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    18 février 2010

  • [blog] Un tour au genius bar

    Donc, Fast&Furious est tombé en panne. Ralentissement, disque dur invisible, il flanchait, de plus en plus. J’ai donc pris rendez vous à l’Apple Store, au genius bar.

    Il faut (un peu) chercher pour trouver la page correspondante sur le site d’Apple, la prise de rendez-vous est ensuite simplissime : trois étapes pour sélectionner son matériel (mac, iphone ou ipod), choisir le créneau, et finalement laisser ses coordonnées. C’est bien foutu, vraiment.

    Une fois sur place, ce n’est pas tout à fait le même constat. Je me présente auprès d’un des trois vendeurs qui vérifient avec leur ipod touch le rendez-vous, il y a la queue. Et puis j’attends. Les gens vont et viennent, les “génies” ont un peu l’air débordé, les gens viennent s’asseoir au bar sans ordre apparent, au point de donner l’impression de se faire sans cesse griller la politesse. C’est dommage, il suffirait sans doute d’un chouilla d’organisation.

    Au bout d’un moment (25 min de retard quand même, dans mon cas), un des vendeurs vient me chercher, il ne me reste plus qu’à sortir l’engin de son carton, et le poser sur le bar. A ce niveau là, quelques conseils pour les suivants, c’est du vécu ;-)

    1. venez avec une souris propre (il faut venir avec souris et clavier), parce que ça le fait vraiment pas, sinon
    2. si vous avez le temps avant la panne, changez votre mot de passe, on vous le demandera.
    3. pensez à écrire sur papier, assez précisément, les symptômes de la panne. Une fois sur place, on en oublie forcément la moitié.

    Après à peine dix minutes sur place, le “génie” a constaté que l’ordinateur s’allume, y compris quand il utilise un disque dur externe pour booter. Il remplit son rapport, assez sommaire, qu’il me fait signer. “Dans cinq à sept jours, pas avant”. C’est propre, rapide, aimable, sans plus. Ils sont tous à la bourre, et ça se sent.

    A peine 24h après, je reçois un appel de l’Apple Store : Fast&Furious est déjà prêt, disque dur changé ! Retour sur place, de nouveau l’attente, et puis finalement l’iMac est déposé sur le comptoir. Hasard ? Celui qui remplit la paperasse (et me fait payer) est celui qui a réparé l’ordinateur. Je ne crois pas à la panne “disque dur”, je lui explique, il me parle des contrôles qu’il a effectué, la panne qu’il a rencontré. C’est sympa, et d’ailleurs il est très gentil, ce “génie” là : souriant, aidant, patient, à l’écoute ; ça change du précédent.

    Une bizarrerie cependant : lorsque je me suis présenté à l’hôtesse d’accueil, elle m’a demandé ma carte d’identité avant d’aller chercher l’ordinateur dans la remise. Le “génie” qui s’est occupé de moi ne m’a rien demandé ensuite, pas plus que les vigiles à l’entrée. Je me demande encore où est la logique …

    Bilan de l’expérience :

    • une facture de plus de 200€, là où le disque remplacé est vendu entre 50 et 60€ dans le commerce … ça fait cher de l’expertise, mais :
    • c’est du service Apple, donc tarification Apple
    • il faut bien donner une motivation de prendre Apple Care, j’imagine …
    • le Genius Bar s’est révélé très rapide, et (a priori) compétent.
    • les mecs (et nanas) sont débordés, un revendeur agréé sera peut être recommandé en cas de véritable urgence
    • les sauvegardes sur TimeCapsule, c’est de la tuerie ! C’est long à remettre sur l’iMac, mais c’est impressionnant de facilité et d’efficacité.
    • on reçoit sa facture en copie dans sa boite mail, si on l’a donné. Malin.
    • dans ce cas, aussi, une demande de feedback est envoyée dès le lendemain. Malin, et fidélisateur. Du Apple, tout craché.
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    • Le 18/02/10, Ydikoi En réponse à : Un tour au genius bar

      Mac ou PC, je suppose que quiconque s’y connait suffisamment pour se lancer dans un changement de DD (ou, déjà, pour faire le diagnostique idoine) opterait pour cette démarche.

