Archives mars 2010

    30 mars 2010

  • [blog] La formation, d’intérêt public ?

    En Belgique, les pouvoirs publics aident aux financement de la formation post-permis :

    Prendre des cours pour se perfectionner à la conduite d’une moto en Brabant Wallon : le projet peut-être financé en partie par la province. Si vous êtes motard, et que vous suivez vos cours au centre d’écolage de maitrise de la route de Nivelles, une prime de 50 euros vous sera octroyée (rtbf.be : Brabant Wallon : bonne conduite des motards récompensée).

    En France, c’est normalement avec les PDASR
     [1]
    que l’on devrait financer ce genre d’initiative. Mais voilà, l’attribution des PDASR dépend d’une commission placée sous le “haut patronnage” des préfets, qui reçoivent leurs ordres directement de l’Intérieur. Et, on le sait depuis quelques années, la formation n’est pas la première des préoccupations de nos édiles, qui préfèrent développer les discours culpabilisant et les mesures répressives. Autrement dit, plutôt que de former en vue d’éviter le passage à l’acte, elles préfèrent le sanctionner.

    L’AFDM organise régulièrement des stages post-permis (mais pas que). Pour plein de raisons, ces stages coûtent relativement cher, entre la location d’un espace dédié (car non, il n’y a pas de pistes publiques dédiées à la pratique de l’apprentissage), celui de l’hébergement, de la salle de réunion, et le salaire du moniteur. Donc, même si l’encadrement est bénévole, même si ça coûte toujours moins cher, à programme égal, que d’autres stages proposés par des structures commerciales, il reste un investissement que peu peuvent se permettre.

    J’ai fait deux stages à l’AFDM Nancy, il ne restait plus de place à ceux de Paris. Et la deuxième fois, il y a quelques mois, ça s’est terminé avec une belle surprise :

    Merci à la Pref’ du 54 de financer en partie ses stages, ça servira à d’autres encore plus qu’à moi. Et en comparaison, pas de merci du tout aux préfectures d’Ile de France qui refusent depuis longtemps tout PDASR à l’AFDM locale.

    Merci à l’AFDM aussi. Le stage est super, remets en place ce qui doit l’être, tout ça manié de main de maître par des bénévoles dévoués, qui ne comptent leur transpiration ni sur la piste, ni dans les salons de la Préfecture, pour que la moto reste un plaisir.

  • Notes

    [1Plan Départementaux d’Action pour la Sécurité Routière

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    16 mars 2010

  • [blog] Autopsie d’un tweet-clash

    Je rentrais tranquillou de mon week-end sympa, entre une manif réussie et des élections qui ont claqué bien fort chez qui il fallait, bref, de bonne humeur. Et dans la masse des alertes que j’ai programmé sur le net, il en est deux qui font tilt dans ma tête, deux twitts auxquels je m’empresse de répondre, sur un ton que j’estime plutôt léger :

    jmplanche : Honte d’être motard cette après midi ... C’est quoi cette meute d’abrutis manipulés qui bouchent tout ? http://twitpic.com/18cezj

    ydikoi : @jmplanche merci pour l’abruti, et pour le manipulateur … on peut ne pas savoir / être d’accord, sans pour autant insulter les autres non ?

    Et l’autre, d’une veine sensiblement identique :

    ccuq : bienvenue dans un monde où la #ffmc se croit la représentante de tous les motards. Dans ces cas là je laisse l’Africa à la maison

    ydikoi : @ccuq heureusement non, la #ffmc ne prétend pas représenter *tous* les motards

    Et soudainement, en deux ou trois réponses, les deux conversations sont parties en vrac, sur la base de lieux-communs et idées pré-conçues : pour l’un, il ne peut avoir mal compris ce qu’on lui disait, et rien ne change, ni les hommes, ni les structures ; pour l’autre, qui traite les motards manifestants "d’abrutis et de manipulés", il est tout étonné que je lui suggère de s’informer plutôt que me reprocher de ne pas savoir pourquoi on manifestait.

    Me voilà finalement traité de politicard, et la FFMC avec, avec des certitudes "effrayantes".

