Il a ainsi affirmé ne pas juger les homosexuels, y compris dans l’Eglise. « Le problème n’est pas d’avoir cette tendance, c’est de faire du lobbying. C’est le problème le plus grave, selon moi. Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? » a-t-il demandé, estimant que le problème était « d’en faire un lobby ». « Les lobbies ne sont pas bons », qu’ils soient politiques ou francs-maçons.
« Je n’ai encore vu personne au Vatican sur la carte d’identité duquel est inscrit ’gay’. On affirme qu’il y en a. Le catéchisme de l’Eglise catholique dit très bien qu’on ne doit pas marginaliser ces personnes qui doivent être intégrées dans la société. »
[LeMonde] François : « si une personne est gay, qui suis-je pour la juger ? »
Oui, on peut noter l’inflexion (légère) dans le discours papal sur "ces personnes".
Cela dit, je ne présuppose pas que mes parents, mes frères et sœurs ont une “tendance” hétérosexuelle ; et je ne considère pas qu’il soit malsain qu’ils se regroupent pour défendre ce en quoi ils croient. Mais curieusement, là, personne ne parle de “lobby”
Tant qu’ils continueront, tous ceux là, à parler de “tendance”, tant qu’ils considèreront comme mauvais le fait de s’organiser pour défendre nos valeurs de respect de la différence, pour lutter contre les discriminations, pour dénoncer leur regard compassionnel, rien ne changera vraiment sur le fond.
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