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Articles de cette rubrique

    20 avril 2009

  • [blog] Une famille formidable

    Si vous voulez voir à quoi ressemble une famille formidable, je vous conseille de regarder ce téléfilm biographique :

    Prayers for Bobby (Bobby seul contre tous)

    sur m6replay, accessible gratuitement et librement pour les six jours à venir.

    Remettez-le sur un autre continent, une bonne dizaine d’années en plus, et quelques bigotteries en moins (mais pas tant que ça), le tableau sera parfait, criant de vérité. Ne manque (heureusement dans un sens, malheureusement dans l’autre) que la deuxième partie du film, qui reste à écrire.

  • Vos commentaires

    18 avril 2009

  • [blog] Fous ta cagoule !

    Dans le Grand Barnum du Port’nawak ambiant, l’épisode du jour : fous ta cagoule !

    Puisque face à un fait divers, il faut réagir par une loi, Nôt’Zident Bien Aîmé a décidé de faire interdire les cagoules dans les manifestations. Proposition de loi de Christian Estrosi (mouhahaha) qui sera présentée au parlement courant mai.

    Mais courant mai, c’est beaucoup trop tard pour un pouvoir qui se targue de répondre immédaitement. MAM a présenté hier un décret à Fillon. Un décret qui dit la même chose que la loi en préparation :

    “tout participant à une manifestation publique, en dissimulant volontairement son visage dans le but de ne pas être identifiée, est puni de l’amende […] de 1500€.
    En cas de récidive dans un délai d’un an, l’amende peut être portée à 3000€”

    Et la ministre de préciser qu’elle s’en remettra à la sagacité des forces de l’ordre, sur le terrain, pour déterminer si le but est de délibérément ne pas être identifié.

    On est pas dans la merde :

    • tous les policiers qui surveillent les manifestations cagoulés, pour ne pas être pris en photo et reconnus ensuite, seront-ils expulsés par leurs collègues, ou devra-t-on faire appel à l’IGPN pour faire appliquer la loi ?
    • ou bien alors est-il établi que, les policiers respectant par défaut la loi, ils ne seront plus cagoulés ?

    Et puis, accessoirement, comment feront tous ceux qui verront leur droit à manifester soumis à la  sagacité  des forces de police, parce qu’ils peuvent être accusés - parfois légitimement, et pour de bonnes raisons, de vouloir cacher leur identité :

    les motards

    Photo Ydikoi

    photo ydikoi

    les pompiers

    photo lci

    les carnavaleux

    Photo Lady Elixir

    les participants de gaypride

    photo ydikoi

    génération précaire, dont le but justement est d’être anonymisé

    photo ©génération précaire

    ou encore des cyclistes qui portent un masque anti-pollution

    (et j’allais oublier les sœurs de la perpétuelle indulgence, bien sûr

    photo ydikoi

    Gageons ensuite, et là ça sera beaucoup plus drôle, que les manifestations ne seront plus légales pour les personnes habillées, partant du principe qu’on peut toujours cacher quelque chose dans ses poches.

    Mais il est vrai que s’interroger sur les raisons de la montée de la violence, sur ce ressenti si souvent exprimé de ne plus être entendu, et donc, pour les politiques, faire l’effort d’écouter, et entendre ceux qui les élisent ; cet effort là est peut être au dessus de leurs forces, alors qu’ils savent parfaitement empiler les lois et les interdictions.

    Franchement, un premier mai, tous masqués pour leur montrer que nous, on les a bien entendu, ça aurait de la gueule. Et rien que pour ça, pour une fois, je serais prêt à manifester ce jour là.

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    • Le 01/07/10, Guillaume En réponse à : Fous ta cagoule !

