« Ces années 1982 à 95 étaient les années sida, donc tous mes amis mouraient. Et s’il m’arrivait d’amener mes petits copains à la maison, il n’était jamais évoqué qu’on puisse s’aimer, et on ne me demandait jamais rien quand ils disparaissaient. Je me souviens, en particulier, de l’un d’eux, avec qui j’ai été le plus longtemps. Ma mère avait dû voir qu’il était très malade. Mais on ne me demanda jamais rien, voyez-vous. »