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    28 avril 2023

  • [blog] Vous permettez, monsieur, que j’emprunte votre fille ?

    Aujourd’hui était un jour un peu spécial.

    D’abord, parce qu’il faisait - enfin - chaud, une température dans laquelle un être humain normalement constitué, et censé, peut vivre.
    Mais aussi parce que, pour la troisième fois (en quatre mois !), la bestiole allait chez le vétérinaire pour un petit pépin de santé.

    Après la conjonctivite, puis la boîte d’anti-depresseurs avalée en mode revenge, c’était au tour de la gastrite de tester l’accoutumance de GiGi. Bref, aujourd’hui, elle a eu droit à un traitement de faveur, entre bile, refus de manger, douleurs ventrales et autres gargouillis ; et donc plusieurs sorties - on ne sait jamais, d’ici que son délire gastrique débouche sur un débordement incontrôlé du flux intestinal, autant que ça se fasse dans la rue !

    Nous revenions donc, tranquillement, d’une joyeuse petite demi heure au parc avec le schnauzer (enfin, c’en est pas un, mais j’oublie tout le temps le nom de sa race), les deux batards qu’elle ignore royalement, le jack Russel qui, ivre de son odeur, lui lèche les lèvres (!!!). On allait tranquillement, enfin, autant qu’on pouvait vu qu’on était contre le flot de touristes qui remontait la rue (et quand je dis « on », c’est moi, elle, elle suivait autant qu’elle pouvait et que mes coups de collier lui permettaient !), quand tout d’un coup, alors qu’on avait commencé à traverser, en dehors des passages cloutés, bien sûr …

    Monsieur ? Monsieur !

    Vous permettez que je caresse votre chien ?
    Parce que ça fait un moment que je l’ai repéré, dans la foule, et je veux le caresser !

    Dans de tels cas, il n’y a rien à faire, ni à dire. C’est plié. Le temps de remonter sur le trottoir, auprès du sexagénaire accompagnateur à l’œil goguenard, et la jeune quadragénaire est déjà à 4 pattes, la tête de GiGi entre les mains, à lui faire des bisous partout, du bout du nez à l’œil en passant par les oreilles et le sommet du crâne. Et la bête, brave bête, lui répond gentiment, du bout de la langue, chaque fois que le visage est à sa portée.

    L’affaire a bien duré plusieurs minutes. Et je voudrais vous y voir, vous, une femme à vos pieds en train de baiser votre chien qui pour le coup vous a totalement oublié, un sexagénaire à vos côtés vaguement éberlué mais sommes toutes malgré tout habitué, essayant tout de même de rigoler de la situation, et moi … moi le pauvre couillon dont on se fout, forcément, la seule chose qu’on ait remarqué, et depuis longtemps, c’est elle . elle qui est le sujet de conversation de ces quelques minutes, bien sûr, et d’où elle vient, et quel est son âge, et est-ce qu’elle est gentille mais oui bien sûr qu’elle est gentille vu comme elle me lèche le visage, et qu’elle est belle, oh oui qu’elle est belle et qu’elle est gentille etc.

    Bref… la bestiole en est sortie en se léchant les babines (le goût du fond de teint, j’imagine ?), la queue bien droite (t’as vu, comme je les amène toutes à toi ?), fière de son travail et de son pouvoir de séduction, comme si elle en doutait, la garce.

    Il ne manque plus qu’elle apprenne à faire ça avec les garçons, et ça sera parfait.
    Enfin, supportable.

  • 19 mars 2020

  • [blog] Une époque formidable !

    C’est un peu difficile pour moi de dire ça, j’ai bien conscience de faire partie des personnes privilégiées, n’ayant pas à craindre pour demain, et mon confinement étant largement plus confortable que celui de 99% des français.

