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Articles de cette rubrique

    30 août 2009

  • [blog] La Bretagne, ça vous gagne

    Après la Suisse, c’était l’autre grande destination de l’été, en compagnie des Antitou, cette petite famille aux deux adolescents parfois très … ados ;-) Et ils sont géniaux ces Antitou, je les aime beaucoup. “Une semaine de vacance en famille” m’avait-elle dit, ça a été exactement ça. Une belle petite famille. Et une bien belle semaine.

    Je n’ai pas grand chose à raconter, ou plutôt je ne sais pas comment tourner ça, à part le fait que je suis tombé amoureux de cette région.
    La vue que nous avions était juste éblouissante, particulièrement dans la douce lumière du soir : le ciel, toujours changeant, le contraste entre la mer et les champs de blés tout juste fauchés, bref, c’est juste magnifique.

    Il y a la mer, d’abord, bien sûr. Pas cette espèce de mare aux canards de méditéranée, une vraie mer, des vagues, des marées, l’odeur du sel, le ressac, des courants.

    Et, je suis surpris à chaque fois, ces plages de sable fin, alors que j’imagine toujours la Bretagne comme les plages normandes de mon enfance, pleines de galets.

    Il y a ces plages déchiquetées, aux rochers torturés, rongés et façonnés par la toute puissance de l’atlantique, ces rochers qu’on devine au moutonnement des vagues à marée haute, et sur lesquels se fracasse l’écume, quand la mer est plus basse. Même les arbres sont façonnés par le vent, ils ont des formes tortueuses, et des couleurs éclatantes. C’est un spectacle vivant.

    Nous avons beaucoup tourné, tous les jours, à moto. Pas très vite, il y avait perpétuellement une tortue 125 avec nous. 100/105 km/h maximum, là on a de quoi profiter du paysage. Je ne connaissais pas ces paysages de Bretagne, juste cette campagne beaucoup plus morne, plate, de la Bretagne sud, lieux de plusieurs départs en croisière. Là, par contre, vallons, vallées, des paysages variés qui changent en un rien de temps, des bois qui laissent encore transparaître les légendes du roi Arthur.

    Bon sans ça, vous verrez en bas (ou après le saut de page, le cas échéant), y’a aussi quelques bombasses, couchers de soleil, quelques photos que je n’ai pas mis dans l’album flickr.

    Je ne suis que tenté pour l’instant, mais il est pas impossible que je reparle un peu plus de cette région dans les mois à venir.

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    28 août 2009

  • [blog] Sécurité Routière : tout est dit …

    … quand on voit comment la Sécurité Routière considère les deux-roues motorisés dans ses communiqués de presse :

    étourderie évidemment, mais bien révélatrice de leur mépris méconnaissance désintérêt incompréhension stupidité vis à vis des motards.

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    • Le 28/08/09, France En réponse à : Sécurité Routière : tout est dit …

      J’avais également noté la chose...En plein « Grenelle » du 2RM, je ne dirais pas « étourderie » mais « acte manqué ». Pour moi, c’est révélateur. Et ce genre de truc me fout en rogne, mais grave. C’est bien, ça entretien la colère ;o)

      répondre ︎⏎

    19 août 2009

  • [blog] Je ne te connais pas

    J’écoute le ressac, ces petites vagues de la marée montante qui se brisent sur les rochers. Elles annoncent, avec le changement de marée, celui du temps qui depuis une semaine, évolue deux fois par jour en suivant la mer. 

    Les feux de l’entrée du port de Douarnenez scintillent, taaac pour le rouge, tic tic pour le vert, c’est le feux du port de pêche avec sa jetée toute illuminée. A droite, les feux du Treboul, confondus dans les lumières de la ville, juste à gauche des éclats des éoliennes. L’humidité tombe, avec elle vient l’odeur du teck mouillé. 

    L’envie me prend d’évasion, d’un bateau quittant le port, seul, sur la mer, direction le grand large, l’inconnu. Se retrouver face à la nature, souveraine et majustueuse, si douce aussi, à ne penser à rien d’autre que la bonne marche du bateau, arriver à bon port. 

    L’évasion, le voyage, le vent, la vie. 

    « Je ne te connais pas », m-a-t’elle glissé dans le détour de la conversation. Elle m’a obsédé une bonne partie de la journée. Comment ose-t-elle, elle qui me connait, qui me lit ?

