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Articles de cette rubrique

    3 octobre 2014

  • [blog] Pour mon père, ma mère, mon frère, ma sœur, et les tiens, aussi.

    Parce qu’ils demandent (encore et) toujours l’abrogation de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe ;
    Parce qu’ils ne manifestent pas « contre la PMA », mais contre « la PMA pour les homosexuelles » ;
    Parce qu’ils ne manifestent pas tant contre la GPA, mais contre la possibilité de voir la GPA utilisée par des couples d’homosexuels ;

    Parce qu’une fois encore la famille Dikoi ira battre le pavé avec les odieux.

    Non, je n’ai rien à enlever, pas une seule ligne, pas un seul mot, à ce billet écrit au lendemain de leur toute première manif.

    Pour mon père, ma mère, mon frère, ma sœur, et les tiens, aussi.

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    24 septembre 2014

  • [blog] Cohérence oui, mais point trop n’en faut

    Si la manif des odieux était cohérente dans son refus de la marchandisation du corps humain, elle s’opposerait aux propositions du MEDEF visant à réduire le niveau du SMIC et ainsi faire de la capacité de travail de l’homme une variable soumise à des considérations économiques dépendantes du marché.

    Mais voilà, la manif des odieux n’est pas cohérente, et penche même plutôt à droite (toutes).

    Elle refuse donc d’un côté que des adultes (a priori) responsables disposent de leur corps comme ils le souhaitent, dans les termes qui leur agrée ;

    Mais elle accepte par contre, sans aucun problème, qu’on décide à leur place combien ces mêmes adultes (a priori) responsables valent sur le marché du travail, au coup par coup, au gré des besoins, les positionnant ainsi ni plus ni moins au même niveau que la plus communes des matières premières, au niveau de n’importe quelle marchandise qui s’achète et se vend.

    Cohérence oui, mais point trop n’en faut.

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    4 août 2014

  • [blog] Un capitalisme de catastrophe

    @Uber, m’entends-tu ?

    « La rhétorique des sociétés de l’économie du partage tend à célébrer l’utilisation libératrice de la technologie, qui tord l’inefficacité des pratiques sociales héritées tout en libérant les utilisateurs des fardeaux des désagrément et des coûts de transaction. Or, en fait, l’économie du partage incarne le déploiement de technologies permettant d’intensifier les inégalités, notamment par la création de monopoles qui agrègent et cooptent l’effort et les ressources de nombreux utilisateurs, qui sont opposés les uns aux autres au sein des plateformes. Le réseau est en fait anti-communautaire… L’empathie et la convivialité n’y sont plus que des tactiques où aucun secours ne peut-être trouvé sans passer par le prix fixé. »
    Rob Honing, rédacteur en chef du New Inquiry

    Via : Qu’est-ce que l’économie du partage partage ? (3/3) : un capitalisme de catastrophe

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    8 mai 2014

  • [blog] TedX : l’agenda gay enfin dévoilé

  • 12 avril 2014

  • [blog] L’Europe, c’est (pas) que de la merde

    A ma gauche, l’ennemi de l’extérieur : l’Europe. A ma droite, l’ennemi de l’intérieur : la boucherie halal et tout son poids symbolique. Et moi, au milieu, quelque part entre les deux.

    Avec mon iphone qui merdoye, autant dire que j’ai un problème autrement plus important. Un iphone à peine neuf, quatorze ou quinze mois à peine, dont le bouton “marche arrêt” ne marche plus. Ou si, un peu. Ou pas. Enfin, quand il veut, autant dire pas. Bref, imaginez mon état d’esprit : c’est une ca-ta-stro-phe.

    Bien que G. m’assure qu’il est réparable, et qu’on trouve les pièces détachées sur le net, je prends la direction de l’apple store le plus proche pour faire réaliser ça par des professionnels.
    Las, je n’ai plus droit - depuis deux mois - à la garantie Apple. Las également, ce bouton n’est pas réparable.

    Mais le petit génie de prendre son plus beau sourire pour m’annoncer que grâce à la directive européenne 1999/44/CE sur la protection des consommateurs, je bénéficiais du délai de deux ans concernant les vices cachés :

    Le vendeur répond vis-à-vis du consommateur de tout défaut de conformité qui existe lors de la délivrance du bien. En cas de défaut de conformité, le consommateur a droit soit à la mise du bien dans un état conforme, sans frais, par réparation ou remplacement, conformément au paragraphe 3, soit à une réduction adéquate du prix ou à la résolution du contrat en ce qui concerne ce bien, conformément aux paragraphes 5 et 6.

    La responsabilité du vendeur prévue à l’article 3 est engagée lorsque le défaut de conformité apparaît dans un délai de deux ans à compter de la délivrance du bien. Si, en vertu de la législation nationale, les droits prévus à l’article 3, paragraphe 2, sont soumis à un délai de prescription, celui-ci n’expire pas au cours des deux ans qui suivent la délivrance.

    J’aurai donc dès demain un iphone flambant neuf, grâce à une directive européenne que je ne connaissais même pas [1].

    Et le mythe chût, lamentablement. Voilà la méchante Europe, celle qui ne se soucierait que des intérêts des puissants, mais grâce à laquelle nous disposons d’un délai de deux ans pour faire reconnaître un défaut de conformité, quelles que soient les conditions contractuelles du vendeur.

    Oh certes, elle ne manque pas de défaut, reste une grande inconnue mystérieuse, un gros machin (très) imparfait, et trop lent.

    Mais quand elle se bat pour nous défendre (comme pour la directive sur la conservation des donnée), alors il faut le dire.
    Pour - au moins - avoir quelque chose de concret à répondre aux populistes de tous poils.

  • Notes

    [1Mais je ne parle pas, par contre, de cette aberration visant à remplacer un téléphone pour un simple bouton défaillant, plutôt que le réparer …

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