Archives juin 2009

    15 juin 2009

  • [blog] On vote !

    Juste pour le fun …

    Un petit système de vote tout bête pour ceux qui sont trop timides pour poster un commentaire ;-)

    On verra bien ce qu’il en restera, si vous l’utilisez, et dans ce cas, ce qu’on pourra en faire …

    clic clic !

    Bon, y’a un couic visiblement … donc couic le vote, on reverra ça plus tard

  • Vos commentaires

    • Le 15/06/09, France En réponse à : On vote !

      On vote ?

      Où ça ? Quand ? Pourquoi ? Hein ?

      Encore ?

      répondre ︎⏎

    • Le 15/06/09, Ydikoi En réponse à : On vote !

      @michel : j’entends bien que tu veux voter, pour une fois que t’as pas à tenir un bureau de vote :p

      @marge : moi ? aucun problème avec les votes, c’est michel qui peut pas. d’ailleurs, il ne sait même pas quoi voter ni sur quoi voter …

      @twiga : gnééééééé ?

      répondre ︎⏎

    • Le 15/06/09, Twiga En réponse à : On vote !

      Un article de Libé nous (m’)apprend que l’Iran compte 20 millions d’internaute sur ue population ed 72 millions d’habitants. Les blogs y sont l’ultime recours de la liberté d’expression non violente. On ne vote pas via un blog. On vote dans le secret d’un isoloir. Mais si l’écran d’ordinateur devient le rideau de l’isoloir, alors il devient possible de voter sur un blog. Du moins d’y exprimer une opinion pour permettre, un jour de voter vraiment derrière le rideau. Ce qui se passe là-bas est extraordinaire. Il y a eu un couic dans leur système de vote comme dans le tien. Alors votons ici à la démocratie Iranienne.

      répondre ︎⏎

    • Le 15/06/09, michel En réponse à : On vote !

      mais je veux voter....
      je suis pour |-)
      a moins que je ne sois contre :-))

      répondre ︎⏎

    • Le 15/06/09, Marge En réponse à : On vote !

      Euh... t’aurais pas un problème avec tout ce qui touche à un vote en ce moment ? :-)

      répondre ︎⏎

    • Le 15/06/09, michel En réponse à : On vote !

      on vote sur quoi ?

      répondre ︎⏎

    13 juin 2009

  • [blog] Le sceau de l’infâmie

    Il y a cinquante ans, peut être un peu plus, la sœur aînée de Mamandikoi s’entichait d’un homme de vingt ans son aîné. Elle alla au mariage, malgré les injonctions de ses parents : il était plus vieux qu’elle, professeur de philosophie, communiste. Mais surtout divorcé.
    « Tu resteras toujours notre fille. Mais si tu te maries avec lui, sache que tu ne seras pas bienvenue dans cette maison avec ton mari. Tu pourras revenir, mais seule ». Elle n’y a, évidemment, jamais remis les pieds.
    Cinquante ans après, ma mère et elle ne se parlent qu’une fois par an, pour son anniversaire.


    Il était évident qu’il ne fallait pas amener le sujet de front. Presque autant j’imagine que nous ne pourrions l’éviter longtemps.

    Ca n’est qu’au détour d’un sujet à la noix - les vacances d’été - que j’ai pu placer Tudikoi dans la conversation. Puis tout doucement, quitte à parler de lui et de ses enfants, est venu son divorce-à-venir.

    Je les ai laissé parler, je voulais comprendre, aller au fond de leur pensée. Mais ils sont restés très … neutres, parlant des enfants, de son émotion à lui, de leur espoir à peine mort que les choses finissent par s’arranger, qu’il fasse ce qu’il fallait pour.

    J’ai donc mis les pieds dans le plat. Avec beaucoup de précautions. En tournant ma langue non pas 7 fois, mais 20 bonnes secondes dans ma bouche. « Vous savez, je pense que TuDikoi et moi, on est assez proche sur ce plan là, et probablement s’il était ému, c’était autant pour des raisons factuelles, que des raisons inconscientes, ce que le divorce évoque en nous ».