      A chipoter sur les prix, il conviendrait sans doute d’aller juste derrière Surcouf, plutôt que dedans. Et mine de rien, à 58€/pièce, tu en es déjà à près de 180€ dépensés en disque dur cette année ;-)

      Ensuite, les querelles de clocher, c’est intéressant …quand on s’intéresse aux clochers :-)

      répondre ︎⏎

    • Le 18/02/10, Denys En réponse à : Un tour au genius bar

      Moi, quand un disque dur tombe en panne sur mon PC, je vais chez Surcouf (c’est le plus près) pour en acheter un autre, et ça me coûte 58 euros (plus dix minutes d’attente parce que le lundi matin, chez Surcouf, y’a la queue aux caisses). C’est super, les Macs.
      Mais à moi aussi, ça me permet de faire un billet.

      répondre ︎⏎

    11 février 2010

  • [blog] Il fallait bien que cela arrive … un jour

    Mon premier mac, je l’ai touché en 1982, c’était celui de mon père, un Apple II c, sur lequel il avait installé visicalc pour son travail.
    Puis deux ans plus tard, arrivé à Paris, on récupère les anciens macs de son bureau, des Apple IIe … pas de gros changements par rapport au prédécesseur, sauf que, luxe suprême, il avait deux lecteurs de disquette ! : un pour l’OS, l’autre pour les applications, c’était le luxe à l’époque.

    1987, ou 1988 : j’arrive à échanger le IIe que plus personne n’utilise pour un MacIntosh, un 512 de mémoire. Mon premier vrai mac. 1992 : je profite d’un passage aux US pour revenir avec un Powerbook 145b, que je remplace en 1996 pour un Performa 6320 (sombres années pour les afficionnados, apple c’était un peu de la merde quand même à l’époque). Puis le défilé d’iMac dès 1998, j’en ai eu 3 ou 4 je ne sais plus, un powerbook 12« , deux powerbooks 15 », un nouvel iMac et un powerbook 13" en parallèle.

    Et pendant tout ce temps, je n’ai jamais eu de gros problèmes, rien du moins que je n’arrive à réparer moi même, donc principalement des problèmes de software, rarement de matériel. Jusqu’à aujourd’hui …

    Je suis en train de tester Aperture 3 et j’importe donc des photos dans le logiciel, qui se plante, la fameuse "roue de la mort" qui pour une fois tape vraiment l’incruste … aux grands maux les grands remèdes, je reboote l’imac, qui refuse du coup de démarrer, ne trouvant pas le dossier de démarrage.

    Hop hop, je suis un garçon organisé (un peu inquiet là, mais organisé quand même), je glisse le DVD d’install de l’OS pour utiliser l’utilitaire de disque. Je sais déjà que je vais perdre mon disque, à 90%, mais je ne suis pas inquiet, merci Time Machine !! Sauf que, problème, l’utilitaire de disque voit bien mon disque, mais refuse que je le formate, car il ne lui trouve que 0 octets de capacité … sans doute le plus petit disque dur qu’on connaisse :-s

    Je tripatouille, à gauche à droite, cherche (un peu) sur le net, bidouille un peu le terminal avec ce que j’ai trouvé, recherche (pas mal plus) sur le net … miracle, en relançant l’ordinateur, il trouve tout d’un coup le dossier, redémarre comme un rien … mais se traîne, se traîne … et fini par crasher, cette fois pour de bon, le disque est tout bonnement invisible pour le système et ses différents utilitaires.

    Toujours organisé, je passe à l’étape n°2, je contacte mon gourou, le gârûdû, garoo himself … et qui me donne l’idée de génie : prendre RDV au genius bar de l’apple store puisque, après tout, ils sont là également pour les réparations.

    1re étape : le rendez vous

    L’ergonomie du site est bien foutue, en quelques clics on peut définir son jour et son créneau horaire (3 jours 1/2 de délai dans mon cas), et on s’inscrit avec son identifiant apple, ou alors avec son adresse physique + mail.

    La suite lundi j’imagine …

  • Vos commentaires

    7 février 2010

  • [blog] Ça contribe

    Et voilà, après ma deuxième fierté, ma troisième publication sur spip-contrib, le site de référence des contributions pour spip, le petit nécureil open-source bien de chez nous.

    Cette fois-ci, pas de squelette de blog, comme le tout premier, le blog que j’ai finalement laissé tomber, ou alors celui-ci.

    Je suis tellement habitué à Spip que je n’arrive même pas à me faire à des outils spécialisés pour présenter des photos. Alors j’ai fait le mien, forcément.

    Un petit site tout simple, il n’y a qu’à déposer ses images, et spip s’occupe de tout. Une page pour visionner les photos, et une pour envoyer un mail. Tout simple, fastoche, même pour les moins informatichiens.

    D’ici peu, on le trouvera donc là : Portfolio simple et un exemple ici

  • Portfolio

    31 janvier 2010

  • [blog] Et, non, l’iPad ne sauvera pas la presse

    Maintenant que le flot de conneries au sujet de l’iPad , répétant les mêmes critiques superficielles qu’à la sortie de l’iPhone, s’est tari, il est peut être temps d’essayer d’être un peu moins con.

