« Je prends le parti des pirates.
Ils sont, nous sommes, des millions, en France, chaque jour à échanger des oeuvres : des tubes, des films à la mode, mais aussi des films et des disques rares, introuvables, des œuvres oubliées ou « tombées » dans le domaine public.
Ces pratiques sont là pour durer. Elles sont inscrites dans la révolution numérique.
Les tentatives d’interdire les échanges sur Internet - par l’intimidation ou par le filtrage - sont vaines.
Leur coût en termes de libertés publiques est inacceptable.
Cantonnées dans la clandestinité, ces pratiques de partage ne donnent pas, il est vrai, le meilleur d’elles-mêmes.
C’est au grand jour qu’elles révéleront toutes leurs potentialités.
Il est grand temps de reconnaître ces pratiques. De cesser cette guerre contre le public et la jeunesse.
En attendant ce jour, je prends le parti des pirates.
Je déclare que je suis l’un d’entre-eux.
Je déclare avoir consommé, remixé ou diffusé des œuvres culturelles.
Alors, pour eux je suis un pirate.
Je déclare que je suis l’un d’entre-eux.
Je déclare avoir consommé, remixé ou diffusé des œuvres culturelles.
Alors, pour eux je suis un pirate.
»
- le réseau des pirates
- le pacte pour les libertés numériques
- Jacques Attali : une loi scandaleuse et ridicule
Les membres fondateurs de cette action sont : Olivier Maurel (manager des innovations sociales chez Danone et incubateur de start-ups), Mikiane (cofondateur de Rue89, directeur du studio multimédia de France 24), Nicolas Voisin (PDG de 22 mars SAS, créateur de Politicshow, lesdemocrates.net…), Damien Douani (marketeur digital, économiste, évangéliste 2.0, membre de ReadWriteWeb France), Benoît Thieulin (fondateur de la NetScouade, spécialiste du web politique), Maurice Ronai (chercheur en sciences sociales, auteur de documentaires et co-auteur du rapport Rocard sur la République 2.0), Fabrice Epelboin (consultant, créateur de start-ups et membre de ReadWriteWeb France), et Guillaume Champeau (fondateur de Numerama.com).
Hadopi, en trois mots :
- Le projet de loi Hadopi ne condamne pas, « contrairement à ce que l’on pourrait penser, la violation des droits de propriété intellectuelle, mais [le] "manquement à une obligation de surveillance ». Diner’s room : le projet de loi Hadopi et Et si Hadopi ne servait à rien
- la loi HADOPI viserait à imposer des logiciels propriétaires de filtrage sur le poste client April : Hadopi filtrera le logiciel libre
- Je n’entends pas que quiconque me dise quel logiciel exécuter sur ma machine, qu’il s’agisse d’une société commerciale ou du gouvernement de mon pays. Installer un mouchard filtrant sur votre ordinateur dans le cadre de la loi HADOPI est inacceptable et liberticide. Tristan Nitot : Hadopi et les mouchages filtrants sur les ordinateurs
Vos commentaires
# Le 13/03/09, Ydikoi En réponse à : Je suis un pirate
Oh, en gros, c’est tout simple, cette loi.
Elle propose qu’on installe un mouchard sur ton ordinateur pour contrôler ce que tu charges dessus.
Facile à comprendre, tellement qu’on comprend pourquoi ils communiquent pas trop dessus :-((
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# Le 13/03/09, France En réponse à : Je suis un pirate
Avec un bandeau sur l’oeil et tout ? Argh ! j’adooore !
;o)) J’approuve, même si je comprends pas tout de quoi ça cause. Je suis une piratesse, moi.
répondre ︎⏎