Départ demain pour dix jour de balade moto autour de la Corse, avec le club. Eux descendront par l’autoroute, certains même ont pris l’option train+moto (beuark !!), moi je veux en profiter à fond.
La sortie de Paris se fera par l’autoroute, pour s’extirper en douceur et efficacité de la transhumance du 1er mai.
Puis, au niveau de Lyon, j’obliquerai légèrement vers l’est, pour passer Grenoble et emprunter un itinéraire concocté aux petits oignons par un ami du cru, qui me fera passer par la Mure, le Lac du Sautet, Barcilonette, Sisteron, Manosque, Solliès … des noms qui sonnent et chantent, des routes qui tournent, montent et descendent, une petite mise en bouche - une bonne demi-journée quand même- pour ce qui nous attend sur l’Ile de Beauté.
Vendredi soir à Toulon, et traversée le lendemain matin. Puis une semaine presque complète au pays du fromage qui pue, avec comme bases Aullène, Corte et Porto. Et si vraiment je ne supportais plus le train de sénateur auquel le club nous mène parfois, je sais qu’il se trouvera toujours parmi eux un ou deux qui préfère rouler au plaisir plutôt qu’au compteur de vitesse, pour qui une belle trajectoire dans un enchaînement de virage est un complément parfait à la beauté du paysage.
Je n’ai jamais vu de routes aussi abrasives qu’en Corse. Lors de mon dernier séjour, avec Titine I, mon pneu arrière avait terminé plus que lisse, passablement dessosé, et je n’avais réussi qu’à grand peine à tenir jusqu’à mon retour à Toulon pour faire monter un nouveau pneu (c’est rare, et très cher sur l’île). J’ai donc changé de train de pneu, un peu à l’avance - et, pour les connaisseurs, monté des Metzeler Z6 en lieu et place des Pilot Road, comme sur Titine I. Et j’ai dû également changer les plaquettes de frein, elles-aussi loin d’être HS, mais quasi certainement incapables de tenir les 4.000 kilomètres.
D’autant que, rentrant un dimanche soir, je repars le jeudi suivant, avec Fab, pour Nancy suivre mon deuxième stage AFDM, où nous rejoindrons le père Noël Marco et sa Brunhild toute rouge. Tout ce petit monde hébergé par une petite rouquette, qu’est bien sympa sur le coup ;-) Deux jours de formation plutôt intensifs, mais dans une excellente ambiance, avec les bénévoles du mouvement, pour mieux appréhender sa machine, déconstruire les -petites- mauvaises habitudes, et au final, améliorer sa sécurité et son plaisir.
Evidemment, rien n’est encore prêt, à part mon trajet vers Toulon, et bien sûr l’hébergement de Kitty, que je laisse pour la première fois aussi longtemps … J’ai aussi résolu la question de l’appareil photo, avec le choix -forcément impossible- entre le “gros” NikonD200, et le petit Lumix, un compact avec un zoom plus réduit (eq. 24-60) et donc forcément plus exigeant : ce sera le Lumix, pour des questions de places, parce que la qualité des photos est quand même bluffante à ce niveau de compacité, et que ce sera une bonne méthode pour me forcer à mieux choisir mes cadrages.
Mais qui dit photos, dit forcément stockage … et donc, emporter, ou non, mon portable pour stocker les photos ? Comment le faire tenir, même s’il ne fait que 13", avec tout ce qu’il faut bien prendre pour dix jours, et dans une région où il faut prévoir autant de vêtement pour un temps chaud, que froid - en montagne, spécialement ?
Comme d’habitude, l’exercice des bagages va être une belle prise de tête. La dernière avant un grand bol d’air frais !