    Face à leur apparente incompréhension, il fallait bien que je précise un peu plus :
    « il va falloir qu’il se fasse déjà à l’idée d’un nouveau départ après 20 ans de mariage, leur échec, les enfants, les accompagner, leur expliquer … ; et puis il va devoir affronter le regard des autres, et ça lui fait peur »

    Le regard des autres ? Quels autres ? et quel regard ? « dans notre … édu esprit, enfin, surtout dans le sien, moi je l’ai évacué il y a pas mal de temps, dans son esprit, je crois que j’ai bien compris ce qu’il m’a dit à demi-mots, le divorce, il y a quelque chose d’infamant dans le regard des autres ».

    Papadikoi, le nez dans son assiette, s’applique à décortiquer son os de poulet. C’est elle qui continue : « oh, infamant, c’est un petit peu trop fort quand même … (silence, pendant que je digère le "un petit peu") et puis, après tout, il a quand même rompu sa promesse de fidélité ».

    « Sa promesse de fidélité ? A ce que je sache, il divorce, il ne vous a pas annoncé qu’il baisait à droite à gauche !? »

    « Oui, mais enfin, Ydikoi, on est dans une société où tout le monde dit que c’est très bien, où la télé nous abreuve d’images d’enfants divorcés en nous faisant croire que ça ne change rien, il n’y a plus personne qui y voit quelque chose de mal, hélas … » c’est tout Papadikoi, venant au secours de sa femme en difficulté, avec des arguments à l’emporte-pièce, lui qui ne regarde jamais la télévision - sauf, de temps à autre, le journal de TF1, ce que je lui fait remarquer.

    « Pourtant, vous auriez pu sauter sur votre chaise quand j’ai prononcé le mot “infamant”, et vous ne l’avez pas fait, il n’y a aucune raison que vous soyez les seuls »

    Elle rebondit sur son argument « Tu sais, nous avons encore quelques amis, mais plus beaucoup, quand on parle de divorce qui nous disent “oh nous, on a de la chance, on est encore épargné par ça » … et changea de conversation.

  • 12 juin 2009

  • [blog] la chape de plomb

    Je ne me doutais pas que cela irait aussi vite.

    Hier après midi, je retrouve sur mon téléphone un message d’EllediKoi, une voix terne, triste « salut Ydikoi, c’est moi … enfin … voilà, je voulais parler avec toi de tout ça … Je t’embrasse ». Je réécoute le message pour être sûr, mais elle ne dit pas à quoi ce tout ça se rapporte … forcément de Tudikoi.

    Je l’ai rappelée dans la soirée. Je la dérange un peu, elle est occupée, elle aurait aimé, je le sais, pouvoir parler tranquillement, ça sera plus bref. Elle est d’une tristesse infinie, comme si un membre de la famille venait de mourir, ne comprenant pas que Tudikoi n’ait pas fait ce qu’il fallait pour sauver son mariage « Tu sais, je suis une femme … je peux te dire … s’il avait vraiment voulu, il aurait fait ce qu’il fallait … ». Je n’ose pas demander plus d’explications, je n’aime pas m’étendre sur ma méconnaissance totale des mécanismes de fonctionnement féminins.

    Mais c’est clair pour elle, au delà de toutes les raisons qui ont mené à ce naufrage, le mariage aurait pu être sauvé, il aurait du le sauver. J’essaye de montrer les choses de manières positives, que Tudikoi semble déjà beaucoup évoluer, et qu’il pourra peut être grâce à tout ça, être enfin bien dans ses baskets et dans sa vie une fois cette épisode passé. Elle dit d’accord, mais sa voix dit le contraire : une tristesse infinie, profonde, dramatique.

