Escales est un catamaran Fountaine-Pajot Mahé 36 de 2007. Je navigue en solitaire, avec mon chien GG adoptée à Grenade, dans les Antilles, après une transatlantique début 2020.

Archives février 2020

    27 février 2020

  • [tweets]

  • 25 février 2020

  • [tweets]

    ce soir, vraie douche à l’eau douce (en même temps, se baigner dans l’eau du port du Marin, 🤢) … grand luxe !

  • [photos] Coucher de soleil

    Deux couchers de soleil, souvenirs de la transatlantique

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    24 février 2020

  • [tweets]

  • 21 février 2020

  • [tweets]

    Coucher de soleil sur la baie du Marin. C’est beau, mais trop peuplé pic.twitter.com/hpyv0TDKjP

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  • 19 février 2020

  • [tweets]

    Quand tu fais la course avec un grain pour arriver avant lui en Martinique #transat #transatlantic #solosailing #fountainepajot #mahe36 https://ift.tt/39OF8nC #instagram pic.twitter.com/Y01SGjxEMd

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  • [blog] Arrivée à la Martinique

    J’ai fini par me rendormir une petite heure, pour me réveiller avec l’aube. Beaucoup de nuages devant, et derrière. Mais surtout un mur de nuages, et de pluie, devant, vers la Martinique. L’arrivée devrait être pluvieuse.

    10h. La mer devient agitée, comme si elle était perplexe face à ces côtes après des milliers de milles sans obstacles. La houle est devenue abrupte, et perturbée. Toujours de la pluie sur Sainte Lucie et la Martinique, je suis à moins de 15 nM de Sainte Lucie et je ne vois toujours rien, même pas l’ombre d’un relief.

    11h. Il faut que je me fie à ma cartographie, et l’agitation de la mer dans le canal Martinique - Sainte Lucie pour savoir que je suis à proximité de la côte. La Martinique est dans la brume, ou la pluie, et pareil pour Sainte Lucie.

    J’ai failli percuter une barcasse de pêcheurs de Sainte Lucie, ils n’étaient pas visibles dans les creux. Je les ai aperçu au dernier moment, et évités à moins de 50m, ils remontaient un gros thon.

    12h30. Terre, enfin ! Je suis à moins de 20 km des côtes, il était temps !

    15h. Mouillé anse Caritan, c’est blindé, logique.

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  • [blog] Carnet de bord 9 (et fin)

    Mardi 18 février

    La journée a été belle, et longue comme jamais. 95 milles en route directe, près de 130 à faire. C’est frustrant de se savoir si proche, mais ne pas pouvoir faire une route directe. Il faut encore zigzaguer. J’ai hâte, décidément.
    Je suis, pour une fois, avec la toile du temps. Il fait nuit depuis un moment, mais je n’ai toujours pas pris mon ris, j’attends le dernier moment avant de dormir un peu. Demain, la journée sera longue.

    Mercredi 19 février

    Pas eu besoin d’ alarme finalement, debout à 3h. Le vent vient de passer de l’ESE à l’ENE, pas la peine d’aller aussi sud que prévu, j’enlève le ris et vire de bord, cap sur Sainte Lucie, pour garder un peu de marge. Dernier bord ! Arrivée en début d’après midi (début de soirée pour l’Europe)

    Quelques chiffres :
    25 jours de traversée
    2200 milles en route directe, 3350 effectués
    134 milles / jour en moyenne, soit 5,6 kt
    Plus grande vitesse enregistrée dans le GPS : 16,8 kt (un surf, évidemment)

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    • Le 19/02/20, France En réponse à : Carnet de bord 9 (et fin)

      25j c’est long j’imagine... contente que tu sois posé et bon repos !
      A bientôt sur les réseaux ;-))
      Bisous ami

    • Le 19/02/20, Bernard et Pascale En réponse à : Carnet de bord 9 (et fin)

      Nous t’avons retrouvé sur l’AIS... probablement tu dois tirer ton dernier bord... tu nous as battus : 130 milles / jour en moyenne, soit 5,4 kt en décembre 2016 (sauf que nous, nous n’étions pas en solo !).
      Ce soir, tu pourras dormir "sur tes deux oreilles" !!

    17 février 2020

  • [blog] Carnet de bord 8

    Samedi 15 février

    Pas de grains de la journée, le vent a faibli.
    RAS

    Dimanche 16 février

    Rafale de grains à l’aube, peut être pour compenser le manque d’hier ? On m’avait dit que plus le vent était faible plus le grain était violent, je l’ai confirmé.

