C’est une nouvelle toute fraîche, le bébé est encore en gestation. La délivrance devrait être rapide, la naissance est prévue pour fin février ou début mars.
Bien évidemment, il faudra lui trouver un nom.
Mais c’est déjà le plus beau des bateaux, bien sûr !
Mor Braz : Grande mer par opposition à Mor Bihan, petite mer, je crois, en breton. Mais je ne garantis pas la grammaire ni l’eurtografassion.
Le Pitalugue était ce bateau, ancré dans le port de Marseille, dont l’hélice était si grande, selon Escartefigue ou César (dans Marius de Pagnol - sous réserve pour la tome de la trilogie), que c’était le bateau qui tournait autour quand on démarrait le moteur.
Pour mémoire, la Sardine était ce bateau qui a sombré à l’entrée du port de Marseille et qui est à l’origine de la fameuse plaisanterie marseillaise de la sardine qui bloque le port.
Ces deux-là, c’était un petit clin d’œil à la riche culture provençale.
Tadjoura est une petite ville de la République de Djibouti, sur la rive nord du golfe auquel elle a donné son nom (Djibouti étant sur la rive sud). Ça, c’était pour faire l’intéressant et aussi parce que ça évoque Henri de Monfreid, Arthur Rimbaud et la mer Rouge. L’aventure, en somme, les vastes horizons.
@ Rouge-Cerise : euh …comment dire …il semblerait que le #PTMC perde un membre (pas très actif, de toute façon) à plus ou moins brève échéance … :) Et puis, je connais la chanson « Maman les pti bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes », pas celle « Maman, les grosses motos elles vont sur l’eau ? »
@ Aurelle & Marco : patience :-) Pour l’instant ce n’est encore qu’un gros tas de bois, on a encore un peu de temps, ça viendra !
@ Marco : va falloir que tu me donnes plus d’infos sur « Mor Braz », « Pitalugue » et « Tadjourah » … s’ils ont un double sens, ça peut m’intéresser ;-)
Eh, eh, eh ! Je savais bien qu’on y viendrait. Enfin, que tu y viendrais.
Aurelle a raison : ça donne quoi dedans ?
Et pis, c’est vrai qu’il est beau, ton bateau. T’es vraiment sûr que c’est pas une maquette au 1/175 à faire naviguer sur les plans d’eau d’un quelconque parc parisien, au moins ? Non, un vrai pour voyager ? Sacré veinard, va !
Pour le nom, tu vas pas manquer de propositions, je pense. Que dirais-tu de « Horizon », « Liberté », « L’écume des jours », « Mor Braz », « Le Pitalugue », « La Sardine », « Joshua », « Tabarly », « Kitty », « Tiki », « Tadjourah », « Odyssée », etc. en plus de « L’Ydikoi » de Rouquette ?
Il a commencé dans le stress, le stress d’une rencontre, vingt ans après, une rencontre entre parents et fils, motivée par une phrase mystérieuse pour eux, un projet qui lui tenait à cœur, et un frère qui avait décidé de mettre son grain de sel.
Un lundi de juillet, à la fin de ce mois caniculaire, calfeutrés dans le salon, autant pour se protéger du soleil que d’improbables oreilles indiscrètes, parents et enfant ont commencé la discussion, ouverte par les questions affirmées d’une mère encore tranquille. Et puis, il a fallu choisir, continuer dans un système improbable commencé vingt ans plus tôt, ou briser le tabou et les murs, exposer, sans fard ni pudeur, la réalité d’une vie banale mais particulière. En quelques dixièmes de secondes, l’opportunité était là, la décision faite. Il y a étonnamment eu peu de surprises, si ce n’est que les larmes ne coulent pas plus. Et la promesse de nouvelles relations, d’un avenir -forcément- meilleur.
Mi août, je repartais passer quelques jours en mer. Bateau intrigant, skipper inconnu, équipage disparate, je m’étais -littéralement- lancé à l’eau, prenant le risque de me retrouver face à un autre Zeboss, de vivre dix jours dans un espace réduit avec des inconnus complets, de confirmer cette désagréable impression d’inconfort et de malaise ressentie face à l’ovni 435, bref, d’être déçu par cet embarquement.
Au final, il n’en est rien. L’équipage s’est révélé soudé, le bateau, un formidable marcheur. Le temps n’a pas été au beau fixe (mais était-ce une exception ?), mais il a donné des couleurs et ambiances assez extraordinaires.
Parfois, le soleil a bien voulu se réveiller, dans sa majesté. Pour un ou deux rayons seulement, le plus souvent, mais toujours réveillant la majesté des couleurs et des lieux. Ces instants étaient rares, mais sompteux.
Rarement nous aurons été au port, plus souvent au mouillage, et parfois même à l’échouage. C’est, dans ces circonstances, une bien étrange sensation que de baisser l’échelle, descendre les quelques marches, et poser les pieds sur la terre ferme -mouillée, mais ferme- lorsqu’on vit sur un bateau. Jamais plus je n’écouterai de la même manière cette fameuse comptine Maman les p’tits bateaux, qui vont sur l’eau, ont-ils des jambes ?
Les marins ne sont finalement pas si éloignés que ça des motards : ils discutent entre eux de leurs faits -héroïques-, se regroupent entre propriétaires de même modèles. Heureusement, comme à deux roues, les rencontres sont variées, qu’il s’agisse de vieux gréments, de jeunes marins -doués pour certains, mais encore largement en devenir-, une variété jamais démentie de personnages, d’histoires, de modes de vie.