    Pourtant, je ne peux m’empêcher, depuis quelques jours - en fait, depuis que les choses, la prise de conscience, plutôt, ont commencé à être sérieuses - de laisser mon cerveau vagabonder sur la chance que j’ai de vivre cette époque : en moins de 20 ans, nous avons connu un changement de siècle calendaire, le plus grand évènement terroriste, annonciateur de grands bouleversements, deux guerres qui ont profondément déstabilisé le monde dans lequel nous vivions, la ré-émergence de la Russie comme grande puissance internationale, l’émergence - enfin, depuis le temps qu’elle était annoncée - de la Chine comme super puissance, la déstabilisation totale du moyen Orient, les séries d’attentats, l’émergence des « démocraties illibérales », la prise de conscience écologique, j’en passe, et des meilleures.

    Nous croyions les dés jetés, et le chemin tracé vers un monde de plus en plus libéral, autoritaire, où les services publics sont amenés à disparaître au nom du sacro-saint profit, la disparition de l’humain comme valeur au profit de la seule variable, etc.
    Et voilà qu’arrive un digne rejeton de la grippe espagnole de 1918/1919, qui met à genoux un capitalisme triomphant en quelques semaines à peine, confine des populations entières, et fait peser sur le monde entier une menace aussi sérieuse que le virus est invisible.

    « Une chose est sûre, plus rien ne sera comme avant ».
    Tout le monde le répète, à juste titre sans doute ! Mais combien de fois avons nous prononcé cette phrase dans ces 20 dernières années, constatant un changement d’époque sans avoir la moindre idée de ce que vers quoi nous nous dirigions.
    Et encore une fois, les cartes sont totalement rabattues, et, au delà des promesses creuses de ces premiers jours, personne aujourd’hui n’est capable de dire ce qu’il en sortira.

    C’est profondément terrifiant pour beaucoup, je le conçois sans peine. Mais je n’arrive pas à avoir peur, je ne sais pas pourquoi.
    Par contre, je suis profondément content d’être spectateur d’une époque pareille, curieux de voir ce qui va se passer, de quel côté va pencher le balancier. Nous allons de happening en cliff-hanger, et c’est profondément (intellectuellement) excitant.

  • Vos commentaires

    • Le 19/03/20, RAL3020 En réponse à : Une époque formidable !

      Et surtout, les gens se remettent à écrire sur des blogs ! ^^

      • Le 19/03/20, ydikoi En réponse à : Une époque formidable !

        Et surtout, les gens se remettent à écrire sur des blogs ! ^^

        Ca je pense que ça sera l’effet le moins durable ;-)

      répondre ︎⏎

    • Le 19/03/20, Matoo En réponse à : Une époque formidable !

      Les bouleversements économiques/sociaux vont être tels qu’on aura bien un avant/après, c’est certain. La seule chose qui nous sauvera peut-être c’est qu’aucun pays n’est épargné, et donc on aura au moins cette base commune... C’est mince.

      répondre ︎⏎

    • Le 19/03/20, la mume En réponse à : Une époque formidable !

      Vieille je suis, je me souviens...
      De nos papotages sur mon lieu de travail (ministère anciens combattants) qui un jour c’est sûr disparaîtrait,
      la Chine...c’est bien loin Alain Peyrefitte nous annonçait son éveil et que nous serions « inquiets ».
      C’était en 1967 environ, mes collègues sont « ailleurs »...
      Je médite depuis mon confinement sur ces années passées, je suis assez satisfaite de mon pronostique,
      « faudra bien s’y faire » profiter du bon et ranger nos déceptions et chagrins, s’efforcer de faire... au moins mal, être bienveillant avec les autres bipèdes...nous sommes tous égaux...au bout de la route.

      répondre ︎⏎

    24 février 2019

  • [blog] 20 ans (presque) (putain !)

    Voilà. Avec la livraison de ce joli bébé, c’est officiellement la fin de mon mandat, ergo de mon implication dans la fédé.

    J’y suis entré par accident, un accident improbable vu ma trajectoire initiale, j’y suis resté par conviction et par adhésion : j’ai découvert un projet formidablement humaniste et utopiste, mais totalement ancré dans la réalité, ouvert à la différence de culture, sociale et politique. J’ai appris le sens du mot « collectif ».