      Et fatal Bazooka !? « Fous ta cagoule... Fous ta cagoule... Ou t’auras les glandes, t’auras les boules... Fous ta cagoule... »

       :)

      Khh... Khhh. KHHH... Content Chocteau !

      répondre ︎⏎

    12 avril 2009

  • [blog] La politique, c’est l’art de la facilité

    C’est fait. Après 3, ou 4, peut être même en fait 5 ans d’essais et expérimentations, le gouvernements lance une nouvelle générations de radars automatiques, cette fois pour les feux rouges. Toute la presse s’en fait largement écho, relayant complaisamment non seulement les chiffres mais aussi l’argumentaire gouvernemental sur le sujet
     [1]
    . Comble de l’ironie, ils ne prennent même pas la peine de réfléchir un tant soit peu à ce qui leur est proposé, pour preuve cet article du jdd (ouaip, pas d’chance, aujourd’hui ça tombe sur eux).

    Reprenons depuis le début.

    Au commencement (entre 1868 et 1914 selon les pays) apparaît une nouvelle forme de signalisation, destinée à accorder ou non le droit de franchissement d’un carrefour : vert, c’est autorisé ; rouge, c’est interdit. Et c’est en 1934 (pour la France) qu’apparaît un feu intermédiaire, le jaune (en fait orange) pour indiquer l’apparition prochaine du feu rouge et de l’obligation de marquer l’arrêt.

    Il y a quelques années, constatant que les automobilistes (pour faire court
     [2]
    ) prennent de plus en plus de liberté avec les feux rouges, est introduite l’obligation de marquer l’arrêt dès le feu orange, à moins que l’arrêt ne puisse se faire dans de bonnes conditions de sécurité (mais il est dans la pratique quasiment impossible de démontrer l’impératif d’urgence en cas de verbalisations).

    Pour autant, la modification du code de la route n’aura pas eu l’effet escompté, une fois de plus.

    Empilage législatif ; absence de communication institutionnelle sur la circulation en ville, de moyens humains, de contrôle sur l’efficacité de la loi a posteriori ; contexte politico-sociétal favorisant le développement du « chacun pour soi », les arguments sont largement connus, qui ne concernent d’ailleurs pas uniquement la sécurité routière.

    L’apparition des radars automatiques au début des années 2000 laissait apparaître le saint-graal : la possibilité de surveiller, contrôler, verbaliser sans même une présence humaine, sans risque médiatique concernant des objectifs chiffrés donnés aux forces de l’ordre et des dénégations difficiles.

    Seulement voilà. Ca ne marche pas, pas encore, au bout de plusieurs années.

    La semaine dernière, rentrant de nuit chez moi, je passais par le quai François Mitterand. Peu de circulation, un autre motard à côté de moi, qui arrive au feu du Pont du Carrousel quelques secondes avant moi. C’est là qu’est installé l’un des tout premiers radars à feux rouges lancé en expérimentation.

    Une bonne seconde et demi après que je me sois arrêté à côté de lui, 3 crépitements de flash rapides, le dernier un peu plus espacé, nous font nous retourner. Nous sommes seuls au carrefour, tous les deux arrêtés, pieds à terre, et en deça de la ligne de feux, et pourtant, nous venons de nous faire flasher. Pourquoi, comment ? Mystère.

    Evidemment, je n’ai pas reçu de PV, puisque l’appareil est encore en test.

    Quand bien même, la question de leur efficacité est posée, notamment dans le cas d’un franchissement de feu rouge nécessité par l’obligation de laisser le passage d’un véhicule prioritaire. Que disent à ce sujet les responsables de la sécurité routière ? Rien. Quelles questions les journalistes ont-ils posé à Michèle Alliot Marie à ce sujet ? Aucune.
    Comment l’appareil, dont le but est justement de ne pas tenir compte des cas particuliers, tiendra-t-il compte de la dérogation accordée au franchissement de feu orange pour des questions de sécurité ? Aucune question, aucune réponse.
    Comment l’automobiliste ou le motard pourront-ils dans ce cas se défendre, quels documents devra-t-il apporter ? Ni question, ni information.
    Et la procédure de contestation, complexe, lente et arbitraire, des radars automatiques sera-t-elle transposée, notamment dans ce cas ? Aucune réponse à donner, les journalistes sur ce sujet également n’ont pas fait d’enquête ou simplement posé de question.

