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    13 juin 2009

  • [blog] Le sceau de l’infâmie

    Il y a cinquante ans, peut être un peu plus, la sœur aînée de Mamandikoi s’entichait d’un homme de vingt ans son aîné. Elle alla au mariage, malgré les injonctions de ses parents : il était plus vieux qu’elle, professeur de philosophie, communiste. Mais surtout divorcé.
    « Tu resteras toujours notre fille. Mais si tu te maries avec lui, sache que tu ne seras pas bienvenue dans cette maison avec ton mari. Tu pourras revenir, mais seule ». Elle n’y a, évidemment, jamais remis les pieds.
    Cinquante ans après, ma mère et elle ne se parlent qu’une fois par an, pour son anniversaire.


    Il était évident qu’il ne fallait pas amener le sujet de front. Presque autant j’imagine que nous ne pourrions l’éviter longtemps.

    Ca n’est qu’au détour d’un sujet à la noix - les vacances d’été - que j’ai pu placer Tudikoi dans la conversation. Puis tout doucement, quitte à parler de lui et de ses enfants, est venu son divorce-à-venir.

    Je les ai laissé parler, je voulais comprendre, aller au fond de leur pensée. Mais ils sont restés très … neutres, parlant des enfants, de son émotion à lui, de leur espoir à peine mort que les choses finissent par s’arranger, qu’il fasse ce qu’il fallait pour.

    J’ai donc mis les pieds dans le plat. Avec beaucoup de précautions. En tournant ma langue non pas 7 fois, mais 20 bonnes secondes dans ma bouche. « Vous savez, je pense que TuDikoi et moi, on est assez proche sur ce plan là, et probablement s’il était ému, c’était autant pour des raisons factuelles, que des raisons inconscientes, ce que le divorce évoque en nous ».

    Face à leur apparente incompréhension, il fallait bien que je précise un peu plus :
    « il va falloir qu’il se fasse déjà à l’idée d’un nouveau départ après 20 ans de mariage, leur échec, les enfants, les accompagner, leur expliquer … ; et puis il va devoir affronter le regard des autres, et ça lui fait peur »

    Le regard des autres ? Quels autres ? et quel regard ? « dans notre … édu esprit, enfin, surtout dans le sien, moi je l’ai évacué il y a pas mal de temps, dans son esprit, je crois que j’ai bien compris ce qu’il m’a dit à demi-mots, le divorce, il y a quelque chose d’infamant dans le regard des autres ».

    Papadikoi, le nez dans son assiette, s’applique à décortiquer son os de poulet. C’est elle qui continue : « oh, infamant, c’est un petit peu trop fort quand même … (silence, pendant que je digère le "un petit peu") et puis, après tout, il a quand même rompu sa promesse de fidélité ».

    « Sa promesse de fidélité ? A ce que je sache, il divorce, il ne vous a pas annoncé qu’il baisait à droite à gauche !? »

    « Oui, mais enfin, Ydikoi, on est dans une société où tout le monde dit que c’est très bien, où la télé nous abreuve d’images d’enfants divorcés en nous faisant croire que ça ne change rien, il n’y a plus personne qui y voit quelque chose de mal, hélas … » c’est tout Papadikoi, venant au secours de sa femme en difficulté, avec des arguments à l’emporte-pièce, lui qui ne regarde jamais la télévision - sauf, de temps à autre, le journal de TF1, ce que je lui fait remarquer.

    « Pourtant, vous auriez pu sauter sur votre chaise quand j’ai prononcé le mot “infamant”, et vous ne l’avez pas fait, il n’y a aucune raison que vous soyez les seuls »

    Elle rebondit sur son argument « Tu sais, nous avons encore quelques amis, mais plus beaucoup, quand on parle de divorce qui nous disent “oh nous, on a de la chance, on est encore épargné par ça » … et changea de conversation.

  • 12 juin 2009

  • [blog] la chape de plomb

    Je ne me doutais pas que cela irait aussi vite.

