Tous ses billets, ou presque, sont à l’avenant. Humour décapant, bon esprit, bonnes voiles. Coup de cœur.
Un jeune Fou de Bassan se jette goulument sur le leurre de la traîne que je remontais. Voilà le pauvre animal terrorisé parti tel un skieur nautique émérite tracté par le bateau, prisonnier de l’hameçon croché dans le bec. Fort heureusement, je parviens à le hisser sur la plateforme arrière et le libérer sans le blesser et l’accros au bec n’est que superficiel. Il repartira en m’insultant, non que je comprenne l’oiseau mais ses cris ne souffraient aucune ambigüité ; il se proposait de culbuter ma mère, brûler vif le reste de ma famille, me crever les yeux avec un pic à glace rouillé tout en me faisant rôtir les orteils avec un fer à souder (il avait du repérer la prise 12V prés du tableau électrique, observateur le piaf !). Manifestement un oiseau avec beaucoup d’imagination.