Kitty, elle est allée en pension chez CousinDikoi, avec Téfou le chat et Mao le chien. Un peu traumatisée par le chien apparemment, mais copine tout plein avec Téfou, au point de me faire penser qu’elle serait pas mal avec un petit copain (ou petite copine, soyons pas sectaire) Et depuis hier soir, elle ne me lâche plus :-))
Oh les pneus … tu auras sûrement constaté déjà qu’il y a sur les forums des discussions sans fins sur le sujet. Après, c’est avant tout une question personnelle, de ressenti, propre à chacun et sa moto. Sur la RT, la gomme tendre des PR monte plus vite en chaleur (logique), mais (me) donne un sentiment de flottement, là où le Z6, en toute circonstance, me donne l’impression d’être plus ’scotché’ à la route … Mais je connais plein de RTiste qui ne jurent que par le PR !
Ah, moi aussi j’ai des Metzeler Z6. C’est l’ancien proprio qui me l’avait conseillé. Je ne sais pas si c’est bien, vu que j’ai jamais comparé à quoi que ce soit d’autre, mais enfin...
Papa, est-ce que tu connais la différence entre « solitaire » et « solidaire ? »
Je lui réponds que oui, nous nous accordons pour être sûr d’avoir les mêmes définitions, et je lui demande pourquoi il me pose cette question
Parce que, Papa, je veux bien que Maman et toi vous divorciez, mais à condition que vous restiez solitaires.
Tu as du te tromper, PtiDikoi, tu voulais dire solidaire ?
Non non Papa, solitaire
Tu vois, me raconte mon frère, il est quand même marrant, avec ses dix ans à peine : il veut bien qu’on divorce, mais l’important pour lui, c’est qu’on ne se remarie pas.
C’est la deuxième fois que Tudikoi me surprend, lui qui d’un coup d’un seul, se met à parler, raconter ce qui lui arrive, parler de leur futur, de son futur. Peut être parce qu’il a, enfin, au bout de 18 mois, parlé avec PapaDikoi et MamanDikoi, de leur séparation, de leur probable divorce.
Nous en avons beaucoup parlé ce soir, de son divorce, de la manière dont il vivait ça, les questions qu’il se posait, mais aussi de nos parents, de notre éducation. Dans les mots, nous ne parlions que de ça, que de lui.
Mais sa langue a tellement fourché, utilisant « homosexualité » plutôt que « divorce », à chaque fois que nous parlions des interdits inculqués ; son regard était tellement direct à chaque fois qu’il m’expliquait la réaction pleine d’amour de nos parents à son endroit ; que c’en était évident : nous ne parlions pas de lui, ni de son divorce probable, mais de moi, et de mon homosexualité.
Et tel que je l’ai compris, il n’attendait pas que je lui dise quelque chose qu’il connaît déjà, mais que je vainque mes réticences à le dire à nos parents.
Mais ce n’est pas encore le moment d’en parler ouvertement, même si je sens qu’il se rapproche.
elle s’est installée à côté de moi, sur la terrasse de ce café. Son compagnon, typé italien le cheveux noir d’encre bouclé, une belle gueule, gâchait ce beau physique par ses yeux, qui bavaient littéralement devant la jeune fille qu’il accompagnait.
Il parlait beaucoup, peu volubile pourtant pour un italien (comment ça, cliché ?), elle écoutait, et répondait parfois de quelques onomatopées. Discrètement, sa main droite a plongé dans la poche de sa veste et en est ressorti avec son téléphone portable.
D’une seule main, jetant de temps en temps un regard, pour que l’autre n’ait pas l’impression qu’elle le boudait, elle se mit à taper un texto, ce qui lui pris forcément un bon moment. Un instant, je me suis demandé si c’était à lui, de l’autre côté de la table, qu’elle l’envoyait. Visiblement non, puisqu’elle a reçu la réponse sans que l’italien ne bouge les mains.
