Pendant la vingtaine de minutes qu’a duré l’agression, personne n’est venu en aide au couple. Ni le bus, arrivé au moment où les coups commençaient à pleuvoir, qui leur a fermé ses portes au nez. Ni le gérant d’une épicerie, qui a mis Jean-Paul dehors alors qu’il tentait de s’y réfugier. Ni les clients d’un restaurant, qui ont presque tous battu en retraite quand l’agresseur leur a lancé : « Finissez-le, c’est un pédé ! »