    Seule trouvaille des pontes de la sécurité routière : une nouvelle modification du code de la route :
    Histoire de continuer à changer les mentalités, les feux tricolores vont voir leur fonctionnement modifié. L’orange clignotera alors que le feu est encore au vert, pour mieux avertir les conducteurs de l’apparition du rouge. (source)

    Remarquons d’abord l’aberration : le feu restera vert (donc signal de passage autorisé), mais l’orange sera allumé (donc interdiction de passer). Amis schyzophrènes, bonjour.

    Ensuite, c’est le Parisien qui reprend sans sourciller l’affirmation mensongère fausse de la patronne de la sécurité routière, Michèle Merli, selon laquelle cela s’applique déjà dans les pays anglo-saxons (puisque c’est devenu maintenant un argument non contestable : ce qui se fait ailleurs, particulièrement dans les pays anglo-saxons, est bon pour la France).

    Tous ceux qui auront voyagé en Angleterre ou aux USA (ou même à Hong Kong) auront rectifié d’eux-même : la bas, le feu orange s’allume, non pour annoncer le passage du vert au rouge, mais au contraire pour annoncer le passage du rouge au vert. Il semblerait que la seule - et isolée - Italie ait appliqué ce système.

    Enfin, même si c’est bien dans l’air du temps, je reste particulièrement étonné par cette logique contemporaine que, puisque ça ne marche pas, on essaye encore :

    • on met un feu rouge pour interdire le passage
    • ça ne marche pas assez bien, alors on met un feu orange pour prévenir de l’apparition du rouge
    • ça ne marche toujours pas bien, alors on met une machine pour verbaliser, et on change l’orange fixe en clignotant

    Je gage que cela ne fonctionnera toujours pas. Oh, bien sûr, à force de régenter notre société par la peur, les conducteurs feront plus attention. Mais on évitera pas les inattentions, les camions ou bus qui bloquent la vue du feu, ou le piéton qui s’engage sans regarder au prétexte qu’il en a le droit. Alors, on rajoutera un feu vert clignotant, qui préviendra de l’orange clignotant, qui préviendra de l’orange, qui préviendra du rouge.

    On gagnera quelques vies, on s’en félicitera chaudement, les machines sont tellement supérieures à l’homme. A ce titre, on nous promet déjà la voiture qui conduira toute seule.

    Il faut dire qu’il est beaucoup plus facile d’imposer qu’apprendre, contrôler que responsabiliser, asséner que communiquer.

    La politique n’est plus l’art du possible, c’est devenu l’art de la facilité. Au grand bénéfice des machines et de leurs constructeurs, au grand dam de l’intelligence collective.

  • Notes

    [1Comme quoi certains actes ne sont pas isolés.

    Malheureusement, il n’y a pas de communauté d’utilisateurs de la route, comme de chercheurs, qui pourrait massivement précipiter la chute des organes de propagande au profit d’un modèle nouveau …

    [2même s’il est probable que les motos soient moins concernées, vu la conscience de fragilité de leur pilote

    Vos commentaires

    • Le 15/04/09, Ydikoi En réponse à : La politique, c’est l’art de la facilité

      voilà où sont les problèmes :

      • le principe d’avoir des machines qui contrôlent les hommes est pour moi un problème (puisque quand le logiciel “reconnaît” la plaque, il n’y a pas d’intervention humaine)
      • le système ne fait pas la différence entre le titulaire de la carte grise et le conducteur ; celui-ci est donc souvent accusé à tort
      • le système du radar “automatique” induit une présomption de culpabilité : c’est au propriétaire de démontrer qu’il est innocent (cerise sur le gâteau : avec une forte incitation à la dénonciation, il paraît même que c’est devenu un devoir républicain)
      • le système est critiqué de toutes parts comme inaccessible, obscur, injuste, … (CNIL ; le magazine autoplus ; les associations 40 millions d’automobilistes, FFMC, …)
      • la Commission Juridique de la FFMC relate de trop nombreux cas d’impossibilités (ou fortes difficultés pour le moins) à obtenir la photo dans le cas d’une contestation, et j’ai pu -indirectement- en faire l’expérience

