Bernard Cazeneuve vient de décider de l’interdiction des kits mains-libre, en complément de l’interdiction -déjà vieille- du téléphone au portable.
C’est bien. Mais ce fut long à venir.
La FFMC -primo inter pares- a été la première à communiquer sur le danger de l’usage du téléphone portable au volant, à l’heure où tous n’avaient d’yeux - de gros yeux - et le portefeuille que pour les radars automatiques.
Début 2003 (il y a 12 ans !), nous avons mené à la FFMC Paris & Petite Couronne la première opération de sensibilisation (Place Saint Michel), à destination de tout le monde : automobilistes, chauffeurs RAPT, deux-roues motorisés, et cyclistes.
A l’époque, il y avait peu de bluetooth, peu de voitures pré-équipées, mais beaucoup de kits piétons.
Et déjà à l’époque, on commençait à voir (beaucoup trop) de deux roues, le téléphone vissé sous le casque, les inconscients !
On avait invité la préfecture de police, les officiels de la sécurité routière et de la mairie, bien sûr, aucun n’est venu. Mais on a quand même distribué 10.000 tracts & autocollants cet après midi là.
Et puis ensuite, plusieurs FFMC locales ont repris l’opération.
Il aura fallu 12 ans pour que les pouvoirs publics comprennent. C’est bien, mais que ce fut long.
Vos commentaires
# Le 08/04/15, ydikoi En réponse à : Tout vient à point pour qui sait attendre
De toute façon, le téléphone au volant est tellement rentré dans les mœurs toutes ces années que l’interdiction est très relative, oui.
Au moins, on peut dire qu’ils envoient un signal positif. Au moins :)
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# Le 08/04/15, Franck En réponse à : Tout vient à point pour qui sait attendre
Une bonne chose en effet mais ce n’est pas ça qui arrêtera tout ceux que je vois pianoter sur leur smartphones pour envoyer des SMS (et donc pas de kit main-libre), quant à contrôler effectivement, j’ai un gros doute vu que les effectifs sont drastiquement réduits depuis Sarkozy et que Vigipirate consomme beaucoup !
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