    Ce matin, c’est MamanDikoi qui m’invite à déjeuner. Je crois que c’est la première fois de ma vie que je l’entends dire « Non, ça ne va pas, pas très bien » d’une voix lasse. Je sais la raison bien sûr, mais forcément je dois demander pourquoi : « Eh bien, tu le sais, Tudikoi t’a téléphoné … voilà, c’est suffisant »

    Je le sens bien, depuis le temps que je travaille avec le docteur Krollspell, une grande partie de la réflexion que j’ai depuis quelques mois tourne autour de cette idée que beaucoup des idées, des conceptions que je peux avoir ne sont que des constructions personnelles, déformant la réalité passée par un filtre inconnu - que je découvrirais, ou pas.

    Je savais, au fil des discussions avec Tudikoi, que le passage serait délicat pour lui : nous n’avons que peu d’écart, notre éducation est donc de la même époque, j’ai entendu les mêmes discours lénifiant sur le divorce, nous avons des filtres en commun. Mais au fur & à mesure de ses discussions familiales, qu’il me faisait passer ce message que « on peut tout leur dire, ils écoutent, les parents », une partie de moi avait envie de croire à une évolution possible.

    J’avais encore quelques réticences bien sûr : le divorce n’est que (si on peut dire) l’acheminement d’un processus fait à deux personnes, en aucun cas une représentation de ce qu’est intrinsèquement aucune des deux parties prenantes. Alors que dans mon cas, il s’agit bien de qui je suis, ce qui (pour partie) me défini.

    Ainsi, la vision que pourrait avoir ma famille de mon homosexualité, sans être forcément très positive, préjugés obligent, ne serait pas aussi terrible que ce que je crains. Et, petit à petit, je me fais à l’idée, à l’envie presque, de mettre les choses à plat, et casser des années de cloisonnage pour tout mettre à jour.

    En deux coup de fil, j’ai eu tout d’un coup l’impression que l’ouverture qui commençait à se faire dans le toit, montrant le début d’une éclaircie radieuse, vient de se refermer brutalement, et le toit de s’affaisser, tel une chappe de plomb.

  • Vos commentaires

    • Le 13/06/09, France En réponse à : la chape de plomb

      Heu... c’est pas comme ça qu’on dit ?
      Si je veux vraiment avoir l’air branché, faut que j’utilise le bon mot. :-D

      répondre ︎⏎

    • Le 13/06/09, Ydikoi En réponse à : la chape de plomb

      @france : tu reconnais un “squatteur de blog” toi maintenant ? waow, branchouille ;-)

      @guillaume : merci :)

      répondre ︎⏎

    • Le 12/06/09, walkmindz En réponse à : la chape de plomb

      — modéré —

      répondre ︎⏎

    • Le 12/06/09, France En réponse à : la chape de plomb

      C’est parce que tu n’utilises pas la bonne métaphore... le toit, qui s’écroule en plus, c’est trop définitif. Ton docteur Krospell te conseillerait plutôt celle de la porte qui s’entrouvre. Elle se referme, mais elle se réouvrira peut-être.

      walkmindz, je crois que c’est un squatteur de blog... Je l’ai déjà vu ailleurs. Un coucou. Pas glop.

      répondre ︎⏎

    • Le 12/06/09, Guillaume En réponse à : la chape de plomb

      Euh... 2 choses... La première, c’est « courage ! »... Pour la situation décrite et surtout, sur les conséquences qu’elles auront pour toi, sur tes filtres (Je suis étonné que tu ne les découvres que maintenant ! Ou alors, tu les niais ?). Et je suis là, quand tu veux pour en parler (Même si... mais pourtant ce n’est pas qu’une invitation de politesse...)

      La deuxième est que je pense que le premier commentaire de walkmindz ne devrait pas être là... Enfin, je crois...

      ++

      répondre ︎⏎

    11 juin 2009

  • [blog] C’est (presque) fait

    Je raccroche tout juste.

    Il m’a coincé sur skype, au moment où j’allais me coucher : « dis moi ydikoi, je peux t’appeler, là, dis ? » … je me suis douté, au vu de l’heure, que ce n’était pas pour parler de la pluie ou du beau temps. Non, j’ai su immédiatement qu’il avait quelque chose d’important à me dire, et j’ai tout de suite pensé à Papadikoi ou Mamandikoi.

