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Articles de cette rubrique

    19 juillet 2012

  • [blog] A propos du mariage homosexuel et de l’adoption

    Par ailleurs, juridiquement, ce n’est pas la sexualité qui fonde le mariage, c’est la différence des sexes. En effet, le maire ne demande pas aux époux leur orientation sexuelle. Nous avons une identité sexuelle qui nous qualifie juridiquement. Il ne revient pas à l’État de définir juridiquement l’orientation sexuelle. Enfin, une loi a pour vocation de s’appliquer à tous et donc d’être universelle. Il ne convient pas, qu’au nom d’un individualisme exacerbé, on crée une loi pour chaque catégorie de personnes. Sinon, pourquoi pas la polygamie ? L’inceste ? L’adoption d’un enfant par un frère et une sœur ? Pourquoi pas, en effet, « puisqu’ils s’aiment », pour reprendre l’argumentation des partisans du “mariage homosexuel” ?

     » Parole d’Église : Mgr Michel Aupetit, vicaire général du diocèse de Paris

  • 5 juillet 2012

  • [blog] En paix

    I don’t know what happens now. And that’s alrite. I don’t have any secrets I need kept anymore. There’s probably some small shit still, but you know what I mean. I was never alone, as much as it felt like it. As much as I still do sometimes. I never was. I don’t think I ever could be. Thanks. To my first love, I’m grateful for you. Grateful that even thought it wasn’t what I hoped for and even thought it was never enough, it was. Some things never are. And we were. I won’t forget you. I won’t forget the summer. I’ll remember who I was when I met you. I’ll remember who you were and how we’ve both changed and stayed the same. I’ve never had more respect for life and living than I have right now. Maybe it takes a near death experience to feel alive. Thanks. To my mother. You raised me strong. I know I’m only brave because you were first. So thank you. All of you. For everything good. I feel like a free man.

     » the Atlantic Wire : Hip Hop and Homosexuality : Frank Ocean’s Coming Out Worries Us

  • Vos commentaires

    • Le 07/07/12, Guillaume En réponse à : En paix

      Beautifull declaration of love, even if it now stopped...

      répondre ︎⏎

    16 février 2012

  • [blog] La vie plus légère

    Ce n’était pas une question, tout juste une affirmation. Pas l’ombre d’un doute dans la discussion : ma vie est plus légère. Forcément. Fermez le ban, fin de la discussion.

    Ah bon.

    J’ai bredouillé, vaguement en désaccord, réclamant plus de temps pour travailler la question, essayer d’appréhender toute la notion de légèreté de la vie avant de donner une réponse.

    Voilà quelques heures que cette question tourne dans ma tête, et plus elle tourne, plus elle me met en colère. Colère sur les clichés que véhicule cette vie nomade, colère sur les certitudes qu’ils sont si nombreux à développer à mon sujet.

    Alors je n’ai pas vraiment envie d’épiloguer sur le sujet, juste de révéler un secret.

    Si ma vie est plus légère, si je suis heureux, c’est pour une seule et unique raison : je vis la vie que j’ai choisi.

    J’ai quitté un certain nombre de contraintes, pour en trouver d’autres. J’ai abandonné certaines choses, temporairement j’espère (encore) pour les unes, de manière plus définitive pour d’autres, pour en gagner d’autres. Ce n’est pas comparable, c’est juste différent.

    J’ai mes soucis, mes contraintes, je vis pleinement dans le monde, avec ses espoirs, ses angoisses, son quotidien, ses aspirations. J’ai mes joies, mes tristesses, mes envies et mes regrets, mes bonheurs secrets et mes coups de blues, mon confort et mes inconforts.

    Mais tout ça, je l’ai choisi. La seule chance que j’ai, la seule chose qu’on peut m’envier, c’est d’avoir pris la décision, d’avoir apposé ma signature en bas de la page, d’avoir pris en main mon destin, d’avoir choisi en toute connaissance de cause.

    Non je ne suis pas privilégié ; il faut juste prendre le risque, se lancer, vivre sa vie et pas celle qu’on nous impose, accepter les contraintes. Il ne suffit que d’une chose : arrêter de fantasmer, et se décider.

  • 29 mai 2011

  • [blog] Il fait gris

    J’ai mal dormi. Le ciel est gris ce matin. Il fait frais, aussi. Je suis grognon, je n’ai pas envie de sourire.