      Tout cela en sus de tout ce que j’ai pu décrire comme problème ci-dessus, bien sûr ;-)

      répondre ︎⏎

    • Le 14/04/09 En réponse à : La politique, c’est l’art de la facilité

      Le système se déclenche une fois le rouge allumé. il fait plusieurs photos pour discriminer un vrai passage au rouge d’un problème d’encombrement ou autre.
      Je ne vois pas où est le problème.

      répondre ︎⏎

    11 avril 2009

  • [blog] Les petits renoncements

    Dans une réunion avec nos adhérents, l’un d’eux me demandait récemment comment avait évolué l’ambiance, si les promesses d’améliorer le relationnel avaient été tenues.
    Alors que je lui répondais qu’on ne pouvait pas tout résoudre par la mise en place d’outils, que cela n’empêcherait pas certains de considérer par défaut toute forme de pouvoir comme corruptible et à détruire, il me cloua le bec d’un “cela dit, c’est pas faux, ils sont corrompus”.

    Moi habituellement si prompt à trouver la réponse-qui-va-bien, je me suis retrouvé sans voix, toujours aussi mal à l’aise face à cette présomption de culpabilité, et surpris de ce poujadisme rampant, même chez des personnes plutôt ouvertes sur la réflexion sociétale.

    Et puis ce matin, en prenant ma douche (le grand lieu de réflexion par excellence), c’était juste évident : tous les jours ou presque l’actu nous donne des exemples de personnalités revenant sans honte ni remords sur leurs engagements moraux. C’est devenu tellement normal que plus personne n’y prête attention.

    On pourrait facilement remonter le cours de l’histoire, pas si loin d’ailleurs, pour remplir des pages entières de promesses non tenues, de petits retournements de vestes sans explications, des promesses non tenues de Sarkozy (et il manque encore les plus récentes, le Tibet, les JO, …), au retournement de veste d’Arnaud Montebourg, ancien chantre du non-cumul des mandats, aujourd’hui super-cumulard (au moins a-t-il eu la "délicatesse" de consulter ses électeurs avant, via son blog).

    Un cas symptomatique revient sur le devant de la scène aujourd’hui : celui d’Alain Juppé.

    Rappelez vous en 2007 (je sais, c’est loin …). En mai, il est nommé ministre de l’écologie, son grand dada depuis le retour de Québec. Mais en juin, il est platement battu aux élections législatives, annonce sa démission du gouvernement, et se recentrer sur la ville de Bordeaux. Lors des élections municipales de 2008, il s’engage à ne plus accepter de mandat national, et s’occuper « à 100% » de sa ville.

    Moins d’un an plus tard, patatras, faisons table rase du passé :

    Interrogé, samedi 11 avril, par le Parisien, sur le point de savoir s’il est « prêt à mettre son expérience au service du pays », le maire de Bordeaux répond : « Oui, car je reste passionné par les questions politiques, au sens le plus noble du terme, c’est-à-dire les grands sujets nationaux ou internationaux ».

    La critique est facile, elle est même évidente dans ce cas.

    L’absence totale de respect d’engagements publics est tellement devenue une habitude que l’intéressé ne prend même plus la peine de chercher à se justifier : il n’est d’ailleurs absolument pas interrogé, ni par le Parisien, ni par Le Monde qui reprend l’information en l’étoffant, sur ce revirement éventé de longue date.