    Nous avons commencé par les banalités d’usage « tu vas bien ? » - « oui et toi ? Pas encore couché à cette heure ? »« Nan … toi non plus d’ailleurs, tu te couches bien tard … »

    Et puis il s’est râclé la gorge, le moment était là.

    « Tu sais, je voulais te dire … (raclements de gorge) enfin … euh … j’ai dîné avec les parents … (raclements de gorge) et je leur ai dit … enfin … euh … »

    Je l’imaginais, debout, faisant les cent pas dans son salon, luttant entre sa raison et sa volonté « vas-y Tudikoi, il faut lui dire, lance toi » d’un côté, et de l’autre, cette éducation qui fait que « Non ! On ne dit pas ces choses-là ! ». Un combat que je connais, trop souvent, tellement bien que je sais comme c’est dur pour lui de lâcher le morceau.

    « Enfin voilà quoi, Elle a consulté un avocat, moi aussi, on va divorcer ».

    C’est sorti presque d’une traite. Il est libéré, et on en parle, longuement, de ses craintes sur le déroulé, son attitude, ses enfants, son soulagement dans un sens, mais aussi sa tristesse, perceptible dans sa voix.

    Et puis on a parlé des parents, et il a insisté - lourdement - sur le fait qu’il avait beaucoup hésité à leur dire, et qu’ils avaient écouté ça, tranquillement, comme des parents. (Tiens, un air connu). Et puis, plus tard, il a encore insisté « Tu sais ydikoi, je voulais te dire, c’est une chose importante, on peut tout leur dire, ils écoutent, les parents ».

    Vicieusement, je lui ai demandé d’être plus précis, que j’entendais bien qu’il me disait ça pour la deuxième fois sans comprendre encore à quoi il faisait référence. « A rien en particulier …(raclements de gorge) … je te fais partager mon expérience, c’est tout …(raclements de gorge) ». Et encore une fois, il m’a dit combien il avait pu craindre cette discussion avec eux, et comme cela avait été facile, preuve qu’ils pouvaient tout entendre.

    J’entends bien là où, au travers de son expérience, il veut m’amener.
    Mais d’une part, je n’ai rien envie de lui dire pour l’instant. Puisque lui semble en avoir, des envies, qu’il les dise de manière franche, voire en posant des questions précises.
    Et ce moment venu, je discuterai avec lui des conceptions respectives du divorce (civil, temporel) et de l’homosexualité dans notre éducation, le ressenti que nous en avons, et nos parents.

    Et peut être surtout que ce jour là, il sera tellement passé d’eau sous les ponts que le sujet ne sera plus d’actualité.

  • 8 juin 2009

  • [blog] a (pas) voté !

    Il faut bien dire, cette élection ne m’a jamais passionné. D’aussi loin que date ma conscience « politique », je fustige cette europe ni vraiment fédérale, ni vraiment des nations, qui se construit sur l’économie et autour de frontières géo-politiques plutôt que sur une vision politique et des valeurs communes.

    Tous les cinq ans, on nous demande de voter pour un parlement dont tout le monde sait qu’il n’a aucun (ou peu) de pouvoir face à une commission ultra-puissante et un conseil des ministres à peine moins puissant L’histoire hadopi/paquets telecom en a donné très récemment un bel exemple.

    Pour autant, il y a toujours eu deux religions fortes dans la famille Dikoi. L’officielle, bien sûr, la seule qui vaille, forcément. Mais aussi la républicaine : on ne manque pas une élection, quoi qu’il arrive, on vote.

    Lors de mes années dans les terres montagneuses, je m’étais bien sûr inscrit dans le consulat national. Au départ pour y voter, mais ensuite, muté à près de 1200 kilomètres, j’avais fait une procuration permanente pour voter à Clochemerle.

    Bref, en vingt ans, je n’ai jamais manqué une élection.