    Hier après midi, je retrouve sur mon téléphone un message d’EllediKoi, une voix terne, triste « salut Ydikoi, c’est moi … enfin … voilà, je voulais parler avec toi de tout ça … Je t’embrasse ». Je réécoute le message pour être sûr, mais elle ne dit pas à quoi ce tout ça se rapporte … forcément de Tudikoi.

    Je l’ai rappelée dans la soirée. Je la dérange un peu, elle est occupée, elle aurait aimé, je le sais, pouvoir parler tranquillement, ça sera plus bref. Elle est d’une tristesse infinie, comme si un membre de la famille venait de mourir, ne comprenant pas que Tudikoi n’ait pas fait ce qu’il fallait pour sauver son mariage « Tu sais, je suis une femme … je peux te dire … s’il avait vraiment voulu, il aurait fait ce qu’il fallait … ». Je n’ose pas demander plus d’explications, je n’aime pas m’étendre sur ma méconnaissance totale des mécanismes de fonctionnement féminins.

    Mais c’est clair pour elle, au delà de toutes les raisons qui ont mené à ce naufrage, le mariage aurait pu être sauvé, il aurait du le sauver. J’essaye de montrer les choses de manières positives, que Tudikoi semble déjà beaucoup évoluer, et qu’il pourra peut être grâce à tout ça, être enfin bien dans ses baskets et dans sa vie une fois cette épisode passé. Elle dit d’accord, mais sa voix dit le contraire : une tristesse infinie, profonde, dramatique.

    Ce matin, c’est MamanDikoi qui m’invite à déjeuner. Je crois que c’est la première fois de ma vie que je l’entends dire « Non, ça ne va pas, pas très bien » d’une voix lasse. Je sais la raison bien sûr, mais forcément je dois demander pourquoi : « Eh bien, tu le sais, Tudikoi t’a téléphoné … voilà, c’est suffisant »

    Je le sens bien, depuis le temps que je travaille avec le docteur Krollspell, une grande partie de la réflexion que j’ai depuis quelques mois tourne autour de cette idée que beaucoup des idées, des conceptions que je peux avoir ne sont que des constructions personnelles, déformant la réalité passée par un filtre inconnu - que je découvrirais, ou pas.

    Je savais, au fil des discussions avec Tudikoi, que le passage serait délicat pour lui : nous n’avons que peu d’écart, notre éducation est donc de la même époque, j’ai entendu les mêmes discours lénifiant sur le divorce, nous avons des filtres en commun. Mais au fur & à mesure de ses discussions familiales, qu’il me faisait passer ce message que « on peut tout leur dire, ils écoutent, les parents », une partie de moi avait envie de croire à une évolution possible.

    J’avais encore quelques réticences bien sûr : le divorce n’est que (si on peut dire) l’acheminement d’un processus fait à deux personnes, en aucun cas une représentation de ce qu’est intrinsèquement aucune des deux parties prenantes. Alors que dans mon cas, il s’agit bien de qui je suis, ce qui (pour partie) me défini.

    Ainsi, la vision que pourrait avoir ma famille de mon homosexualité, sans être forcément très positive, préjugés obligent, ne serait pas aussi terrible que ce que je crains. Et, petit à petit, je me fais à l’idée, à l’envie presque, de mettre les choses à plat, et casser des années de cloisonnage pour tout mettre à jour.

    En deux coup de fil, j’ai eu tout d’un coup l’impression que l’ouverture qui commençait à se faire dans le toit, montrant le début d’une éclaircie radieuse, vient de se refermer brutalement, et le toit de s’affaisser, tel une chappe de plomb.

