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Articles de cette rubrique

    19 juillet 2013

  • [blog] CUCH : cathos unis contre l’hétérosexualité

    Le dernier délire en date de P. Ariño « essayiste (autoproclamé) de l’homosexualité ».

    On peut juger trop sévères les législations qui condamnent l’homosexualité, mais on ne peut pas les qualifier de discriminatoires. Incriminer un acte n’est pas discriminer les personnes qui éprouvent le désir de le commettre puisque l’acte en question est réprimé aussi bien pour celles-là que pour les autres.

    (…)

    Mais si réprouver la pratique d’actes génitaux entre personnes de même sexe, c’est être « homophobe », alors n’ayons pas peur de nous faire traiter de la sorte. De même, beaucoup (les chrétiens en particulier) devront alors assumer leur « adultérophobie », leur « violophobie », leur « pédophobie », leur « masturbophobie » ou encore leur « incestophobie ».

    (…)

    Or, nous ne sommes pas des animaux sauvages mais des êtres doués de raison. En tant que tels, nous éprouvons tous des désirs divers et variés que nous sommes libres de mettre en pratique ou non. Tous les êtres humains, en effet, sont sujets à des pulsions qu’il est parfois bon de ne pas assouvir.

    (…)
    Pourtant, de nombreux exemples montrent encore que le droit protège le corps humain certes contre autrui, mais aussi vis-à-vis de soi-même, de manière à ne pas suspendre la protection des personnes à leurs volontés individuelles.

    Le principe d’indisponibilité du corps humain, par exemple, fonde l’incrimination de la gestation pour le compte d’autrui ou encore celle du proxénétisme. Plus généralement, il protège le salarié en matière de droit du travail (le consentement d’une personne ne permet pas à son employeur de la faire travailler dans n’importe quelles conditions). Le droit à l’intégrité physique, quant à lui, est souvent garanti indifféremment du consentement de la victime (consentir à se faire couper un bras sans nécessité médicale n’exonère pas l’auteur des faits de sa responsabilité pénale).

    Pour s’en tenir au domaine des actes sexuels entre personnes majeures mutuellement consentantes, notons que les législations nationales de nombreux États occidentaux appréhendent clairement les pratiques incestueuses en droit pénal, tantôt comme infraction sexuelle, tantôt comme infraction contre la famille. C’est le cas de l’Allemagne, de l’Angleterre, des Pays de Galle, de l’Autriche, de l’Italie, de la Suisse ou encore du Canada. Indépendamment de la question de savoir si ces incriminations sont justes ou non, il n’y a là aucune discrimination « incestophobe » et il ne semble d’ailleurs pas que cela soit massivement dénoncé comme tel.

    « Homo » et « hétéro », il les créa : lumière sur les dogmes de l’impérialisme LGBT (par Victor Rességuier), publié par Philippe Ariño

  • Vos commentaires

    • Le 27/07/13, Bertil En réponse à : CUCH : cathos unis contre l’hétérosexualité

      La virulence homophobe d’un certain milieu catho très marqué à droite est a son max. C’est triste et puis logique. L’opportunisme politique ou social -voir commercial- d’arino comme Boutin, Bourges etc ne va pas durer, car il ne repose pas sur un socle populaire. Les églises restent vides, les vocations ont encore chutées cette année. Une sorte de baroud de desonneur avant faillite.

      répondre ︎⏎

    • Le 19/07/13, Jako En réponse à : CUCH : cathos unis contre l’hétérosexualité

      Drôle ce gars que j’ai connu punk rebelle (Victor, pas Ariño) et qui depuis trois mois m’envoie des messages pour manifester devant le Grand Orient de France pour « protester contre les inspirateurs de la déconstruction et de l’embrigadement idéologique des enfants ». Rien que ça ! :)

      répondre ︎⏎

    5 juillet 2013

  • [blog] Une vie

    C’était il y a un an, tout juste. Je revenais en France, de manière impromptue un séjour de vacances se transformait en retour définitif. Avec quelques mois d’avance, ma vie ressemblait à cet été sans soleil, en plus pluvieux, en plus nuageux, en plus noir, irrémédiablement différente, avec “ce petit truc en plus” qui change tout.
    Un an. On croit mourir, on se découvre juste mortel. On croit la vie finie, elle est juste nouvelle. On se croit perdu, mais le brouillard fini par se lever, un jour.

    L’année se termine, en ce début d’été. Doublement, puisque bel ami ce week-end a trouvé son nouveau maître, et part pour de nouvelles aventures, sur un nouveau terrain de jeu.

    Cette nouvelle année ne pouvait pas mieux commencer.