    Premier constat :

    Plus de 15 ans après le départ de l’internet "grand public", il en va de twitter comme d’IRC, et les forums, à l’époque : c’est un nid à trolls. Même quand on s’appelle Jean Michel Planche, et qu’on a été un des pionniers de l’internet.

    Deuxième constat :

    Même des personnes (a priori) intelligentes, qui connaissent par cœur ces mécanismes là, (re)tombent dedans et oublient d’agiter les neurones avant d’appuyer sur la touche entrée. Peut être encore plus avec twitter qu’avec IRC ou les forums, qui consacre encore plus l’instantanéité au dépends de la réflexion et de la pertinence.

    Troisième constat :

    Ca m’a énervé, grave.
    Ca m’a énervé de voir qu’un mec comme Planche, certes controversé dans ses prises de positions, mais malgré tout au dessus de la moyenne en terme de réflexion, pouvait être aussi bloqué sur un sujet sur lequel, apparemment, il a déjà une opinion.
    Et ça m’a encore plus énervé de voir que je m’énervais pour ça. Une fois de plus, je suis tombé dans le panneau, croyant qu’avec un type “intelligent” il serait possible d’avoir une discussion sérieuse, peut être pas de nature à le faire changer d’avis, mais en tout cas à lui faire comprendre que, pour différentes qu’elles soient, nos positions n’en étaient pas moins entendables. Naïveté quand tu nous tiens.

    Quatrième constat :

    tweet-clash.pdf
    Télécharger (558.7 ko)

    L’un comme l’autre (je ne connais pas le deuxième) ne pouvait pas savoir pourquoi je me permettais ces remarques, ni que je parlais en totale connaissance de cause, et de maîtrise, de ce sujet ; ce qui n’a pas dû les aider à accepter une remise en cause de leur opinions respectives. A leur décharge.

    Et pour ceux qui voudraient les revivres, les conversations sont disponibles ici : avec JM Planche et avec ccuq (attention, il faut commencer en bas), ou alors en regardant le fichier ci-dessous, où j’ai remis les deux conversations côté à côte.

    Mais, purée, ce qu’ils m’ont énervé, tous les deux !

  • Vos commentaires

    • Le 22/03/10, Bashô En réponse à : Autopsie d’un tweet-clash

      Je ne sais pas si je dois le dire mais en tant que jeune automobiliste, j’ai tendance à me méfier des motards : se faufilant partout et avec fracas...

      répondre ︎⏎

    12 mars 2010

  • [blog] C’est qui, ton héros ?

    héhé ;-)

    (via mry)

  • Vos commentaires

    • Le 13/03/10, Bashô En réponse à : C’est qui, ton héros ?

      Pub très efficace mais qui me met un peu mal à l’aise. Car je connais de vrais héros, discrets mais qui rendent le monde moins mauvais et moins absurde.

      répondre ︎⏎

    10 mars 2010

  • [blog] Echange de bons procédés

    16h30, c’est le début des sorties de bureaux, le retour des artisans dans leur boutique, bref, Paris commence à bouchonner. C’est aussi l’heure de mon départ, hier, pour cette réunion Lilloise, au milieu des voitures et des camionettes. A l’approche du périphérique, un goulot d’étranglement, la circulation entre les files, au pas, ne se fait qu’avec l’accord des conducteurs qui s’accrochent sur leur bas-côté respectif. Systématiquement, je me force à remercier, soit d’un geste de la main, soit alors d’un hochement de tête. Mais dire merci, à chaque fois, dire que je reconnais l’attention qui m’est portée.

    J’avance donc au pas, frôlant les rétroviseurs (merci l’afdm), et je vois, deux voitures devant moi, un conducteur mettre son clignotant. Je me rabats sur ma file, et arrivé à sa hauteur, m’arrête, lui laissant la place. Il passe, et une fois devant moi, me fait au travers de la custode un salut motard.

    Quelques dizaines de mètres plus loin, juste avant le périphérique, l’espace s’élargit un instant, et voilà mon automobiliste, que je suis toujours, qui s’arrête presque en se plaquant contre le muret de protection, le clignotant allumé pour m’indiquer qu’il me laisse le passage. J’en profite, le remercie, et me lance sur le périphérique.

