Ca ne devrait être qu’un item de plus d’Ylanotékoi. Mais la conclusion de cet article de Time réveille en moi les espoirs d’une amérique qui nous surprendrait tous en élisant son premier président noir :
His has been a remarkable campaign, as smoothly run as any I’ve seen in nine presidential cycles. Even more remarkable, Obama has made race — that perennial, gaping American wound — an afterthought. He has done this by introducing a quality to American politics that we haven’t seen in quite some time : maturity. He is undoubtedly as ego-driven as everyone else seeking the highest office — perhaps more so, given his race, his name and his lack of experience. But he has not been childishly egomaniacal, in contrast to our recent baby-boomer Presidents — or petulant, in contrast to his opponent. He does not seem needy. He seems a grown-up, in a nation that badly needs some adult supervision.
Time Magazine : Why Barack Obama Is Winning
L’ensemble de l’article est à garder sous le coude, bien sûr, selon les résultats de l’élection. Mais au delà, c’est un véritable « insight reporting », comme on en entend rarement, un rare moment de remise en perspective dans un moment, une époque où les pratiques sont plus centrées sur l’instant.
Une chose est sûre : le choc de l’élection de cet homme marquerait un tournant historique, au delà des états unis ; d’autant plus qu’il survient à un moment crucial, celui de la banqueroute de la théorie neo-libérale, et, probablement, l’avènement des temps de l’économie sociale.