Et puis, on ne peut parler voyage en mer sans évoquer les couchers de soleil. Ils sont tous différents, dans leur intensité, leurs reflets, mais tous sont spectaculaires et laissent sans voix, particulièrement quand le ciel s’embrase en entier. Malgré le froid, malgré l’humidité, on est figé, respiration bloquée, pendant de longues minutes avant que la nuit ne tombe.
Toutes les photos (enfin, celles qui restent après un premier écrémage) sont visibles ci-dessous :
Tous les compliments ayant déjà été exprimés, je me contente d’ajouter ma touche à ces louanges méritées. Photos superbes (bravo le D300S, je suppose, aussi un peu), dans un texte très agréable. Je suis très content pour toi des évolutions de la famille Dikoi qui semblent te convenir et de ce beau périple en mer qui donne réellement envie et fait tant rêver.
Encore merci de nous faire partager tout cela.
Je te souhaite d’autres bordées sur de beaux bateaux qui vont sur l’eau avec ou sans jambes.
Les photos sont divines, comme d’hab. Pour Papa et Mamandykoi, ben voilà, leur inconscient a fait le boulot depuis un moment déjà... C’est difficile, mais c’est fait. C’est mieux. C’est bien. Et tu as passé un bel été. C’est marrant, mais on a une photo presque identique : les petits voiliers en baie de Roscoff...
Vos commentaires
# Le 21/09/10, Marco En réponse à : Nouveau né
Bon je voulais écrire « le tome de la trilogie ». On va pas en faire tout un fromage, hein !
Et puis, maintenant, on sait qu’il est en bois le « hollandais volant ». On avance, on avance !
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# Le 21/09/10, Marco En réponse à : Nouveau né
Mor Braz : Grande mer par opposition à Mor Bihan, petite mer, je crois, en breton. Mais je ne garantis pas la grammaire ni l’eurtografassion.
Le Pitalugue était ce bateau, ancré dans le port de Marseille, dont l’hélice était si grande, selon Escartefigue ou César (dans Marius de Pagnol - sous réserve pour la tome de la trilogie), que c’était le bateau qui tournait autour quand on démarrait le moteur.
Pour mémoire, la Sardine était ce bateau qui a sombré à l’entrée du port de Marseille et qui est à l’origine de la fameuse plaisanterie marseillaise de la sardine qui bloque le port.
Ces deux-là, c’était un petit clin d’œil à la riche culture provençale.
Tadjoura est une petite ville de la République de Djibouti, sur la rive nord du golfe auquel elle a donné son nom (Djibouti étant sur la rive sud). Ça, c’était pour faire l’intéressant et aussi parce que ça évoque Henri de Monfreid, Arthur Rimbaud et la mer Rouge. L’aventure, en somme, les vastes horizons.
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# Le 21/09/10, Ydikoi En réponse à : Nouveau né
@ Rouge-Cerise : euh …comment dire …il semblerait que le #PTMC perde un membre (pas très actif, de toute façon) à plus ou moins brève échéance … :) Et puis, je connais la chanson « Maman les pti bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jambes », pas celle « Maman, les grosses motos elles vont sur l’eau ? »
@ Aurelle & Marco : patience :-) Pour l’instant ce n’est encore qu’un gros tas de bois, on a encore un peu de temps, ça viendra !
@ Marco : va falloir que tu me donnes plus d’infos sur « Mor Braz », « Pitalugue » et « Tadjourah » … s’ils ont un double sens, ça peut m’intéresser ;-)
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# Le 21/09/10, Marco En réponse à : Nouveau né
Eh, eh, eh ! Je savais bien qu’on y viendrait. Enfin, que tu y viendrais.
Aurelle a raison : ça donne quoi dedans ?
Et pis, c’est vrai qu’il est beau, ton bateau. T’es vraiment sûr que c’est pas une maquette au 1/175 à faire naviguer sur les plans d’eau d’un quelconque parc parisien, au moins ? Non, un vrai pour voyager ? Sacré veinard, va !
Pour le nom, tu vas pas manquer de propositions, je pense. Que dirais-tu de « Horizon », « Liberté », « L’écume des jours », « Mor Braz », « Le Pitalugue », « La Sardine », « Joshua », « Tabarly », « Kitty », « Tiki », « Tadjourah », « Odyssée », etc. en plus de « L’Ydikoi » de Rouquette ?
Allez, encore bravo pour ce beau bébé.
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# Le 20/09/10, Rouquette En réponse à : Nouveau né
Heureux homme !
Bravo le coup du « je vais juste voir le nouveau modèle »... ;o)))
Mais c’est bien, il faut céder à ses envies. Chaque fois qu’on le peu.
Faut lui trouver un beau nom. « L’Ydikoi » ?
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# Le 20/09/10, Aurelle En réponse à : Nouveau né
Et les plans de l’intérieur, tant qu’on y est ? J’aimerais bien voir comment c’est aménagé ?
Merci !
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# Le 20/09/10, Rouge-cerise En réponse à : Nouveau né
Oh que c’est bôôô ! Par contre, je ne vois pas le porte-moto, dessus... ^^
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# Le 20/09/10, Lil En réponse à : Nouveau né
Une première idée : bel Ami ?
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# Le 20/09/10, TarValanion En réponse à : Nouveau né
Héhé. :D
Cher, le jouet ?
Que de la voile ou aussi
de la vapeurdu moteur ?répondre ︎⏎
# Le 20/09/10, Ydikoi En réponse à : Nouveau né
Je n’avais pas osé la faire, je vois que Morena a encore de fervent supporter ;-)
Voile ET vapeur, forcément …mais un observateur attentif notera qu’il a deux focs, quand même.
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