    Ce micro-épisode de ma life
     [1]
    est tout sauf exceptionnel, plutôt représentatif de ce que tous les motards, et pas que les parisiens (pour en avoir notamment eu confirmation hier soir à Lille) vivent au quotidien, dans leur rapport aux automobilistes. Le partage de la route est une réalité que nous vivons, tous, quotidiennement. Les automobilistes ont globalement bien compris que les deux-roues sont plus fragiles, mais aussi plus mobiles, qu’il est sympa de leur faire une place quand c’est possible. Les motards, parce qu’ils sont à une écrasante majorité également automobilistes, connaissent les contraintes - et les avantages - de la conduite en voiture. Tout n’est pas parfait, nous sommes parfois fatigués, inattentifs, (pré)occupés par ailleurs, dans notre bulle, mais globalement, c’est un système qui fonctionne bien au quotidien.

    Mais voilà tout le paradoxe : malgré les progrès accomplis de manière spectaculaire, surtout depuis 1997 (année de promulgation de l’équivalence permis B / conduite des 125cm3), l’évolution législative n’a pas suivi et ne prend pas en compte le développement exponentiel de la pratique du deux-roues (et maintenant 3 roues) en France : spécificité de circulation, de stationnement, d’accidentologie, ….

    motocollant FFMC 2010

    Pire, les politiques, tous bords confondus, n’utilisent comme bras de levier que l’arsenal répressif, niant l’évolution technologique, sociétale et comportementale. C’est même, depuis le tournant sécuritaire de nos sociétés occidentales en 2001, un vrai feu d’artifice de mesures répressives (radars automatiques, de vitesse, de feux, tronçons ; confiscation de véhicules ; durcissement de la loi ; PV "à la volée" ; …) impulsées par les seules associations de victimes (ligue contre la violence routière, victimes & citoyens, …) et un seul motto : “toujours plus”.

    On aurait pu espérer, il y a quelques mois, que le Grenelle (beuark) des deux-roues allait quelque peu changer la donne, ouvrant ainsi une porte à la reconnaissance du rôle que peuvent jouer les deux/trois roues motorisés dans notre société (pollution, congestion des agglomérations, …) et enfin aborder des sujets de fond, qui ne concernent d’ailleurs - et de loin - pas que la sécurité routière : l’éducation des plus jeunes à la vie en société, le respect de la différence, le partage d’un espace contraint, etc …

    Las … il en est des Grenelle comme du reste : les grandes déclarations de principe se confrontent bien vite à l’obligation de résultat à court terme chérie par nos élus ; et retombent bien vite dans nos rêves qu’on qualifie par conséquent, et bien opportunément, d’utopistes.

    Cette utopie là, je la vis souvent, avec des exemples comme celui d’hier, qui me montrent qu’elle est possible. Et je reste en colère, plus que jamais, de voir ces politiques qui se laissent guider par leur conservatisme et dogmatisme, au lieu d’ouvrir les yeux, et encourager, tout ce qui peut se faire de bien dans notre société.

    Samedi, pour la première fois depuis 3 ans, les motards en colère vont rappeler pourquoi ils sont (encore) en colère. Et j’en serai. Bien sûr. Hélas !

    http://www.dailymotion.com/video/xciosg
  • Notes

    [1avec la moto que j’ai, il faut bien que j’essaye de paraître djeunz par ailleurs

    Vos commentaires

    • Le 12/03/10, Fab’ En réponse à : Echange de bons procédés

      Je suis impressionné par la qualité du reportage et content de la qualité de l’interview de notre copain :) Juste pour pinailler un peu, mais vraiment pour dire quelque chose car c’était très bien : s’il est vrai que la circulation entre les files n’est pas prévue dans le code de la route, l’interdiction du stationnement sur les trottoirs y est bien :p

      répondre ︎⏎

    7 mars 2010

  • [blog] Un si bon papa

    C’était … il y a bien bien longtemps, je venais de quitter le primaire, et donc la classe communale. Pas question pour moi, comme pour mes frères et sœur, d’aller au collège du chef lieu de canton, de mauvaise réputation : mes parents nous ont mis à l’internat, à 40km de là. Sortie du cocon familial, découverte d’un nouveau monde, la ville, le dortoir à 50 en préfabriqué et sans chauffage, la douche une fois par semaine … et les copains.