    J’ai grandi avec et grâce à elle, j’ai rencontré des gens formidable et je me suis fait des amis durables. J’ai mené des combats enivrants, et aussi des luttes d’appareil inhérentes à toute organisation.

    J’ai appris, beaucoup. J’ai aimé, et détesté, parfois. Merci la FFMC, quelle (putain) de tranche de vie !

  • Vos commentaires

    • Le 25/02/19, Guillaume CHOCTEAU En réponse à : 20 ans (presque) (putain !)

      « ergo de mon implication dans la fédé » ? Non, c’est ton implication qui était un ergo ! Scooteriste, on t’a accepté, après Deauville (Est ce bien une moto ?)... Et sans parler des autres signes distinctifs socioculturels... Non non, on a fait une connerie et on a du l’assumer.

      Epicétou...

      PS : « Mouarf »...

      • Le 25/02/19, ydikoi En réponse à : 20 ans (presque) (putain !)

        je me demandais de qui ça viendrait … ça ne pouvait être que toi 😂

      • Le 25/02/19, Guillaume CHOCTEAU En réponse à : 20 ans (presque) (putain !)

        Il fallait bien ! Tu vas avoir des compliments dégoulinants pendant plusieurs jours, des regrets en disant « non ne pars pas », des trucs gentils,... Fallait bien un qui dégomme.

        Y’avait le choix entre l’autre moi. Mais l’autre est encore trop gentil...

        PS : ne cherchez pas qui est l’autre, il n’existe que dans mon imaginaire...

      répondre ︎⏎

    25 mai 2018

  • [blog] Pistes de poules & nids cyclables à Paris

    Madame la Maire,

    Vous permettez que je t’appelle Anne, n’est-ce pas ?

    Figurez-vous qu’il y a quelque temps, enfin, tout juste quand les socialistes ont pris la Mairie de Paris, je me suis mis à la moto (et en même temps j’ai adhéré à la FFMC, mais ça c’est une autre histoire). Bref, de moto en moto, j’ai fini par la revendre (ou tout comme) il y a trois ans, pour m’acheter une voiture. Une diesel en plus, tu vois. (Je sais, je suis le 😈).

    Bref, toujours est-il que même si je n’utilise que les transports en commun ou mes pieds pour me balader dans Paris, mon médecin trouve que je devrais faire de l’exercice à cause de mon (mauvais) cholestérol. Oui, parce qu’il y en a un bon aussi. Le cholestérol, c’est comme les chasseurs, en fait.
    Soyons clairs, hein, on connait tous les deux les médecins, ça n’aurait pas été ça, ç’aurait été autre chose, hein. Mais bon, je reconnais, il a quelques arguments convaincants, et moi je suis facilement influençable.

    Alors plutôt que prendre un abonnement dans une salle de sport (pouark), je me suis acheté un vélo. Mais pas un gros vélo, hein, genre celui que tu te fais facilement piquer quand tu n’as ni cour ni garage chez toi (80% des parisiens, quoi), celui que tu ne peux de toute façon pas garer proprement parce qu’il n’y a pas de places disponibles, les quelques places de stationnement que tu as construites (avec retard) sont déjà saturées.

    Non, j’ai pris du coup un vélo que je peux mettre chez moi en trois clacs deux clics : clac pour replier le cadre, clac pour le guidon, clac pour bloquer le tout, et un clic pour replier chaque pédale. Et roule ma poule, enfin, porte ton vélo dans ton bureau ou ton appart. Tout ça pour dire qu’avec ce vélo, j’espère bien arriver à bouger un peu ce (méchant) cholestérol.

    Mais revenons-en à nos poules (parce que les moutons, c’est déjà vu, alors que les poules, c’est d’actualité, tu vas voir). Cet après midi, pris d’une énergie aussi soudaine qu’admirable, je décide d’aller tester tout ça. Enfin, je dis ça comme ça, mais il a fallu y penser, y réfléchir, se décider, penser à un itinéraire, y réfléchir à deux fois, et enfin se décider pour y aller. Rien que ça, j’ai trouvé que c’était un sacré exercice (mais je connais mon médecin, ça lui suffira pas).

