elle s’est installée à côté de moi, sur la terrasse de ce café. Son compagnon, typé italien le cheveux noir d’encre bouclé, une belle gueule, gâchait ce beau physique par ses yeux, qui bavaient littéralement devant la jeune fille qu’il accompagnait.
Il parlait beaucoup, peu volubile pourtant pour un italien (comment ça, cliché ?), elle écoutait, et répondait parfois de quelques onomatopées. Discrètement, sa main droite a plongé dans la poche de sa veste et en est ressorti avec son téléphone portable.
D’une seule main, jetant de temps en temps un regard, pour que l’autre n’ait pas l’impression qu’elle le boudait, elle se mit à taper un texto, ce qui lui pris forcément un bon moment. Un instant, je me suis demandé si c’était à lui, de l’autre côté de la table, qu’elle l’envoyait. Visiblement non, puisqu’elle a reçu la réponse sans que l’italien ne bouge les mains.
J’ai jeté un coup d’œil sur son téléphone, qu’elle gardait à moitié caché sous la table. L’italien pouvait toujours courir, avec son air libidineux :
J’ai presque eu envie de le prévenir, qu’il puisse - au moins - en faire un vdm