    Il n’y en a pas eu beaucoup, mais quelques uns avec lesquels s’est nouée une amitié forte, qui perdure encore dans un ou deux cas. Juju en faisait partie, copain d’abord de Tudikoi, mais par notre proximité d’âge, nous nous le "partagions" parfois. Et puis, il y a eu ce week-end chez lui. Une petite maison de banlieue, qui nous paraissait pauvre, un petit jardin minable pour nous habitués au grands espaces de prés et de forêts. Mais, pour compenser et rester dans notre souvenir commun encore aujourd’hui, un week-end complet à jouer avec son père, au foot notamment.

    Jouer avec son père !! Vous ne vous rendez peut être pas compte, mais à nos yeux d’enfants émerveillés, peu nous importait la maison, le jardin, la banlieue : nous brûlions d’envie, de jalousie peut être aussi à l’égard de Juju qui avait son père pour jouer avec lui. Certes, il avait un emploi modeste, c’était un ingénieur, à la vie réglée comme sur du papier millimétré, avec des horaires de fonctionnaire, pensez-vous. Mais il avait son père pour jouer avec lui, lui !

    Et puis son père, il fallait le voir : il était grand, très grand. Et mince, sportif. Tout le contraire de Papadikoi en somme, lui qu’on ne voyait jamais, trop occupé à gérer ses affaires ; lui que je n’ai jamais connu qu’avec une bedaine imposante, et que seul un vague souvenir m’indiquait qu’à une époque, lointaine, il avait joué (un peu) au tennis. Non, rien à voir vraiment : le père de Juju jouait avec ses enfants, et il était disponible, mince, et sportif.

    Ce soir là, en rentrant à la maison, nos yeux crépitaient encore de cette après midi merveilleuse, à tel point que Tudikoi fini par lâcher cette terrible phrase “lui c’est vraiment un bon papa”, que Papadikoi continue, encore aujourd’hui, à nous rappeler avec une grosse émotion.

    Cet après midi, le radiateur électrique de ElleDikoi sur le dos, je revenais chez moi d’un pas vif. Au coin de la rue, j’observe du coin de l’œil ce couple de septuagénaire, elle pomponnée, mais lui surtout, grand sec, le visage à peine marqué par les âges, superbe. J’ai un instant de doute, autant elle ne me dit rien, autant lui … c’est bien lui, le père de Juju.

    Un homme qui n’avait pas un emploi si banal que ça, ingénieur peut être, mais dans une très haute technologie, brillant, au point d’être encore, à l’heure de la retraite, une des sommités de son domaine. Un homme discret, aux horaires de fonctionnaire peut être, mais aujourd’hui big boss dans sa filière.

    Mais surtout, près de trente ans plus tard, c’est toujours le même : aussi grand, et droit comme un “i”, une classe énorme, un chic fou, un mec, un beau, un vrai. Sauf qu’il a vieilli, et ça le rend encore plus beau.

  • Vos commentaires

    • Le 09/03/10, Ydikoi En réponse à : Un si bon papa

      @antoine : pourtant celle qui tapisse ton blog a l’air bien verte, beaucoup plus que jaune !

      répondre ︎⏎

    • Le 09/03/10, Antoine En réponse à : Un si bon papa

      l’herbe est toujours plus verte chez les autres...

      Chez moi ? elle est bien jaune, bien sûr ! (je ne dirai pas sèche, ça serait exagérer)

      répondre ︎⏎

    • Le 08/03/10, Ydikoi En réponse à : Un si bon papa

      Papadikoi l’a encore en travers de la gorge, et même si le temps aurait pu/du faire son temps, ça se comprend, oui.
      Quant à Juju, j’imagine qu’il aura trouvé plein d’autres défauts à son propre père :-) ou pas !

      répondre ︎⏎

    • Le 07/03/10 En réponse à : Un si bon papa

      J’imagine à quel point ton père a du apprécié amèrement cette phrase sur cet autre Papa.

      J’en ai longtemps voulu à mon père de n’avoir jamais cherché à partager des moments de complicité avec mon frère et moi. Il consacrait toujours son temps à d’autres occupations, autres que professionnel.

      Aujourd’hui je me dis qu’il a fait comme il pouvait, comme il y arrivait. je me dis juste que c’est dommage.

