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Articles de cette rubrique

    15 octobre 2009

  • [blog] Censuré

    Après de longs échanges par mail avec le représentant de la société Caradisiac ©®™ (groupe Axel Springer), et face à une menace de procès et la volonté constante de m’imposer des modifications à mon billet, j’ai pris la décision de censurer ce billet de blog.

    Toutes les raisons de cette première (pour moi) sont expliquées ici

  • 14 octobre 2009

  • [blog] [tuyauterie] les nouveautés

    Pour ceux qui n’aiment pas les flux RSS, vous pouvez maintenant recevoir les mises à jour du site directement dans votre boîte mail.

    Pour l’inscription, ça se passe tout en bas.

    Vala.

  • 11 octobre 2009

  • [blog] Entretien d’emba...rquement

    Nous l’avions convenu au téléphone quelques jours plus tôt. Me voilà donc un samedi matin, pluvieux, à prendre le train pour le rencontrer. Voir d’un peu plus près à quoi nous ressemblions mutuellement, si la confiance qui semblait surgir au téléphone se confirmait en face-à-face.

    8h21, sortie de la gare

    J’ai évidemment mal dormi la nuit précédente, tout autant stressé par cette nécessité de séduire, sur un terrain où je ne suis pas - a priori - en position de force ; inquiet d’être déçu par ce marin qui m’avait fait forte impression au téléphone.

    Je m’endors, je ne verrai passer - brièvement - que la gare de Valence, avant de ressombrer. Je rouvre un œil à l’annonce de la première halte, et j’en profite pour descendre sur le quai fumer ma cigarette.

    11h27, Marseille

    Il m’attend à la gare avec son « amie », direction l’ancien petit village de pêcheur qu’il habite maintenant. Nous déjeunons tous les trois au bord du port. C’est un pur, qui refuse d’utiliser le moteur en cas de pétole, uniquement pour les manœuvres de port et sortir des situations d’urgence. Le pilote automatique ? Même combat, il n’est là qu’en cas de secours. J’aime ça.

    13h15, déjeuner devant le port

    Même s’il me pose quelques questions, sur ma motivation, mon passé, il monopolise la parole. Il aime ça, et est intéressant. Il connait son bateau (le cinquième) sur le bout des doigts, mais aussi la météo, la peinture sur les coques en aluminium, plein de sujets. Il peut m’apprendre beaucoup, j’aime ça.

    Il cherche beaucoup à me dégoûter, ou plutôt me montrer le côté moins romantique de la voile, le froid, la souffrance, la durée. Il parle et reparle de cette navigation quasi solitaire, où nous nous relayerons à deux pour faire - bien - marcher ce bateau, en toute indépendance l’un de l’autre, mais toute dépendance surtout. Je ne peux pas le rassurer sur une perfection que je n’ai pas, juste sur la motivation qui fait correspondre ce convoyage exactement à mes attentes actuelles. Sa copine n’a pratiquement pas participé à la discussion, elle qui ne pratique que la plage avant du voilier, et refusait qu’il fasse ce voyage seul.

    15h45, 2h à attendre

    Nous terminons le déjeuner, il me demande 24h de réflexion, ce qui me pousse évidemment dans des abîmes de réflexion : sur quoi n’ai-je pas été bon ? J’essaye de repasser notre conversation dans ma tête, voir ce qui pourrait le refroidir. Mais j’ai été franc, sur mes faiblesses comme sur mes certitudes, sans forfanterie. Je me calme, ça n’est qu’une question de confiance, ça ne dépend pas de moi. Je fais le tour du port, sous le mistral, regarde tous ces bateaux à quai qui m’évoquent le grand large. Espoir, espoir, espoir !

    16h30, face à la mer

    Il me reste deux heures à tuer, seul, avant qu’il me raccompagne à la gare. Un autre tour du port, dans l’autre sens, et je finis par me poser sur la plage. Il faut chaud, le clapot méditérannéen est fort, un grand père vient faire sa natation, pendant qu’un père entraîne son fils encore craintif à la pratique de la planche. Je rejoins le rendez-vous en avance, passant par les petites ruelles colorées du village, c’est paisible, pittoresque, moins tape à l’œil qu’un St Trop’.