  • Vos commentaires

    • Le 13/06/09, France En réponse à : la chape de plomb

      Heu... c’est pas comme ça qu’on dit ?
      Si je veux vraiment avoir l’air branché, faut que j’utilise le bon mot. :-D

      répondre ︎⏎

    • Le 13/06/09, Ydikoi En réponse à : la chape de plomb

      @france : tu reconnais un “squatteur de blog” toi maintenant ? waow, branchouille ;-)

      @guillaume : merci :)

      répondre ︎⏎

    • Le 12/06/09, walkmindz En réponse à : la chape de plomb

      — modéré —

      répondre ︎⏎

    • Le 12/06/09, France En réponse à : la chape de plomb

      C’est parce que tu n’utilises pas la bonne métaphore... le toit, qui s’écroule en plus, c’est trop définitif. Ton docteur Krospell te conseillerait plutôt celle de la porte qui s’entrouvre. Elle se referme, mais elle se réouvrira peut-être.

      walkmindz, je crois que c’est un squatteur de blog... Je l’ai déjà vu ailleurs. Un coucou. Pas glop.

      répondre ︎⏎

    • Le 12/06/09, Guillaume En réponse à : la chape de plomb

      Euh... 2 choses... La première, c’est « courage ! »... Pour la situation décrite et surtout, sur les conséquences qu’elles auront pour toi, sur tes filtres (Je suis étonné que tu ne les découvres que maintenant ! Ou alors, tu les niais ?). Et je suis là, quand tu veux pour en parler (Même si... mais pourtant ce n’est pas qu’une invitation de politesse...)

      La deuxième est que je pense que le premier commentaire de walkmindz ne devrait pas être là... Enfin, je crois...

      ++

      répondre ︎⏎

    11 juin 2009

  • [blog] C’est (presque) fait

    Je raccroche tout juste.

    Il m’a coincé sur skype, au moment où j’allais me coucher : « dis moi ydikoi, je peux t’appeler, là, dis ? » … je me suis douté, au vu de l’heure, que ce n’était pas pour parler de la pluie ou du beau temps. Non, j’ai su immédiatement qu’il avait quelque chose d’important à me dire, et j’ai tout de suite pensé à Papadikoi ou Mamandikoi.

    Nous avons commencé par les banalités d’usage « tu vas bien ? » - « oui et toi ? Pas encore couché à cette heure ? »« Nan … toi non plus d’ailleurs, tu te couches bien tard … »

    Et puis il s’est râclé la gorge, le moment était là.

    « Tu sais, je voulais te dire … (raclements de gorge) enfin … euh … j’ai dîné avec les parents … (raclements de gorge) et je leur ai dit … enfin … euh … »

    Je l’imaginais, debout, faisant les cent pas dans son salon, luttant entre sa raison et sa volonté « vas-y Tudikoi, il faut lui dire, lance toi » d’un côté, et de l’autre, cette éducation qui fait que « Non ! On ne dit pas ces choses-là ! ». Un combat que je connais, trop souvent, tellement bien que je sais comme c’est dur pour lui de lâcher le morceau.

    « Enfin voilà quoi, Elle a consulté un avocat, moi aussi, on va divorcer ».

    C’est sorti presque d’une traite. Il est libéré, et on en parle, longuement, de ses craintes sur le déroulé, son attitude, ses enfants, son soulagement dans un sens, mais aussi sa tristesse, perceptible dans sa voix.

    Et puis on a parlé des parents, et il a insisté - lourdement - sur le fait qu’il avait beaucoup hésité à leur dire, et qu’ils avaient écouté ça, tranquillement, comme des parents. (Tiens, un air connu). Et puis, plus tard, il a encore insisté « Tu sais ydikoi, je voulais te dire, c’est une chose importante, on peut tout leur dire, ils écoutent, les parents ».

    Vicieusement, je lui ai demandé d’être plus précis, que j’entendais bien qu’il me disait ça pour la deuxième fois sans comprendre encore à quoi il faisait référence. « A rien en particulier …(raclements de gorge) … je te fais partager mon expérience, c’est tout …(raclements de gorge) ». Et encore une fois, il m’a dit combien il avait pu craindre cette discussion avec eux, et comme cela avait été facile, preuve qu’ils pouvaient tout entendre.