    Jusqu’à ce 6 mai 2007. J’avais fait les 300 km la veille de l’élection, ne sachant pas comment voter. Je savais que j’allais faire un vote contre l’inéluctable, mais je ne savais pas comment l’exprimer, à part qu’un vote blanc était inacceptable, puisque non comptabilisé. Alors que j’étais sur place, sans aller à la pêche ni à la plage, je m’étais abstenu, en conscience :

    Faire le choix de l’objection de conscience, c’est encore porter une part de responsabilité et estimer que les deux candidats sont également et gravement inadéquats à cette responsabilité.
    Mgr Barbarin, cardinal archevêque de Lyon

    C’était un cas isolé, que j’espère ne jamais avoir à renouveler. Je ne l’ai pas aimé, ce (non) vote.

    Aussi, tout peu passionné que j’étais par cette Europe là, il était hors de question pour moi de ne pas participer à l’élection ce week-end. Mais je ne voulais pas, pour autant, faire les 600 km dans la journée pour déposer un bulletin dans l’urne, bulletin qui n’aurait été que de dépit, et non d’espoir. Alors j’ai choisi l’option de facilité, la procuration, grandement facilité depuis quelques années (et heureusement).

    Cette année, on nous assurait pouvoir déposer sa procuration jusqu’au vendredi 6 juin, dans le commissariat ou tribunal d’instance de son arrondissement (à Paris). J’y suis allé le jeudi, conscient que c’était juste pour l’envoi de la procuration. Et j’ai prévenu Tudikoi que je lui demandais de voter en mon nom, et lui ai donné mes instructions.

    J’avais donc la conscience claire : devoir électoral rempli ; tout en en ayant pas grand chose rien à faire : l’Europe ne va pas beaucoup évoluer quel que soit le nouveau parlement, et la preuve la plus évidente de cet immobilisme, Manuel Barroso que je ne supporte pas, sera presque dans tous les cas réélu.

    Et dimanche soir, Tudikoi m’a envoyé un sms : la procuration n’était pas arrivée. Probablement comme pour la dizaine de personnes qui était avec moi au Tribunal d’instance. Donc il n’a pas pu voter pour moi.

    Franchement ? Quand je vois le nombrilisme de tous ces politiques qui parlent de leur victoire, ou de la défaite des autres alors que près de 60% des électeurs n’ont pas voté ; je m’en fous.


    Edit :
    Comme d’habitude dans le scrutin, l’abstention n’est pas prise en compte. Il est temps de corriger cela avec un coup d’arithmétique, et ça change radicalement la perspective :

    • Abstention : 59,4%
    • Majorité Présidentielle : 10,8%
    • Parti Socialiste :6,4%
    • Europe Ecologie : 6,3%
    • Mouvement démocrate : 3,3%

    (piqué chez Tristan Nitot)

  • Vos commentaires

    • Le 11/06/09, Guillaume En réponse à : a (pas) voté !

      Argh ! « Ydikoi m’a tuer » !

      eurkkkk...

      répondre ︎⏎

    • Le 11/06/09, Ydikoi En réponse à : a (pas) voté !

      boaf … je rends juste à César … tu as pas oublié j’espère ?
      Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. (Matthieu, XXII,21).

       :-)

      répondre ︎⏎

    • Le 11/06/09, Guillaume En réponse à : a (pas) voté !

      Bon, c’est pour me fâcher ?

      Mgr Barbarin, cardinal archevêque de Lyon

      Nan mais, un curé parler de vote républicain !

      Passons...

      Je te rejoins sur la passion du vote de cette année, ou l’absence de passion. Tu es plutôt comme moi, un être social (Désolé de te le dire !), avec des convictions. Ces mêmes convictions qui font qu’on s’engueule, mais qu’on se retrouve après...

      J’ai un profond malaise politique depuis plusieurs mois, et ce n’est pas qu’à cause de ma carte actuelle, mais c’est plus global.

      A suivre

      PS : Et que ton abstention ne se reproduise pas !

      répondre ︎⏎

    5 juin 2009

  • [blog] l’envie d’avoir envie

    Le spectacle d’hier soir était assez indigne. Indigne de deux personnalité politique de premier rang, qui prétendent défendre des idées autrement plus élevées ; de la politique, tout simplement.

