Si tous les lecteurs du Monde appliquaient à la lettre mes préconisations, plus personne ne lirait « le Monde ». J’ai suggéré à Émeline Cazi de considérer les choses différemment. Il me semble qu’aujourd’hui beaucoup de personnes expriment un besoin qui se traduit entre autres par le succès du film documentaire « Demain » : le besoin de solutions, le besoin de propositions et l’arrêt des constats purs et simples.
Aux médias de saisir cette chance de ne pas simplement délivrer de l’actualité en pointant les catastrophes mais de décortiquer tout ça pour proposer des solutions, lancer des pistes de réflexion sensées qui permettront aux gens de retrouver l’espoir pour avancer vers demain.