J’ai jeté un coup d’œil sur son téléphone, qu’elle gardait à moitié caché sous la table. L’italien pouvait toujours courir, avec son air libidineux :
J’ai presque eu envie de le prévenir, qu’il puisse - au moins - en faire un vdm
Et voici qu’après Alain Juppé, un autre politique, Christian Estrosi, auquel aucun journaliste de presse de niveau national (sauf Jean Michel Apathie, reconnaissons lui cette qualité) ne s’intéresse, rejoint Alain Juppé dans la catégorie « un grand ministère vaut bien un petit mensonge » :
Je veux aujourd’hui annoncer solennellement que Nice sera demain ma seule priorité (sic).
Oui oui je sais, il n’a pas confirmé, dans l’interview sus-citée, l’information du Monde. Mais il ne l’a pas démentie non plus. Et a encore moins rappelé qu’il avait pris un engagement il y a moins de 18 mois.
Alors, en son honneur, après le Prix Busiris de Maître Eolas, créons le Prix Pinocchio, dont il devient le premier lauréat, ex-æquo avec Alain Juppé.
Les candidatures sont ouvertes pour la suite, et seront examinées avec le plus grand soin !
Il y a bien quelquestentatives pour identifier des personnages caractéristiques du mensonge, mais rien de très parlant. Imagine un prix John Arbutnot, qui pourrais dire au premier coup d’œil de quoi il s’agit ?
Paix à ton âme, Pinocchio, ne m’en veux pas de te détourner ainsi, mais hélas pour toi, ton nez parle pour toi :)
Quant à Estrosi, je ne lui demande pas de dire un truc intelligent. Juste de respecter sa parole.
Franchement, je trouve très « malveillant » de prendre pour nom de ce prix, celui d’une innocente et sympathique petite marionnette dont les mensonges enfantins sont sans commune mesure avec les énormités de ces pantins. Malheureusement, je ne vois pas d’autre personnage pour incarner le manquement à la parole. Désolé !
Maintenant, Estrosi dire un truc à peu près intelligent et s’y tenir, c’était un peu comme attendre une apparition de la Vierge : le truc improbable (encore qu’il y ait plus de chances que ça, ça arrive, de mon point de vue). Par contre, l’inverse, c’était couru. Il est tellement con, le pôve ! Donc, un prix facilement gagné et prévisible, tout de même.
Faut dire qu’il a de qui tenir : son maître est un génie en la matière avec une pointure au-dessus : le populisme.
Vos commentaires
# Le 11/05/09, Ydikoi En réponse à : En mai, fais ce qu’il te plaît
Kitty, elle est allée en pension chez CousinDikoi, avec Téfou le chat et Mao le chien.
Un peu traumatisée par le chien apparemment, mais copine tout plein avec Téfou, au point de me faire penser qu’elle serait pas mal avec un petit copain (ou petite copine, soyons pas sectaire)
Et depuis hier soir, elle ne me lâche plus :-))
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# Le 01/05/09, France En réponse à : En mai, fais ce qu’il te plaît
Moi je dis : y en a des qui s’emmerdent pas.
Mais en même temps, z’ont ben raison !
Comment t’as fait pour Kitty ?
Bon voyage et à tout bientôt.
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# Le 30/04/09, Ydikoi En réponse à : En mai, fais ce qu’il te plaît
Oh les pneus … tu auras sûrement constaté déjà qu’il y a sur les forums des discussions sans fins sur le sujet. Après, c’est avant tout une question personnelle, de ressenti, propre à chacun et sa moto.
Sur la RT, la gomme tendre des PR monte plus vite en chaleur (logique), mais (me) donne un sentiment de flottement, là où le Z6, en toute circonstance, me donne l’impression d’être plus ’scotché’ à la route …
Mais je connais plein de RTiste qui ne jurent que par le PR !
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# Le 30/04/09, Rouge-cerise En réponse à : En mai, fais ce qu’il te plaît
Ah, moi aussi j’ai des Metzeler Z6. C’est l’ancien proprio qui me l’avait conseillé. Je ne sais pas si c’est bien, vu que j’ai jamais comparé à quoi que ce soit d’autre, mais enfin...
Beau voyage qui se prépare, en tout cas !
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