    Ajouté au spectacle lamentable (christine albanel ou nadine morano en son de bons exemples d’actualité) que donnent les autres politiques, ça ne donne pas envie de s’y intéresser ;

    Mais nul besoin d’aller si haut, le tissu associatif regorge aussi de ces moments où on en arrive à se demander « à quoi bon tout ça » ?

    Des militants impliqués qui se positionnent ouvertement contre toute forme de discriminations déclarent pourtant que les militaires, ce ne sont pas des motards comme les autres ;

    D’autres, tout aussi impliqués, refusent ce principe de solidarité qu’ils entendent mettre en place dans la société, ne voulant pas partager leur moyen financier avec les « feignants » ;

    Quand la première réaction, spontanée, d’un type intelligent est de traiter d’aigri un de ses amis (?) qui ose exprimer un sentiment (un peu) désabusé ;

    Quand la vision de la démocratie consiste à accuser ses élus d’avoir perdu leurs valeurs, en lieu et place de débat ;

    Quand ces mêmes thuriféraires de la morale se gardent bien d’intervenir dans le débat quand ces valeurs sont ouvertement foulées au pied, préférant laisser ce rôle à ces mêmes élus qu’ils accusent en parallèle ;

    Quand une élection se joue sur le seul pathos, sans programme politique ni aucun débat possible, alors que les conséquences sont connues de tout le monde, parce que déjà vécues maintes et maintes fois ;

    Alors oui, on peut avoir envie de crier (plus que chanter) :

    Qu’on me donne l’envie !
    L’envie d’avoir envie !
    Qu’on rallume ma vie !

  • [blog] Ma prochaine BM … ou pas

    La réalisation mécanique est superbe (le film pas mal fait non plus d’ailleurs), et l’esthétique … euh … particulière ? :) Un look d’enfer en tout cas, je ne suis pas sûr que les Mines homologueraient l’engin …

    Par contre … la gamine en petit collant, bras nus, sans gants là où le père est en cuir intégral … pas la première fois que je vois ça, un(e) passager(e) largement moins bien équipé que son pilote, pas glop :-/, encore moins quand ce sont des enfants.

  • Vos commentaires

    4 juin 2009

  • [blog] Une bien belle histoire

    C’est une histoire qui a commencé il y a près de 30 ans. Une histoire d’amitié d’abord, mais de solidarité avant tout, face au dénigrement, à l’exclusion, à l’injustice. Une histoire de cuirs noirs qui croyaient que, si l’habit ne fait pas le moine, il participe d’une histoire commune, autour de valeurs de solidarité, d’égalité, de liberté, d’acceptation des différences. Une histoire d’utopistes convaincu de pouvoir changer le monde, montrer qu’ils étaient des citoyens à part entière, donner un peu plus de ces valeurs là, leurs valeurs, dans un monde (déjà) gagné par l’égocentrisme et le communautarisme.

    C’est une histoire, et la vision d’une société idéale, fondée sur des principes simples - démocratie, responsabilité, éducation, liberté, respect - qui a conduit plusieurs générations à s’investir dans un projet commun, révolutionnaire hier, et encore plus aujourd’hui, au delà des barrières politiques, sociales, raciales ou sexuelles.

    C’est grâce à ces valeurs, déconnectées de toute étiquette partisanne, simplement et profondément humaniste, que des hommes et des femmes de tous bords ont pu s’asseoir à la même table et construire cette histoire : anarchistes et militaires, pédés et machos, patrons et ouvriers, de gauche ou de droite, d’un extrême ou de l’autre.

    Arriver au niveau national d’un mouvement d’une telle envergure implique donc non seulement une adhésion à ce qu’il est profondément, mais également la volonté de transformer cette utopie en réalité, et de le faire en s’intégrant dans un projet collectif, dans une pensée construite mais évolutive, qui sait prendre en compte les nouveaux éléments.

