- Au delà d’une crise de confiance, c’est une crise de bon sens.
Mais ça fait un moment que le bon sens n’a plus court en économie.
- Aucun gouvernement ne peut prendre le risque politique de laisser couler une banque, l’épisode Lehman Brothers l’a montré.
Les journalistes et les analystes qui laissent planer le doute sont irresponsables. Paieront-ils, eux aussi ?
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Avec un coût mensuel de près de 10 milliards de dollars, il est probable que la guerre en irak doive être sacrifiée sur l’autel de l’économie, ce serait une première.
- Si effectivement, la charte du Medef sur les parachutes dorés est indexée sur le cours de bourse des entreprises (entendu sur France 2 hier), c’est d’une incalculable connerie, puisque c’est justement le culte du cours de bourse qui a amené ces pratiques, et cette crise in fine.
- La crise boursière n’a pas atteint son paroxysme
- Rien ne laisse présager un retour du bon sens ou de la confiance, aucun événement prévisible qui pourrait inverser la tendance défaitiste.
- Il va y avoir de moins en moins d’acheteurs d’immobilier (manque de liquidités), et de plus en plus de vendeurs, pour les mêmes raisons. Ce qui entraînera mécaniquement une baisse de la bourse.
- Les investisseurs - privés ou institutionnels - n’ont pas encore commencé à se défaire de leurs portefeuilles dans l’urgence … à peine parle-t-on de Dexia qui vendrait à tout prix son portefeuille pour assurer des liquidités.
- on continuera à voir beaucoup de mouvements en yoyo des bourses, jusqu’à ce que le manque de liquidités se fasse vraiment sentir, et que les investisseurs privés / institutionnels se défaussent massivement.
- L’Europe jusqu’ici fait preuve de son inefficacité et d’une cacophonie déplacée.
C’est justement l’instant où elle pourrait mettre en place une réelle politique commune que chacun agit dans son coin.
Elle pourrait s’en retrouver moribonde ou alors - toujours être optimiste - finalement se retrouver sur les rails d’une véritable union politique.
- En 1989, avec la chute du mur de Berlin, le capitalisme perdait son ennemi historique, qui le contenait plus ou moins dans une pratique raisonnable.
2008 devrait marquer la fin de la financiarisation systématique de l’économie … si on est optimiste.