Archives avril 2014

    25 avril 2014

  • [photo] I’m watching you

  • 12 avril 2014

  • [blog] L’Europe, c’est (pas) que de la merde

    A ma gauche, l’ennemi de l’extérieur : l’Europe. A ma droite, l’ennemi de l’intérieur : la boucherie halal et tout son poids symbolique. Et moi, au milieu, quelque part entre les deux.

    Avec mon iphone qui merdoye, autant dire que j’ai un problème autrement plus important. Un iphone à peine neuf, quatorze ou quinze mois à peine, dont le bouton “marche arrêt” ne marche plus. Ou si, un peu. Ou pas. Enfin, quand il veut, autant dire pas. Bref, imaginez mon état d’esprit : c’est une ca-ta-stro-phe.

    Bien que G. m’assure qu’il est réparable, et qu’on trouve les pièces détachées sur le net, je prends la direction de l’apple store le plus proche pour faire réaliser ça par des professionnels.
    Las, je n’ai plus droit - depuis deux mois - à la garantie Apple. Las également, ce bouton n’est pas réparable.

    Mais le petit génie de prendre son plus beau sourire pour m’annoncer que grâce à la directive européenne 1999/44/CE sur la protection des consommateurs, je bénéficiais du délai de deux ans concernant les vices cachés :

    Le vendeur répond vis-à-vis du consommateur de tout défaut de conformité qui existe lors de la délivrance du bien. En cas de défaut de conformité, le consommateur a droit soit à la mise du bien dans un état conforme, sans frais, par réparation ou remplacement, conformément au paragraphe 3, soit à une réduction adéquate du prix ou à la résolution du contrat en ce qui concerne ce bien, conformément aux paragraphes 5 et 6.

    La responsabilité du vendeur prévue à l’article 3 est engagée lorsque le défaut de conformité apparaît dans un délai de deux ans à compter de la délivrance du bien. Si, en vertu de la législation nationale, les droits prévus à l’article 3, paragraphe 2, sont soumis à un délai de prescription, celui-ci n’expire pas au cours des deux ans qui suivent la délivrance.

    J’aurai donc dès demain un iphone flambant neuf, grâce à une directive européenne que je ne connaissais même pas [1].

    Et le mythe chût, lamentablement. Voilà la méchante Europe, celle qui ne se soucierait que des intérêts des puissants, mais grâce à laquelle nous disposons d’un délai de deux ans pour faire reconnaître un défaut de conformité, quelles que soient les conditions contractuelles du vendeur.

    Oh certes, elle ne manque pas de défaut, reste une grande inconnue mystérieuse, un gros machin (très) imparfait, et trop lent.

    Mais quand elle se bat pour nous défendre (comme pour la directive sur la conservation des donnée), alors il faut le dire.
    Pour - au moins - avoir quelque chose de concret à répondre aux populistes de tous poils.

  • Notes

    [1Mais je ne parle pas, par contre, de cette aberration visant à remplacer un téléphone pour un simple bouton défaillant, plutôt que le réparer …

    Vos commentaires

    7 avril 2014

  • [web] La lente agonie du mot « homosexuel »

    Jeremy Peters y note que « le mot de cinq syllabes (“homosexuel") n’a jamais été plus chargé, plus délibérément utilisé et, aux oreilles de nombreux gais et lesbiennes, il n’a jamais eu un écho aussi péjoratif qu’aujourd’hui ». En effet, les milieux religieux et ultraconservateurs américains ont constamment eu recours à des concepts comme « activisme homosexuel », « mariage homosexuel », voire de « lobby homosexuel » ou de « recrutement homosexuel ». Et le professeur de linguistique George P. Lakoff de rappeler l’évidence : « ’Gay’ n’utilise pas le mot sexe, ‘lesbienne’ non plus. Et dans ‘homosexuel’ on a aussi ‘homo’, qui est un vieux terme péjoratif. Le terme rend bien l’idée que cette sexualité n’est pas normale, qu’elle va à l’encontre de Dieu ».

    A présent, l’utilisation du mot « homosexuel » est devenue un indicateur de l’hostilité manifestée dans certains médias envers les droits LGBT. La chaîne Fox, voix de l’Amérique profonde et du Tea Party, a dernièrement été épinglée à ce propos par l’observatoire Equality Matters.

    Via : La lente agonie du mot « homosexuel » : : 360° : : le magazine lgbt de Suisse romande

  • 4 avril 2014

  • [web] Une question d’image et de communication.

    “Is it still possible to have a legally valid personal opinion while being at Mozilla and express it in public ? » La réponse pour un CEO est oui si cette opinion est compatible avec le marketing de la fondation Mozilla, avec le “mix produit”, avec l’imaginaire développé autour de la marque, d’autant plus quand on se présente comme une sorte d’ONG humaniste aux buts forcément louables et universels. Une part respectable du public, et plus important encore, de la communauté Mozilla, a jugé que de financer un organisme souhaitant priver de droits une certaine partie de la population n’était pas acceptable. Je ne vois rien là de « ridicule, honteux, scandaleux ». La question n’est pas tant de savoir si Brendan Eich est un homme talentueux dans son domaine technologique — à vrai dire, à part quelques trolls, je n’ai vu personne en douter —, mais être au sommet d’une organisation exige d’autres qualités. Brendan Eich était juste, comme les faits l’ont prouvé, une erreur de casting à ce poste. C’est essentiellement une question d’image et de communication.

    Via : Embruns : triste jour

  • 1er avril 2014

  • [photo] Poupée russe (à Musée du Louvre)

    Poupée russe (à Musée du Louvre)

    Via : instagram

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