    Mais c’est aussi la compréhension fondamentale qu’aucune réflexion n’est possible sans pensée, qu’aucun consensus ne peut être trouvé quand une seule vision s’exprime. Bien sûr, bonne volonté et capacités de travail sont des pré-requis. Mais sans convictions, sans hauteur de vue, sans réflexion sur l’implication profonde des valeurs et des propositions de ce mouvement, ce ne sont que des dispositions sans objectif, des assiettes vides de toute nourriture.

    Demander aujourd’hui à privilégier l’éducation sur la répression est bien un projet d’organisation de notre société, une vision humaniste, une croyance forte, certainement utopique, que l’Homme est certes capable du pire, mais aussi du meilleur, pourvu qu’on lui en donne la chance. Ce n’est pas partisan, à l’heure où les différents partis se positionnent tous quasi-exclusivement sur l’option sécuritaire, mais bien sur une vision politique de la structuration de l’éducation et de la répression, et leur priorité, dans la société.

    Au plein milieu d’une crise économique de grande ampleur, affirmer son soutien et revendiquer son appartenance au monde de l’économie sociale, mettant en avant le refus du profit comme finalité de toute activité, c’est l’expression même d’une volonté d’organisation non seulement économique, mais également politique et démocratique.

    Faut-il en dire plus, donner d’autres exemples pour illustrer cette réflexion politique, mais jamais partisane ?

    Alors, oui on peut toujours agiter sa carte d’adhérent, faire un concours malsain entre membres de la première heure pour savoir qui lave plus blanc que blanc, est meilleur gardien des valeurs originales face à leurs élus ;
    Mais tant que la solidarité, ou la tolérance, le respect ou la responsabilité refuseront de s’exprimer chez ceux-là même qui les proclament ;
    Tant qu’on préférera, à mots couverts, traiter de lâches ceux qui refusent de continuer à s’épuiser à rappeler et expliquer sans cesse les valeurs qui nous animent, plutôt que le faire directement sans laisser le rôle désagréable à leurs élus ;
    Tant que chacun ne prendra pas une part active au fonctionnement ;
    Tant que nous ne saurons pas, collectivement, dépasser cet égocentrisme sociétal qui nous ronge et nous paralyse ;

    Alors oui, il ne faudra pas s’attendre à ce que notre utopie devienne réalité, mais continuer à se satisfaire d’un modeste train-train, porteur ça et là, malgré tout, presque mécaniquement, de quelques belles réalisations. Et il ne faudra pas s’étonner que certains, effectivement, refusent de gâcher tant de temps à assurer une marche collective pourtant normalement acquise, et refusent également de gâcher tant de leur énergie dans un combat qui ne devrait pas être, plutôt que sur cette utopie.

    La trame de ces paragraphes, je l’ai reconnue immédiatement très récemment, en repensant à cette émotion qui m’avait bloqué il y a plus de deux ans maintenant. C’est ce que j’aurais voulu dire à l’époque, mais c’est toujours - hélas - le même ressenti, aujourd’hui, encore plus en lisant les commentaires de certains billets.

  • Vos commentaires

    • Le 09/06/09, France En réponse à : Une bien belle histoire

      C’est une vision spleenante, mais je la connais. Ou je la reconnais plutôt. Elle me parle. Pour autant, elle n’est pas (totalement) mienne. J’ai un peu de mal à mettre le doigt sur ce qui nous différencie, mais je crois que finalement, j’ai foi en ces foutus motards. Je veux continuer à croire que, dans un cadre collectif, ils ont été capables de grandes choses et le sont encore. Même si leurs « attitudes », ponctuellement, me semblent parfois insupportables, voire inexcusables, il se produit toujours qque chose qui m’oblige à relativiser, qui me surprend, qui me remotive.