    C’est vrai pourtant, je ne me confie pas naturellement, j’ai besoin qu’on s’interesse à moi, qu’on me pose des questions. Et encore. Ce que certains prennent pour du dédain n’est qu’une forme de pudeur, de timidité : je ne sais pas parler de moi. J’envie tous ceux qui le font si naturellement, parfois sans qu’on leur demande rien, ceux qui savent livrer le plus profond de leur être, quand ils sont en confiance. Cette simplicité m’est inconnue.

    La nuit est limpide, pas un nuage. Le bruit des vagues se fait plus présent. Je reste là, hypnothisé par le spectacle de la nuit, des feux à éclat et des lumières de la ville. 

    Une dernière clope, je suis sur terre, pas de voile à l’horizon. Il est temps de rentrer. Demain nous allons à la mythique pointe du Raz.  

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    • Le 28/08/09, France En réponse à : Je ne te connais pas

      Pas mystérieux, secret. C’est pas intentionnel. ;o)

      répondre ︎⏎

    • Le 27/08/09, Ydikoi En réponse à : Je ne te connais pas

      je l’avais bien compris comme ça … mais je ne pensais pas être à ce point là mystérieux :)

      répondre ︎⏎

    • Le 26/08/09, France En réponse à : Je ne te connais pas

      On dirait que ça marche... ;o))

      répondre ︎⏎

    • Le 26/08/09, France En réponse à : Je ne te connais pas

      C’est ce que je voulais dire : je sais de toi ce que tu as bien voulu me dire, ce que tu laisses échapper parfois, ce que je devine ou interprète aussi. Et à un moment tu dis ou tu racontes un truc et je tombe de ma chaise et je te/me dis : je ne te/le connais pas.

      L’effet miroir*, tu connais ? C’est un truc de psy... ce que tu projettes (pudeur, timidité) se « reflète » chez ton interlocuteur. Qui ne pose pas de questions puisqu’il/elle sent que ça te gène... c’est un cercle vicieux... Prépare tes réponses parce que je prépare mes questions. T’es prévenu ;o)))

      *pas sure que ça s’appelle comme ça. Autre effet du truc, tu vois chez les autres ce qui est chez toi (ex : tu es persuadé que ton interlocuteur te racontes des cracks ou n’est pas complètement honnête parce que à sa place, dans la même situation, c’est ce que tu ferais...).

      répondre ︎⏎

    15 août 2009

  • [blog] (Grosse) tuyauterie

    Bon, il fallait que ça change, ça ne pouvait plus durer. C’est vrai quoi, ça ne faisait que quelques mois semaines que je n’avais pas touché à la forme de ce blog.

    Pour la faire courte, je voulais améliorer la manière dont mes infos apparaissent sur le blog : les billets, les photos, et les articles relevés ici ou là. Plutôt que d’avoir un flux pour ci, un flux pour ça, je voulais que tout soit une entrée de mon blog puisque les uns comme les autres représentent bien ce que je veux y mettre.

    Hop hop, un peu de poudre magique informatique plus tard, c’est fait.

    Toute photo publiée sur mon compte flickr apparaît maintenant comme un article, de même que ce qui est publié sur mon compte Delicious (et ma liste de partage Google Reader, à partir de maintenant). Ca sera plus simple pour moi, et pour vous j’espère :-P

    Le corollaire, c’est d’abord que le design du site change (un peu). Juste un rétrécissement de la page, rien de bien fondamental, et il ne devrait pas y avoir de bug. Le cas échéant, vous saurez me le signaler, non ?

    Le plus gros changement concerne les flux RSS, pour de sombres raisons techniques (la technique, c’est toujours sombre). Bref, plus de flux Général, ce flux disparaît, et vous devriez dès aujourd’hui être rerouté automatiquement sur le nouveau flux du blog.
    Donc pour ceux qui utilisaient ce flux pour suivre les commentaires (Mme Marge ?), désolé, il vous faudra vous inscrire en plus au flux des commentaires si vous voulez les suivres … bah oui, on a rien sans rien !

    Pour (l’immense) majorité des (innombrables) abonnés au flux ’simple’ du site, rien ne change, si ce n’est que vous aurez dorénavant également accès aux photos & liens web dans votre agrégateur favoris … c’est pas beau la vie ?