      J’espère que Juju sait la chance qu’il a eu

      répondre ︎⏎

    4 mars 2010

  • [blog] Cauchemar standard

    Ideal standard, cauchemar standard

    Elle porte un nom qui fait penser à la sérénité ;
    C’est un produit français, et j’aime bien acheter français, quand je peux ;

    Mais 18 mois après son premier arrêt cardiaque, ma chaudière Ideal Standard est de nouveau en panne. Mêmes causes mêmes conséquences : le bloc qui gère l’arrivée de gaz est HS et doit être remplacé pour la (modique) somme de 200€ … environ.

    Malgré son slogan “Un chauffage d’avance”, cette filiale du groupe Baxi n’est en avance ni sur la qualité de ses produits (où alors, ça craint vraiment), ni sur l’attention qu’elle porte à ses clients (et non, je ne parle pas des installateurs), puisque je n’ai entendu parler d’elle que pour m’envoyer sur les roses le (premier) jour où j’ai eu un problème.

    Y’a pas à dire, Ideal Standard se revèle un cauchemar standard qui me fera payer, petit à petit, le prix de la chaudière en pièces détachées.

    (Comme un clin d’œil à cette manière de se moquer de ses clients, comparez les sites internet :

    Edit 9/3/2010 En plus d’avoir une qualité approximative, il semblerait que son S.A.V soit également en dessous de tout :

    Le groupe a une politique de livraison des pièces détachées en 48h, sous réserve que la commande du chauffagiste intervienne avant 17h. La mienne a été passée jeudi dernier, mais n’a pu être traitée que vendredi soir, “parce que nous étions débordés”. Dans le meilleur des cas, mon chauffagiste la recevra donc ce soir, et pourra intervenir demain. Dans le meilleur des cas.

    8e jour sans douche, ni chauffage, merci ideal standard, et son Un chauffage d’avance chauffage de merde.

  • Vos commentaires

    • Le 10/03/10 En réponse à : Cauchemar standard

      Salut à Toi,

      Ne regrette rien... J’ai pour ma part une chaudière gaz à condensation de marque "GEMINOX", « la chaleur haute fidélité » disent-ils...

      Installée en le 30/09/05, trois mois plus tard en panne... Il faisait très froid (évidemment !)... Ventilateur défectueux : huit jours pour trouver la pièce !!! Pas dans le stock local, pas dans le stock régional...

      Puis c’est reparti...
      Janvier 2006... Blocage de la vanne gaz... Même punition, même motif que pour ta chaudière et même coût pour moi...

      Et puis... 2007, 2008, 2009.... De temps en temps et surtout lorsqu’il faisait froid la chaudière s’arrêtait... Le ventilateur (celui qui avait été changé) ne pouvait atteindre sa vitesse de fonctionnement...

      Je faisais intervenir le réparateur (entre un et 2 jours de froid en plus), il démontait le ventilateur, remettait à zéro et ça repartait...

      Au bout d’un certain temps j’ai pris les choses en mains... Et à force, après moult hypothèses (au bout d’une vingtaine d’arrêts quand même dont des arrêts pendant mes weekends d’absence - imagine la température au retour, et les remarque familiales du style : « l’autre chaudière, elle était vieille mais elle marchait ! ») je me suis aperçu que si le capot de la chaudière était enlevé, même s’il faisait très froid : la panne ne se reproduisait pas. En fait le ventilateur se bloquait quand sous le capot il faisait plus de 54 degrés...

      J’ai fait des trous dans le capot au niveau du ventilateur, puis en bas pour assurer une convection « naturelle »...

      A la fin, j’ai changé le ventilateur (294€ quand même).

      Au passage : j’avais fait appel au SAV GEMINOX qui m’a répondu qu’ils ne savaient pas pourquoi le ventilateur ne fonctionnait pas puisqu’ils ne le fabriquaient pas (citation : j’ai le mail en preuve), je me suis fait engueuler par le réparateur local qui trouvait anormal que j’intervienne sur la chaudière pour me dépanner (il ne trouvait pas anormal le nombre de pannes ni le temps de réponse de sa société).

      Maintenant, ça marche et de plus je sais comment ça marche (les GEMINOX sont, il faut le reconnaître, accompagnées d’une doc extraordinaire).

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