  • Vos commentaires

    • Le 06/07/13, ydikoi En réponse à : Une vie

      ça tombe bien, les résultats du bac français ne sont pas encore tombés, tu peux encore choisir la dissertation sur le thème « une vie », ou alors le commentaire de texte

      répondre ︎⏎

    • Le 06/07/13, Paumé En réponse à : Une vie

      Je ne comprends pas le titre de l’article ?

      répondre ︎⏎

    30 juin 2013

  • [blog] Fin de « race »

    Voilà l’article le plus intéressant que j’aie lu sur ce sujet qui me laissait de marbre, et me rend tout autant irrésolu après l’avoir lu

    Réduire la race à la biologie, ce serait oublier la dimension sociale de ce terme, et ses terribles conséquences. L’esclavage, le colonialisme, l’eugénisme et l’extermination des juifs par le nazisme.

    Ce serait aussi oublier que le besoin d’ordonner la diversité humaine s’est toujours accompagné de sa hiérarchisation. Et que le mot « race » a vite trouvé ses corollaires, « inférieure » et « supérieure ». Une réalité historique que la France connaît d’autant mieux qu’elle fut une des grandes puissances coloniales du monde occidental.

    Au XIXe siècle, la plupart des Européens croyaient à la supériorité de la race blanche. La République française comme les autres. Sans cette conviction, la colonisation aurait-elle seulement été possible au pays des droits de l’homme ? (…)

    Symbole puissant pour les uns, cache-misère pour les autres, la suppression du mot « race » de nos textes fondateurs soulève plus d’interrogations qu’elle n’apporte de solutions. C’est son mérite, mais aussi sa faiblesse.

    [LeMonde] Fin de « race »

  • 21 juin 2013

  • [blog] L’ADN et la gauche

    Autre infraction retenue, le fait de refuser de fournir ADN et empreintes digitales à la police est passible d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende. C’est la gauche qui a mis en place les premiers prélèvements biologiques en 1998, sous l’égide d’Elisabeth Guigou, alors garde des sceaux, dans le contexte de l’affaire Guy Georges. D’abord réservé aux criminels sexuels, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) est étendu en 2001 aux crimes et à certains délits.

    Mais à l’époque, on ne recensait les empreintes biologiques des personnes condamnées et de certains mis en cause que sur ordre du juge d’instruction ou du procureur, et le refus de s’y soumettre n’était pas pénalisé. C’est en 2001, dans la foulée des attentats du 11-Septembre, qu’une loi de sécurité quotidienne (LSQ) sanctionne le refus. En 2003, la loi pour la sécurité intérieure de Nicolas Sarkozy l’étend aux petits délits (vols, outrage à agent, insultes...), et permet à un officier de police judiciaire d’ordonner seul le prélèvement, qu’il n’est désormais plus permis de refuser.

    Comme le rappelait le journaliste spécialiste des libertés numériques Jean-Marc Manach, ces lois successives ont fait exploser le nombre de personnes fichées au Fnaeg : de 3 224 personnes fichées en 2002, dont 65 % de personnes condamnées, on est passé à plus de deux millions, dont 80 % sont « mises en cause », donc considérées innocentes.
    [LeMonde.Fr] Manif pour tous : « Nicolas », condamné sur la base d’un arsenal de lois récentes

  • 1er juin 2013

  • [blog] Le discours de Philadelphie

    Je ne me souvenais pas avoir gardé une sauvegarde de ce vieux blog, qui reprenait peu ou prou toute ma prose, bonne ou mauvaise, que je traine depuis maintenant plus de quinze ans sur le net.
    Je suis tombé dessus, un peu par hasard, une fois bel ami vidé, et son informatique rapatriée. Alors je l’ai remis en ligne, pour mémoire, et je me suis mis à (re)lire, ce bon et ce moins bon.

    Et je suis retombé sur ce billet, évoquant ce “discours historique” d’Obama sur les races, à Philadelphie en mars 2008, en pleine (première) campagne présidentielle, citant une remarque d’Otir [1]

    Il était grand temps d’entendre quelqu’un, avec éloquence certes, et émotion sincère, présenter en toute simplicité toutes les données du problème racial à l’heure d’aujourd’hui, être capable d’embrasser dans un même mouvement l’histoire passée douloureuse, la capacité à changer d’une nation, et toutes les légitimes souffrances, peurs exprimées ou non dites, de toutes les catégories qui constituent les citoyens d’un pays libre. Il y avait fort longtemps que je n’avais pas entendu quelqu’un dire avec des mots qui me touchent profondément ce que j’ai toujours voulu défendre et prôner, l’inclusion des différences, le respect des souffrances, et la capacité de résilience de chacun.
    Alors je suis allé revoir la video, pour me souvenir des raisons de ces commentaires laudateurs, et de mon approbation à cette vision.

    Bien sûr il parle des races, et des Etats Unis, mais je n’ai pu m’empêcher de le trouver encore et toujours juste, aujourd’hui, dans notre pays, encore plus après le débat sur l’ouverture du mariage aux couples homosexuels.
    Enjoy.

  • Notes

    [1tiens, un blog oublié, qu’il me faut donc remettre en blogroll

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