    Je le retrouve, visage fermé, il ne dit presque rien, laissant son « amie » faire la conversation, et tout le long du trajet vers la gare il ne dira presque rien. Ça s’annonce mal. Je me fais discret au fond de la voiture.

    18h15, quai de la gare

    Quelques mètres avant d’arriver à la gare, il me glisse entre deux phrases que “finalement ça sera bon, Ydikoi, je te tiendrai au courant pour la date exacte”. Je ne sais pas quoi répondre, juste un “super !”, dire au revoir, et laisser éclater ma joie, intérieurement.

    Je remets mes écouteurs en arrivant sur le quai, lance la musique. Je longe la ligne de bordure de quai, Mika à fond dans les écouteurs, et je plane, vraiment.

    22h11, Paris

    Le train arrive. Je m’effondre, encore de la fatigue à récupérer. Je n’émerge que lorsque le contrôleur me secoue, en s’excusant gentiment de me réveiller. Puis quelques minutes avant Paris.

    La journée est finie.

    Je pars !!!!

  • Vos commentaires

    • Le 22/10/09, Guillaume En réponse à : Entretien d’emba...rquement

      Alors...

      1. Mika, c’est nul...

      2. Tu pars, c’est nul... As tu pensé à moi ? Hein ? Toi, tu pars, tu vis ta vie, sans penser aux autres ! Et surtout à moi ! Alors, égoiste, hein, ca perce enfin ce fond égoiste qui ne pense qu’à lui et même pas à moi ! Bordel, mais qu’est ce que tu vas aller faire là bas, loin de moi, alors qu’ici, j’ai plein de questions à te poser, des coups de mains à me donner, des conseils à me prodiguer, des bouts de codes à m’envoyer... Comment je vais faire moi ! Hein ?

      EGOISTE !

      PS : Merdum... :)

      répondre ︎⏎

    • Le 13/10/09, France En réponse à : Entretien d’emba...rquement

      Tu la trouves rassurante (question caractère) la manière du monsieur de tirer la gueule, ce qui te fait croire que c’est plié, puis de finalement te grogner que c’est bon ? C’est pour une quinzaine de jours, cela dit donc s’il n’est pas causant, c’est peut-être pas plus mal ;o)))
      Bons vents !

      répondre ︎⏎

    • Le 12/10/09, Ydikoi En réponse à : Entretien d’emba...rquement

      @françois : :-D oui, à moi les focs :-D

      @france : (kiss)

      répondre ︎⏎

    • Le 12/10/09, François En réponse à : Entretien d’emba...rquement

      ce sera donc toi le gaillard d’avant :-))

      répondre ︎⏎

    • Le 12/10/09, France En réponse à : Entretien d’emba...rquement

      Ouaip. Très contents même. Moi j’aime pas quand les gens sont vont... mais s’ils reviennent, ça va. ;o))

      répondre ︎⏎

    • Le 11/10/09, comete En réponse à : Entretien d’emba...rquement

      Ben on va dire...« super ».
      Content pour toi.
      yapuka

      répondre ︎⏎

    2 octobre 2009

  • [blog] Violation

    Toute personne allant et venant dans l’espace public doit avoir le visage découvert et porter des vêtements ou accessoires permettant aisément sa reconnaissance ou son identification.

    Est puni de deux mois d’emprisonnement et 15 000 € d’amende la violation du principe mentionné à l’article 1er. Est puni de la même peine l’incitation à violer ledit principe.

    En cas de récidive, ces peines seront portées à un an de prison et 30 000 € d’amende.

    Proposition de loi visant à interdire l’ensemble des vêtements ou accessoires
    permettant de masquer l’identité d’une personne, présentée par M. Christian VANNESTE, député.

    C’est clair, c’est net, et sans appel.