    J’ai donc pris mon vélo, clac clac clac, clic clic (oui, les pédales, c’est forcément en dernier) et je suis parti avec un objectif : remonter la Seine (et forcément, au bout d’un moment, la redescendre pour rentrer chez moi, mais j’imagine que tu l’avais deviné, hein).

    Eh ben figure toi une chose dingue : ça c’est bien passé. Pas une altercation avec une moto ou un scooter, ni même un automobiliste, rien. nada.

    Il faut dire que j’ai été bien formé aussi. Entre mon expérience de conducteur et mes stages AFDM, j’ai appris deux ou trois choses. Comme anticiper, ou alors que “il vaut mieux avoir tort et être en vie, qu’avoir raison et être mort“ (en bref, que le code de la route, tu t’en tamponnes un peu les coquillettes, ce qui compte avant tout, c’est ta sécurité - et celle des autres). Et puis j’ai aussi appris à dire merci quand on me laisse passer, pardon quand je gêne, et ça aussi, ça aide à détendre l’atmosphère.

    Parfois j’ai roulé au pas, derrière des piétons, parce qu’on partageait le même trottoir/piste cyclable pendant quelques mètres. Je me suis aussi déporté sur la voie des voitures - horreur, tu te rends compte ! - parce qu’un bus déversait ses touristes. Bref, j’ai roulé, normalement, comme d’habitude. Et ça s’est bien passé.

    Mais en fait, ça n’est pas ça qui m’a frappé sur ce petit trajet. Non, ce qui m’a bien plus fait peur, ce sont les infrastructures que la Mairie de Paris (n’) a (pas) mis en place.

    Je ne te parle même pas des voies cyclables "partagées", ça, Bertrand n’avait rien inventé, il avait juste continué ce qu’avait commencé Jean (Tibéri, tu te souviens, l’homme qui faisait voter les fantômes ?).

    Non, ce qui m’a marqué, ce sont deux choses.

    La plus simple, la plus évidente de prime abord, c’est l’inexistence absolue de signalisation. Sur un trajet de 16km (dont, disons, ⅔ dans Paris), j’ai du rencontrer moins de 5 panneaux de signalisation. Rien pour te dire à quel endroit tu dois tourner pour aller à tel endroit, quel sera le prochain pont que tu pourras prendre pour traverser la Seine, ni même où continue la piste cyclable (Jardin Tino Rossi, par exemple). Quant au meilleur trajet pour aller de la Seine à disons, le Jardin du Luxembourg, l’itinéraire le plus sécurisant, rapide, ou que sais-je, rien, nada, que dalle.
    Pourtant, pour poser des panneaux routiers, pas besoin de grands travaux ni de faire chier le monde, hein. Il suffit juste de les poser, point barre.
    Alors que les feux pour cyclistes, ça, il n’y a pas de problèmes, ils sont là, même quand ils ne servent à rien, quand un simple panneau ‘STOP’ aurait suffit. Ca, pour mettre des règles par tout, on ne manque de rien, mais pour responsabiliser et éduquer, nada, que dalle !

    Mais surtout, ce qui m’a le plus surpris (et pas en bien, tu t’en doutes), c’est l’état des pistes cyclables. Tu vois l’état des rues dans Paris, celui dont tout le monde parle, à tel point que tu as fini par réagir et décréter comme un état d’urgence ? Ben les pistes cyclables, c’est tout pareil.

    Encore, je ne parle pas des pistes “partagées”, mais des pistes sécurisées : les anciennes voies sur berges, et les pistes qui les prolongent côté rive droite, tout comme celles qui se trouvent rive gauche - enfin, elles n’existent que du périphérique à l’Institut de Monde Arabe … -. Des bosses, des trous, des fissures larges comme une main, des passages surélevés pour les voitures (sur les quais rive droite) non signalés, des pavés inégaux, des plaques de ciments qui ne tiennent plus, certaines cassées (Jardin Tino Rossi).
    Non seulement c’est inconfortable - et ce n’est pas en cassant le cul des cyclistes qu’on va leur donner envie de continuer à faire du vélo - mais c’est aussi vaguement dangereux, genre casse-gueule, tu vois ?