    J’entends bien là où, au travers de son expérience, il veut m’amener.
    Mais d’une part, je n’ai rien envie de lui dire pour l’instant. Puisque lui semble en avoir, des envies, qu’il les dise de manière franche, voire en posant des questions précises.
    Et ce moment venu, je discuterai avec lui des conceptions respectives du divorce (civil, temporel) et de l’homosexualité dans notre éducation, le ressenti que nous en avons, et nos parents.

    Et peut être surtout que ce jour là, il sera tellement passé d’eau sous les ponts que le sujet ne sera plus d’actualité.

  • 8 juin 2009

  • [blog] a (pas) voté !

    Il faut bien dire, cette élection ne m’a jamais passionné. D’aussi loin que date ma conscience « politique », je fustige cette europe ni vraiment fédérale, ni vraiment des nations, qui se construit sur l’économie et autour de frontières géo-politiques plutôt que sur une vision politique et des valeurs communes.

    Tous les cinq ans, on nous demande de voter pour un parlement dont tout le monde sait qu’il n’a aucun (ou peu) de pouvoir face à une commission ultra-puissante et un conseil des ministres à peine moins puissant L’histoire hadopi/paquets telecom en a donné très récemment un bel exemple.

    Pour autant, il y a toujours eu deux religions fortes dans la famille Dikoi. L’officielle, bien sûr, la seule qui vaille, forcément. Mais aussi la républicaine : on ne manque pas une élection, quoi qu’il arrive, on vote.

    Lors de mes années dans les terres montagneuses, je m’étais bien sûr inscrit dans le consulat national. Au départ pour y voter, mais ensuite, muté à près de 1200 kilomètres, j’avais fait une procuration permanente pour voter à Clochemerle.

    Bref, en vingt ans, je n’ai jamais manqué une élection.

    Jusqu’à ce 6 mai 2007. J’avais fait les 300 km la veille de l’élection, ne sachant pas comment voter. Je savais que j’allais faire un vote contre l’inéluctable, mais je ne savais pas comment l’exprimer, à part qu’un vote blanc était inacceptable, puisque non comptabilisé. Alors que j’étais sur place, sans aller à la pêche ni à la plage, je m’étais abstenu, en conscience :

    Faire le choix de l’objection de conscience, c’est encore porter une part de responsabilité et estimer que les deux candidats sont également et gravement inadéquats à cette responsabilité.
    Mgr Barbarin, cardinal archevêque de Lyon

    C’était un cas isolé, que j’espère ne jamais avoir à renouveler. Je ne l’ai pas aimé, ce (non) vote.

    Aussi, tout peu passionné que j’étais par cette Europe là, il était hors de question pour moi de ne pas participer à l’élection ce week-end. Mais je ne voulais pas, pour autant, faire les 600 km dans la journée pour déposer un bulletin dans l’urne, bulletin qui n’aurait été que de dépit, et non d’espoir. Alors j’ai choisi l’option de facilité, la procuration, grandement facilité depuis quelques années (et heureusement).

    Cette année, on nous assurait pouvoir déposer sa procuration jusqu’au vendredi 6 juin, dans le commissariat ou tribunal d’instance de son arrondissement (à Paris). J’y suis allé le jeudi, conscient que c’était juste pour l’envoi de la procuration. Et j’ai prévenu Tudikoi que je lui demandais de voter en mon nom, et lui ai donné mes instructions.

    J’avais donc la conscience claire : devoir électoral rempli ; tout en en ayant pas grand chose rien à faire : l’Europe ne va pas beaucoup évoluer quel que soit le nouveau parlement, et la preuve la plus évidente de cet immobilisme, Manuel Barroso que je ne supporte pas, sera presque dans tous les cas réélu.