    J’ai juste du mal à imaginer l’étape suivante :

    • le port sous-cutané d’une puce RFID pour une identification immédiate ?
    • le tatouage sur la peau de son numéro de sécurité sociale ?

    (via BugBrother)

  • [blog] La France est un pays moderne

    Le plan B est donc en marche : la recherche d’un embarquement à (presque) tout prix. Bien sûr l’objectif n’est pas de partir sur la première galère venue (quoi que, vu mon patronyme ...), ni avec le premier Marin d’eau douce. Non, il y a quelques vérifications de base à effectuer, surtout le CV du capitaine. Sur le type de bateau, nombre d’équipiers et programme, par contre, les choix sont grand ouverts.

    Mais voilà, il y a un (gros) hic : je ne peux pas partir pour l’instant, je n’ai pas mon passeport. Pourtant je suis allé me renseigner, je sais tout ce qui est nécessaire et d’abord ma fiche d’état civil.

    Hop hop, ni une ni deux, puisque nous sommes dans une e-administration moderne, je vais sur dijon.fr et je fais ma demande. Et j’attends. Et j’attends. Et j’attends … (encore).

    Et voilà mon premier embarquement qui me passe de façon sûre sous le nez, avec 10 jours de retard déjà, je suis sûr de ne pas avoir mon passeport à temps.

    Pourquoi tu ne vas pas le chercher directement ? me demande Fab. Bah oui, c’est vrai ça, si l’e-administration ne fonctionne pas, pourquoi ne pas prendre le train ?

    Alors aujourd’hui j’ai pris le train. Enfin, j’ai commencé par essayer de trouver un taxi pour aller à la gare, j’étais un peu juste. Je n’ai mis qu’un quart d’heure à en trouver, fin de matinée en plein centre de Paris. Sûrement un mauvais exemple puisqu’il y en a tellement assez que leur nombre n’a pas changé depuis 1945.

    Je serai resté deux heures à Dijon, dont 3 minutes montre en main dans le bureau de l’État Civil.

    Débarqué à 13h à la gare, j’étais à 13h25 à la Mairie (qui ouvrait à 13h30), reparti à 13h33, à la gare à 14h00. Par chance, un train partait cinq minutes plus tard, et j’avais justement pris la peine de prendre un billet de train (plus cher, bien sûr) qui me permette de changer au dernier moment.
    Mais visiblement, la SNCF avait dû écrire un avenant en petit caractère, spécifiant que le changement n’était possible que dans une limite raisonnable pour les ordinateurs du système d’information, bien connu pour être réactif et performant ; puisqu’à 14h00 il m’était impossible de réserver une place dans le train de 14h05, il n’existait tout simplement pas !

    (Et puis, puisqu’on parle d’elle, une petite digression vers la SNCF et son président Guillaume Pépy, qui vient d’annoncer 500 millions de pertes : la gare de Dijon vient de passer plus de deux ans en chantier. Certes c’était pour refaire l’esplanade, qui en avait bien besoin, mais aussi de nouveaux « salons de vente », un pour le TER et un grande ligne ; et un tout nouveau relais H, grand, sublime. Mais les toilettes sont toujours en bout de couloir, deux urinoirs (dont un bâché) et trois cabines, dont deux en dérangement. C’est vieux, petit, mal éclairé, cassé et ça pue. Par contre, une belle et grosse camera de surveillance.

    C’est sûr, faire de l’argent en louant des emplacements commerciaux, c’est sûrement bien. Mais ne pas oublier que le cœur de métier, c’est l’accueil et le transport de personnes (et non de bétail), ça serait encore mieux et aiderait peut être à faire prendre le train plus souvent ?)

    Bref, voilà, ce que notre belle administration électronique n’a pas réussi à me fournir en 10 jours (ni à me tenir au courant de ma demande), je l’ai obtenu en deux fois 2h de train et 3 minutes dans un bureau.

    Mais au fond, est-ce une surprise dans un pays où les politiques ne parlent d’Internet que pour le diaboliser ?

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