    J’ai passé une bonne partie de la nuit à imaginer cette traversée du Golfe, que j’ai commencé à préparer - déjà !! mais il faut bien donner des dates, mêmes approximatives, à ceux qui me les demandent. Et tout d’un coup, cette réalité m’a sauté aux yeux : finis les petites croisières tranquilles du matin au soir, ces journées où on décide, ou pas, de partir. Dans deux mois, il faudra se jeter à l’eau, composer avec le temps, se lancer. Deux jours au mieux, trois plus normalement, seul, à devoir gérer le sommeil, la veille, la nourriture, bref, la vie en mer.

    Je n’ai pas peur, je sais que ce n’est qu’une question d’organisation. Je sais aussi qu’il n’y a pas de remède miracle, c’est à chacun de trouver son rythme, trouverai-je le mien ? Est-ce que je me sentirai aussi à l’aise dans ces grandes traversées que je le suis pour l’instant ? Est-ce que je tiendrai ? Est-ce que je suis vraiment fait pour ça ?

    Je suis grognon, chafouin, j’ai mal dormi en pensant et repensant tout ça dans ma tête. Et ce putain de soleil qui ne veut pas arriver !

  • Vos commentaires

    • Le 05/06/11, rouquette En réponse à : Il fait gris

      C’est normal les questions, non ? Pis d’être de mauvais poil aussi. Pis de flipper un peu aussi. Par contre, qu’il fasse moche, ça c’est pas glop. Mais la vie n’est pas si mal faite parce que moi, j’ai pas la mer, mais j’ai un temps radieux depuis des jours et des jours. Et je viens de me faire 3 jours de moto (Vosges Alsace) sous le soleil, exactement. Hé hé. Tout va bien se passer. je t’envoie un peu de soleil et un petit 25°. Et plein de bises.

      répondre ︎⏎

    • Le 02/06/11, Marge En réponse à : Il fait gris

      Trop facile ton quizz !

      Même toute grognon que je suis en ce jour d’automne (quel est le con qui s’est mis en tête de nous refiler son temps pourri, il y a quelques jours ? Hum, hum...), je suis sûre d’avoir tout bon.

      Aux 4 questions, la réponse est « Oui, bien sûr ».

      T’en aurais des plus difficiles ?

      répondre ︎⏎

    13 avril 2011

  • [blog] Une couette où ronronner

    Je suis rentré de Paris avec le secret espoir qu’elle serait là, sous la capote, à attendre, inquiète et impatiente, que je vienne ouvrir la descente, pour qu’elle se précipite à l’avant, dans son recoin. Évidemment, elle n’était pas là.

    Le lendemain, j’ai appris que la place, que j’avais négocié jusqu’à mi mois, ne m’étais plus réservée, d’un coup d’un seul. J’ai donc tout rangé, et suis allé me poser là où la capitainerie m’avait trouvé une place … à l’autre bout du port. Je ne sais pas ce qui m’a le plus énervé, de ces pratiques commerciales détestables, ou de cette certitude, bateau bougé, que Kitty ne le retrouverait pas .

    Anyway … il fallait bien finir par ranger ses affaires, et faire un peu de place. Et je suis retombé sur quelques photos prises en début de mois.

    Il pleuvait, de ce crachin que la Bretagne sait si bien produire. J’étais dehors, sous la capote, à fumer ma cigarette, Kitty comme d’habitude en profite pour sortir. Je pensais que la pluie allait la rebuter, mais non, c’était sa première il faut dire. Et elle a adoré la boire.

    Un peu plus tard, le même soir où le lendemain, elle a trouvé comment grimper sur la capote, et de là sur la bôme. Elle était joueuse ces soirs là, je me suis payé de bonnes tranches de rigolade à jouer avec elle.

    Bon en même temps, elle s’en fout sûrement, elle a certainement trouvé une couette bien confortable où ronronner :)

  • Vos commentaires

    • Le 15/04/11, marco En réponse à : Une couette où ronronner

      J’ai toujours aimé les chats pour leur esprit d’indépendance. Ils n’agissent jamais vraiment comme on le voudrait. C’est vrai que parfois on le paie cher, comme toi. D’autres fois, ils sont exaspérants de par les petits rituels qu’ils instaurent et dont on ne comprend pas toujours le sens. Mais je préfère encore ça plutôt que la totale dépendance d’un chien. Un chat d’intérieur qui goûte à la liberté choisit souvent un point de chute plus rassurant pour lui. Le gîte, le couvert et la liberté : rien de mieux. J’en ai eu 2 comme ça. Finalement, ça fait partie du jeu et c’est aussi le caractère du chat. Dommage pour toi, bien sûr, mais sans doute a-t’elle trouvé un nid plus rassurant. Essaie peut-être d’en apprivoiser un tout petit qui grandira à bord et en fera sa tanière. Va savoir...

      répondre ︎⏎

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