ai essayé de le prendre dans mes bras, et le consoler, mais il m’a échappé. Je n’ai pas pu savoir, de toute façon, si quoi que ce soit pouvait le consoler, vraiment, de cette désillusion. Dans cette ambiance de joie enfantine qui l’entourait, j’ai vu son visage se refermer, à mesure qu’il s’isolait sur lui même.
Et sans dire bonsoir à quiconque, il a simplement quitté les lieux, doucement, sans que je sache quoi faire pour le soulager.
Vos commentaires
# Le 02/07/10, Bashô En réponse à : L’impossibilité de faire
Que veux-tu dire par « quitter les lieux » ? :-\
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# Le 02/07/10, France En réponse à : L’impossibilité de faire
C’est super triste ce que tu racontes.
Pas glop.
Câlins.
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# Le 01/07/10, Guillaume En réponse à : L’impossibilité de faire
De qui parles tu donc ?
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