      répondre ︎⏎

    2 juin 2009

  • [blog] Le parisien, il vaut mieux l’avoir …

    C’est une Titine survoltée qui est revenue des Assises de la fédé. Hyères - Paris en 8h30, pauses comprise, même pas peur. La baleine de Fab qui du museau lui chatouillait l’arrière train ? Même pas peur. Aussi j’étais confiant, en arrivant, qu’elle avait bien mérité son repos et aurait une nuit sereine. Même pas …

    Non, ce matin, en sortant de l’immeuble, je ne me suis pas inquiété, Titine ne m’avait pas fait le coup du déménagement. Elle était bien là, encore auréolée de tous les hits de moustiques et autres insectes que j’avais eu la flemme de lui enlever à l’arrivée. Mais elle n’avait pas la dégaine habituelle, quelque chose clochait, il lui manquait un je-ne-sais-quoi.

    Dans ces cas là, on sait vite, même les yeux pas en face des trous.

    Un travail visiblement de professionnels : les fils des deux cables liant chaque partie de la selle au système de chauffage sont proprement sectionnés ; le barillet de la selle, évidemment, est nické.

    Pareil d’ailleurs pour celui de la valise de gauche, qu’ils auraient apparemment voulu emmener avec eux.

    Bref, une petite selle chauffante pour 1200RT : dans les 500€ (gloups). Passée dans les mains de Bagster, comme l’ancienne : +200€ (re-gloups). Plus les 2 barillets et les faisceaux pour le chauffage des selles : 100€ (rere-gloups).

    Comme le disait JC ce week-end, à qui on a volé un rétroviseur sur sa golf « bah, ça prouve que le mec en avait vraiment besoin ». Pas mieux.

    Et puis, même si ça ne sert à rien, je suis allé porter plainte. Comme ça, j’aurai contribué à pourrir un peu plus les stats de MAM, toujours ça de positif.

    Mais putain de bordel de merde que ça fait chier et perdre du temps et de l’argent !

  • Vos commentaires

    • Le 05/06/09, Ydikoi En réponse à : Le parisien, il vaut mieux l’avoir …

      Comme quoi dans la malchance, on peut avoir un petit coup de pouce … Mon concess’ (que décidemment je recommande : CMC78) avait en stock une selle de récupération, quasi neuve, à un tarif imbattable donc.

      Pas de selle personnalisée donc, pour une question de prix bien sûr, et aussi pour ne pas redonner des envies à des indélicats qui passeraient dans le coin.

      Et pour aller la chercher, pas beaucoup de solutions : un sac à dos bourré de pulls, blousons & co pour amortir un peu. Pas très confortable, drôle de position de conduite, mais ça m’a permis de faire le trajet.

      Et si je peux éviter de remettre ça, j’aimerais assez : dans mon coin, les boxs (s’ils existent) ne sont pas vraiment donnés :-/

      répondre ︎⏎

    • Le 03/06/09, Pascal En réponse à : Le parisien, il vaut mieux l’avoir …

      Bah ! faut voir sur plusieurs années si ça te reviens moins cher que la location d’un box t’as encore tout bon !
      En attendant tu roules « à la dur » ?
      Fais comme mon pote qui en allant dans une casse le lendemain était toujours étonné qu’ils aient la bonne pièce de la bonne couleur...
      Courage elle est belle quand même.

      répondre ︎⏎

    • Le 03/06/09, Guillaume En réponse à : Le parisien, il vaut mieux l’avoir …

      Merdum... Comme quoi, le monde motard est traversé des mêmes conneries que le monde auto...

       :)

      répondre ︎⏎

    • Le 03/06/09, Marco En réponse à : Le parisien, il vaut mieux l’avoir …

      Je jure sur les têtes de Sarko et de MAM que c’est pas moi. De toute façon, ta selle ne me faisait pas envie même si j’ai écharpé un peu la mienne lors du stage de Nancy avec les boucles de mes groles.

      Mais je compatis. C’est le genre de bricole qui fout les glandes ! J’espère que tu es bien assuré...

      Ceci dit, si le retour a été rapide, je me suis régalé dans les virolos qui mènent au Castelet. Ça, c’est de la bécane !

      répondre ︎⏎

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