    Bref, on me dirait que tu fais tout pour ne pas encourager le vélo à Paris, ça me semblerait assez juste.

    Le plus drôle est que, dans cette petite balade, j’ai pointé le bout de mon nez à Charenton et Ivry, et là, ô miracle, la qualité du revêtement est parfaite, et la signalisation (presque) parfaite.

    Je sais - pour les avoir pratiqué - que la politique d’urbanisme à Paris depuis Denis (Baupin, tu te souviens ? remarque non, vaut mieux pas) en 2001 consiste à monter les gens les uns contre les autres, voitures contre motos ou scooter, motos contre vélos, vélos contre tous ;
    Je sais aussi que de Denis à Christophe, vous buvez du petit lait à entendre ces collectifs de cyclistes qui prétendent faire eux-même les justiciers, et considèrent que nul n’est à sa place en ville que le vélo, ils vous rendent bien service à polariser une situation qui n’en a pourtant pas besoin.

    Mais la vérité, c’est qu’ils ne sont que des (tristes) cache-sexe de ton absence de politique et de ton inaction pour vraiment rendre le vélo agréable - et indispensable - dans Paris. Ce n’est pas en montant les usagers les uns contre les autres qu’on fait avancer la société, ni en faisant des coup de comm’, mais en faisant en sorte que leur cohabitation - nécessaire - se passe dans les meilleures conditions possibles.

    Et là, on est loin du compte.

  • Vos commentaires

    6 avril 2018

  • [blog] La @FNAC, « certifié non conforme »

    J’ai décidé il y a un moment de ne pas acheter de casque bluetooth, vu leur prix. Mais quand Marshall fait une super promo sur une fin de série (79€, en baisse de 50%), je me lance.

    Par habitude, je regarde sur le site de la FNAC s’ils font la promotion. Oui. Et s’il est disponible en magasin. Oui.

    Dans le magasin le plus proche, premier écueil, le prix est encore à 149€. Je m’adresse à un vendeur pour lui signaler. Il me répond qu’il ne peut pas s’aligner sur le prix du web, parce que je n’ai pas la carte adhérent.

    Résumons donc :

    1. Information mensongère
      Il n’est indiqué nulle part sur le site que le prix promotionnel est une offre web (que fnac.com signale toujours), ni qu’il est réservé aux détenteurs de la carte
    2. Pratique commerciale douteuse
      Alors que le prix de vente conseillé du fabricant est de 79€, les magasins de la FNAC affichent le même article deux fois plus cher.
    3. Information mensongère ET pratique commerciale douteuse
      L’objectif de la FNAC, clairement affichée par le manager auprès de qui je me suis plains, est de faire prendre une carte adhérent à 11€/an.
      Pratique commerciale douteuse, puisque pour bénéficier d’un tarif officiel fabricant, et officiellement affiché sur le site, il faut s’enregistrer auprès de la FNAC et donner un certain nombre d’informations personnelles.
      Informations mensongères, puisque il ne s’agit pas d’une simple « adhésion » à la FNAC (souvenir de son (lointain et révolu) passé mutualiste), mais de permettre à la FNAC de pister ses clients consommateurs et en apprendre le plus possible sur eux, tout en leur faisant croire, en les faisant payer cette adhésion, que ce n’est pas eux le produit.

    Je me souviens de la FNAC de la belle époque où les vendeurs étaient de vrais conseillers, utiles et au service (réel) de leurs clients ; je me souviens de la FNAC chouinant qu’internet était en train de tuer le commerce traditionnel.

    Mais en fait, ce n’est même pas vrai, la FNAC se tire elle même une balle dans le pied, et arrive à faire fuir ses clients les plus anciens et les plus fidèles.

    Et c’est là où ce vieux slogan, « certifié non conforme » prend tout son sens.


    PS

    Bien sûr, j’ai immédiatement acheté le casque sur le site du fabricant ¯_(ツ)_/¯

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