    Il me reste encore un petit peu de boulot (incorporer les tweets & autres friendfeed), mais on verra ça à la rentrée, parce que là c’est fissa fissa bourre-bourre. Et puis, tout ça n’est pas figé, on sait jamais, si je ne suis pas content du résultat, je reviendrai peut être à la situation précédente ;-)

    Bon, c’est pas tout, mais faut que je file, forcément j’ai fait tout ça alors que mes bagages ne sont pas prêts encore …

  • 14 août 2009

  • [blog] Suisse, ou bien ?

    Une semaine en Suisse, c’était une première hors Jura et en été. L’assurance de beaux paysages, la peur de me faire (un peu) chier. Mais je n’ai pas été déçu.

    Je les rejoins aux Diablerêts, un paysage de carte postale. Il fait grand beau, les couleurs sont saturées, les petits chalets aux fenêtres fleuries, le drapeau suisse présent partout : Heidi existe !!!

    Plus de motos que de voitures, et la question se pose aussi pour les vélos. Col après cols, ils sont là à pédaler, lentement, en sueur. Décidément c’est un sport que je ne comprends pas.

    Beaucoup de motos donc, des allemands, des italiens, suisses bien sûr, autrichiens, et français aussi. De toute sorte, mais beaucoup de harley quand même. Quelques arsouilles, mais finalement assez peu. Il est suprenant de voir que le respect du plus fragile, là bas, fonctionne. Une culture différente, un respect de l’autre plus fort, sans doute. Et une volonté politique, aussi.

    Et beaucoup d’anciens. On ne croise finalement que peu de jeunes aux sommets de cols, aux terrasses ensoleillées. Certains très anciens, même, avec une moto correspondant, tel ce papy venu déguster sa saucisse en haut du stelvio avec une Moto Guzzi qui devait avoir le même âge que lui. Tous les chromes rutilants, pièces d’origines, même la petite sacoche en cuir en guise de top case, et démarrant au premier coup de kick. Superbe.

    Les cols justement, une vraie suprise. Une vraie diversité que je ne soupçonnais pas, pas un ne ressemble à l’autre, par son approche, par sa montée, sa végétation, les paysages. Mais dans tous les cas, des routes magnifiques (si tant est qu’on ait eu le temps de regarder le paysage …), très bien entretenues, qui vont du virolo à enrouler tout souple à l’épingle à cheveux très techniques. Le tout avec plein de chicanes mobiles voitures qui mettent un peu de piment ;-)

    Mais décidement le plus impressionant aura été le col du Stelvio, entre Italie et Suisse, qui culmine à 2700 mètres. Ca devait commencer un peu comme ça :

    mais finalement ça s’est plus passé comme ça :

    http://www.youtube.com/video/EuLRXaenhGs

    sauf que nous, on avait pas toute cette place pour prendre les épingles à cheveux, trop de voitures et de cyclistes. Et ça nous a bien aidé à mettre une belle trempe à ces deux petites japonaises, qui ne s’attendaient pas à tant de la part d’une teutonne aussi obèse ;-)

     

    Col du Stelvio

    Il faut dire que ce col est une tentation à lui tout seul. Pour notre dernier jour de route pure, on avait décidé de le faire plutôt à la cool. Mais quand on a vu les deux phares nous coller au cul dans le premier virage, à la même seconde, Beee sur sa 1200 GS et moi avons eu le même réflexe : pour une fois que nous avions de quoi arsouiller un peu, il était hors de question qu’ils passent, surtout sur ce col à 2700m.

    Col de l’Albula

    Ce n’est pas le plus beau des cols, mais le plus impressionant assurément, avec son dénivellé et ses épingles à cheveux. J’ai préféré l’Albula, même s’il tourne moins, mais assurément le plus diversifié, le plus vert, le plus … romantique.

    Et puis entre les cols, il y a les vallées bien sûr, toutes différentes bien sûr. Mais la plus extraordinaire aura sans doute été celle de Curon Venata, à la frontière suisso-italo-autrichienne, une vallée transformée en barrage dans les années 50 (un projet initialement lancé par l’Italie Fasciste), engloutissant au passage un village du XIVe siècle.

    Et puis les Suisses … les alémaniques qui visiblement prennent un malin plaisir à ne comprendre que leur dialecte ; les francophones qui tapent sur les alémaniques ; mais au final des gens sympathiques, qui nous ont fait passer une dernière soirée, dans un chalet surplombant la vallée de Gruyère, à déguster une raclette au vacherin fribourgeois … miam !

    Le reste de photos, comme d’hab, sur flickr … et la toute fin qui interviendra dans une semaine, après mon retour de la bretagne bretonisante.

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