    Le logiciel de routage persiste à vouloir me faire arriver dans la nuit. Pas que ce soit un problème, l’accès à Ste Anne est facile, mais je n’aime pas arriver de nuit, par principe.

    La mer est maintenant constellée de zébrures de rouille, des sargasses en ligne compacte.

    Fin d’après midi chiante, à gérer des grains qui n’en finissent pas de se succéder, le vent qui refuse, puis adonne et refuse de nouveau, et qui passe de 13 à 25 kt pour revenir à 15. Je sais que c’est la règle du ‘jeu’, mais ce final est gonflant.

    Lundi 17 février

    Grand ciel bleu aujourd’hui, pas le moindre grain n’a osé montrer son bout de nez. Du coup, des conditions de navigation idéales, et presque sur la route directe. Il reste un peu plus de 200 milles, arrivée prévue après demain, mercredi.

    Position du moment : 16°03N 57°19W

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    • Le 18/02/20, Bernard et Pascale En réponse à : Carnet de bord 8

      Super !
      C’est une bonne option de choisir d’atterrir de jour même si l’arrivée sur St Anne est plus cool que celle sur le Marin...
      On te souhaite de conserver de bonnes conditions de navigation jusqu’à l’arrivée !

    • Le 18/02/20, France En réponse à : Carnet de bord 8

      Bientôt le rivage, le port, la plage et les gens... Merci pour la traversée.
      Adieu mer des Sargasses !
      Sainte Anne Guadeloupe ?
      Bisous ami.

    14 février 2020

  • [blog] Carnet de bord 7

    Mercredi 12 février

    RAS … Ciel bleu, petits moutons, la mer est plus calme, plus ordonnée. Le vent s’est calmé. Peu de poissons volants, toujours plus de sargasses, en bandes désorganisées.

    Ils sont arrivés tous les trois en fin d’après midi, à la queu-le-leu. Le premier grain m’est passé au cul, je venais juste de finir de prendre le ris, alerté par l’écume des vagues qui le précédait. Il m’est passé au cul, j’ai juste eu droit à un peu de pluie et de vent. Les deux autres, plus imposants, lui couraient après.
    L’avantage des grains, c’est leur cohorte de nuages, qui me permettent, enfin, d’avoir un coucher de soleil spectaculaire. Jusqu’ici soit il n’y avait aucun nuage, soit le ciel était gris. Point de nuances de rose et d’orange. Cette fois-ci j’ai été gâté.

    Jeudi 13 février

    Il est 4h30, encore nuit noire, plus pour très longtemps. Le vent s’est enfin réveillé, mais toujours aussi joueur, il fait des écarts de 25°. La lune a déjà perdu son premier quart, il fait bon dehors.

    Ma cartographie me donne entre 4 et 5 jours de navigation encore, probablement un ou deux de plus en fait. Pour l’instant je pointe vers la Guadeloupe, encore un peu trop au nord. Le bateau file presque à plat, la houle a baissé, ce n’est plus qu’un petit train de bosses qui régulièrement pousse le bateau, et lui donne un peu de vitesse, comme si elle voulait le presser d’arriver.

    Vendredi 14 février

    Le soleil s’est levé il y a moins d’une heure, avec une barre grise à l’horizon. Les grains déboulent en rang serré, le vent qui monte et tourne un peu d’abord, puis la pluie. Ca dure quelques minutes pour chacun, et deux ou trois heures après, le ciel est dégagé. Et puis ça a repris vers 11h, jusqu’à la fin de l’après midi. Le vent passe de 13 à 30kt, et de 65° à 110° ! J’ai eu droit à un bon bain, en terminant d’ariser. Les drisses suintent encore, avec l’eau de pluie, la poussière de roche de Lanzarote.

    Je viens de me faire dépasser proprement par un VOR 65, « Sissi ». Ce sont des bateaux de course de 20m, créés pour la Volvo Océan Race. Le skipper m’a salué par la VHF, ils sont 17 à bord, et font du 21 kt quand je suis à 7 !

    Position du moment 14°57N 51°01W

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    • Le 15/02/20, Rouquette En réponse à : Carnet de bord 7

      C’est formidable de te lire et de partager tout ça... bins vents amis et des bises au soleil lorrain.

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