    Cette information est passée inaperçue, puisque donnée dans les dix premières minutes de la keynote. Pourtant, il faut bien dire que le nouveau positionnement stratégique d’Apple a de quoi surprendre : historiquement fabricant d’ordinateurs, « Apple Computer Inc. » avait déjà laissé tomber le « computer » à l’occasion de la présentation de l’iPhone. Mais c’est encore un pas en avant qui vient d’être fait, en répétant plusieurs fois qu’Apple était « a mobile device company ».

    Jobs ne parle plus d’ordinateurs, pas non plus de logiciel, juste d’objets portables. Les concurrents ne sont plus les historiques IBM ou Microsoft, mais Sony (et ses camescopes donnés en exemple), Nokia, ou encore Samsung.

    Sans savoir précisemment aujourd’hui ce que cela nous réserve pour le futur, il est bien évident que la sortie de l’iPad s’inscrit dans ce nouveau motto. Et donc, autant le dire clairement, l’iPad n’est pas un ordinateur.

    Il n’est donc pas là pour remplacer, de près ou de loin, le plus faible des ordinateurs Apple. Pas question pour lui de trainer dans la sacoche de l’homme d’affaire qui se trimballe toute la journée avec son macbook, tapant ses compte-rendus de réunion, préparant ses présentations ou agrégeant des chiffres les uns sur les autres.

    Il n’est pas non plus destiné au geek moyen, qui veut surfer sur internet tout en chattant avec ses potes, en vérifiant ses mails toutes les cinq secondes, parallèlement à une conversation skype et le téléchargement d’un fichier torrent quelconque.

    Au vu des caractéristiques de la machine, on devrait pouvoir imaginer un certain nombre d’usages :

    • j’ai un ordinateur chez moi, de bureau. J’aimerais parfois, vautré dans mon canapé, surfer sur le net, éventuellement en écoutant de la musique. Je pourrais avoir un ordinateur portable, mais c’est cher, c’est lourd, et ce n’est pas le genre d’objet qu’on laisse traîner dans le salon.
    • j’ai une réunion une ou deux fois par mois. Dans le train j’aimerais regarder un film pour passer le temps, ou lire un bouquin et écouter de la musique en même temps ; et une fois en réunion, garder sous le coude les documents que j’aurais pu y apporter. Là aussi, un ordinateur portable serait une solution, mais là aussi, cher, encombrant et lourd. Un mauvais rapport qualité prix.
    • je suis artiste, photographe, graphiste, sculpteur. Entre les visites de galeries, clients, et autres, j’ai besoin d’un outil pour présenter facilement mon travail.
    • j’ai une boutique, genre une grosse librairie. J’ai bien un ordinateur que mes employés peuvent consulter pour renseigner les clients, mais il est à poste fixe : les employés font la queue pour l’utiliser, et ils perdent beaucoup de temps à se déplacer vers l’ordinateur.
    • je je suis un organisateur d’évènementiels. Lors d’un évènement je dois courir de droite à gauche, répondre au téléphone et à toutes les questions et urgences qui se présentent toutes les minutes. J’ai besoin d’un outil informatique léger, peu encombrant, puissant, toujours disponible.
    • je n’ai pas d’ordinateur chez moi, je n’en ai pas l’utilité. Bien sûr, je ferais bien quelques courses sur internet, mais un ordinateur est cher, compliqué et complexe.

    Ce sont tous des cas vécus. Autant dire que, même si toutes ces personnes ne passent pas à l’achat, le marché potentiel de l’ipad n’est pas si négligeable que certains voudraient le croire.

    Pour autant, l’ipad n’est qu’un outil, certes nouveau et innovant, mais rien de plus. Aucunes des possibilités qu’il offre aux éditeurs de contenu ne sont nouvelles : le texte, les videos, le son, via safari ou une application dédiée. Il ne rend pas le contenu plus intelligent, il propose juste une nouvelle manière de le consulter.

    Il est apparu un jour, dans les rumeurs, que la future tablette d’Apple serait le paradigme du métier de journaliste, qui la sauverait en offrant - enfin - une alternative crédible - et rentable - au papier. Ce serait pourtant oublier que le métier de journaliste n’est pas de fabriquer du papier, et deviendrait demain on ne sait quoi. Le métier de journaliste est, et à toujours été, et sera toujours, d’enquêter, vérifier, informer.

    Ce n’est pas à Apple de sauver la presse avec un nouvel appareil. C’est à la presse de se prendre en main, aux journalistes de retrouver les valeurs originelles de leur métier. Le jour où ils seront meilleurs que des blogueurs, on arrêtera de lire les blogueurs, et on relira les informations.

    Sur un journal papier, ou sur un iPad. Ca n’a aucune importance.

    P.-S.

    Edit En quelques heures, ce sont deux autres blogueurs qui s’attaquent au même sujet, avec une qualité supérieure que je leur reconnais bien volontiers :

  • 26 janvier 2010

  • [blog] todo list

    En achetant le bateau, penser à changer de maillot de bain

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