Le spectacle d’hier soir était assez indigne. Indigne de deux personnalité politique de premier rang, qui prétendent défendre des idées autrement plus élevées ; de la politique, tout simplement.
Ajouté au spectacle lamentable (christine albanel ou nadine morano en son de bons exemples d’actualité) que donnent les autres politiques, ça ne donne pas envie de s’y intéresser ;
Mais nul besoin d’aller si haut, le tissu associatif regorge aussi de ces moments où on en arrive à se demander « à quoi bon tout ça » ?
Des militants impliqués qui se positionnent ouvertement contre toute forme de discriminations déclarent pourtant que les militaires, ce ne sont pas des motards comme les autres ;
D’autres, tout aussi impliqués, refusent ce principe de solidarité qu’ils entendent mettre en place dans la société, ne voulant pas partager leur moyen financier avec les « feignants » ;
Quand la première réaction, spontanée, d’un type intelligent est de traiter d’aigri un de ses amis (?) qui ose exprimer un sentiment (un peu) désabusé ;
Quand la vision de la démocratie consiste à accuser ses élus d’avoir perdu leurs valeurs, en lieu et place de débat ;
Quand ces mêmes thuriféraires de la morale se gardent bien d’intervenir dans le débat quand ces valeurs sont ouvertement foulées au pied, préférant laisser ce rôle à ces mêmes élus qu’ils accusent en parallèle ;
Quand une élection se joue sur le seul pathos, sans programme politique ni aucun débat possible, alors que les conséquences sont connues de tout le monde, parce que déjà vécues maintes et maintes fois ;
Alors oui, on peut avoir envie de crier (plus que chanter) :
Qu’on me donne l’envie !
L’envie d’avoir envie !
Qu’on rallume ma vie !