    Et dimanche soir, Tudikoi m’a envoyé un sms : la procuration n’était pas arrivée. Probablement comme pour la dizaine de personnes qui était avec moi au Tribunal d’instance. Donc il n’a pas pu voter pour moi.

    Franchement ? Quand je vois le nombrilisme de tous ces politiques qui parlent de leur victoire, ou de la défaite des autres alors que près de 60% des électeurs n’ont pas voté ; je m’en fous.


    Edit :
    Comme d’habitude dans le scrutin, l’abstention n’est pas prise en compte. Il est temps de corriger cela avec un coup d’arithmétique, et ça change radicalement la perspective :

    • Abstention : 59,4%
    • Majorité Présidentielle : 10,8%
    • Parti Socialiste :6,4%
    • Europe Ecologie : 6,3%
    • Mouvement démocrate : 3,3%

    (piqué chez Tristan Nitot)

  • Vos commentaires

    • Le 11/06/09, Guillaume En réponse à : a (pas) voté !

      Argh ! « Ydikoi m’a tuer » !

      eurkkkk...

      répondre ︎⏎

    • Le 11/06/09, Ydikoi En réponse à : a (pas) voté !

      boaf … je rends juste à César … tu as pas oublié j’espère ?
      Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. (Matthieu, XXII,21).

       :-)

      répondre ︎⏎

    • Le 11/06/09, Guillaume En réponse à : a (pas) voté !

      Bon, c’est pour me fâcher ?

      Mgr Barbarin, cardinal archevêque de Lyon

      Nan mais, un curé parler de vote républicain !

      Passons...

      Je te rejoins sur la passion du vote de cette année, ou l’absence de passion. Tu es plutôt comme moi, un être social (Désolé de te le dire !), avec des convictions. Ces mêmes convictions qui font qu’on s’engueule, mais qu’on se retrouve après...

      J’ai un profond malaise politique depuis plusieurs mois, et ce n’est pas qu’à cause de ma carte actuelle, mais c’est plus global.

      A suivre

      PS : Et que ton abstention ne se reproduise pas !

      répondre ︎⏎

    5 juin 2009

  • [blog] l’envie d’avoir envie

    Le spectacle d’hier soir était assez indigne. Indigne de deux personnalité politique de premier rang, qui prétendent défendre des idées autrement plus élevées ; de la politique, tout simplement.

    Ajouté au spectacle lamentable (christine albanel ou nadine morano en son de bons exemples d’actualité) que donnent les autres politiques, ça ne donne pas envie de s’y intéresser ;

    Mais nul besoin d’aller si haut, le tissu associatif regorge aussi de ces moments où on en arrive à se demander « à quoi bon tout ça » ?

    Des militants impliqués qui se positionnent ouvertement contre toute forme de discriminations déclarent pourtant que les militaires, ce ne sont pas des motards comme les autres ;

    D’autres, tout aussi impliqués, refusent ce principe de solidarité qu’ils entendent mettre en place dans la société, ne voulant pas partager leur moyen financier avec les « feignants » ;

    Quand la première réaction, spontanée, d’un type intelligent est de traiter d’aigri un de ses amis (?) qui ose exprimer un sentiment (un peu) désabusé ;

    Quand la vision de la démocratie consiste à accuser ses élus d’avoir perdu leurs valeurs, en lieu et place de débat ;

    Quand ces mêmes thuriféraires de la morale se gardent bien d’intervenir dans le débat quand ces valeurs sont ouvertement foulées au pied, préférant laisser ce rôle à ces mêmes élus qu’ils accusent en parallèle ;

    Quand une élection se joue sur le seul pathos, sans programme politique ni aucun débat possible, alors que les conséquences sont connues de tout le monde, parce que déjà vécues maintes et maintes fois ;

    Alors oui, on peut avoir envie de crier (plus que chanter) :

    Qu’on me donne l’envie !
    L’envie d’avoir envie !
    Qu’on rallume ma vie !

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