    Mieux encore, il est “de fait” justifié par un sondage express du figaro : puisque c’est maintenant une bonne idée, c’est moralement acceptable. Et, de toute façon, il n’est absolument pas question de morale, définitivement morte et enterrée.

    Ce qui est surprenant dans le cas Juppé est le contexte dans lequel intervient ce renoncement.

    La notion de discrédit des hommes politiques n’est pas nouvelle, cela fait au moins 15 ans que l’on en parle, qu’on l’évoque régulièrement, notamment quand le paysage politique est chamboulé par un vote protestataire massif, comme ça a pu être le cas en 2002.

    Mais en cette année si particulière, avec une crise dont personne n’arrive à voir les débouchés, une contestation de plus en plus forte et visible, où des politiques parlent ouvertement d’une révolte rampante et des intellectuels comparent la situation actuelle à la période pré-révolutionnaire ; il reste surprenant qu’un homme, dont personne ne conteste l’intelligence, n’ait pas, au delà de toute décence, la conscience qu’en cette époque de discrédit massif envers les édiles (politiques, économiques, …), il est plus que jamais nécessaire de chercher à rassurer, plutôt qu’à tromper.

  • 6 avril 2009

  • [blog] Hadopi et loppsi, et internet devient minitel

    16 gus …
    Affiche créée par Geoffrey Dorne en référence aux propos du cabinet de Christine Albanel (5 gus dans un garage)
    Affiche créée par Geoffrey Dorne en référence aux propos du cabinet de Christine Albanel (5 gus dans un garage) via http://padawan.info/fr/

    Hier, ou presque, Hadopi est passée. Bravement votée par les 16 députés présents. Il s’est murmuré (je n’arrive pas à retrouver la source) que le vote exceptionnellement n’a pas eu lieu après la séance des questions aux gouvernements pour éviter que l’UMP ne montre ses divisions sur le sujet.

    Les tyrannosaures ont gagné, c’était prévisible. Ca ne changera pas grand chose pratiquement, probablement, la loi est inapplicable. Au mieux les décrets ne seront jamais publiés, au pire nous aurons un spyware à installer sur nos ordis. Et comme d’habitude, certains d’entres-nous auront les moyens de contourner le système.

    Mais Hadopi n’est que l’arbre qui cache la forêt, Jean Michel Planche en a déjà parlé :

    Internet était encore le dernier champ des possibles, champ où chacun pouvait cultiver sa propre parcelle pour :

    créer librement, sans entraves, de nouveaux services, qui auraient pu être les Skype et les Google de demain.
    exprimer sa créativité artistique, pour son plus grand bonheur ; voir son propre intérêt ou celui de ses amis.
    penser différemment et en tous les cas de façon non entendue et conventionnelle qui ne peut conduire qu’à reproduire les mêmes erreurs du passé.
    et accessoirement ... faire fortune ...
    Je parle au passé car, tout cela, c’est fini !
    Bientôt Internet sera un réseau de diffusion d’oeuvres et de services policés, au profit des gros : les toujours mêmes.

    Bientôt, l’échec de l’Hadopi, nous permettra de voir le Messie : la taxe sur les infrastructures, pour financer une création convenue qui permettra aux gros de devenir encore plus gros et aux petits de devenir encore plus petits, avant de les exclure définitivement.

    Bientôt grâce à toutes ces bontés que l’on nous prépare, (filtrage) nous allons inaugurer une nouvelle race de réseau, qui d’infrastructures essentielles au service de tous va devenir un réseau de distribution de biens « culturels » autorisés, au profit de quelques uns. Le Web 2.0 n’était que le prémice du Minitel 2.0. L’Hadopi et la Loppsi permettront sa généralisation.

    Juste une coincidence : certains prédisent aujourd’hui que « YouTube devrait dévoiler dans les prochains jours une nouvelle version de son portail vidéo qui relèguera les vidéos des utilisateurs au second plan et mettra en avant les vidéos professionnelles sur lesquelles les annonceurs pourront placer leurs publicités. »

    Ahah.

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