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    10 octobre 2008

  • [blog] Moto Grand Prix

    On se plaint souvent de ne pas voir de moto dans les médias « traditionnels ». Alors quand l’un d’entre eux s’y penche, et que c’est le prestigieux Boston Globe et sa classique et déjà prestigieuse revue de photos, il ne faut pas se priver.

    Allez hop, clic clic : The 2008 Australian motorcycle Grand Prix

  • 7 octobre 2008

  • [blog] Petites considérations purement personnelles et anecdotiques sur les événements actuels

    • Au delà d’une crise de confiance, c’est une crise de bon sens.
      Mais ça fait un moment que le bon sens n’a plus court en économie.
    • Aucun gouvernement ne peut prendre le risque politique de laisser couler une banque, l’épisode Lehman Brothers l’a montré.
      Les journalistes et les analystes qui laissent planer le doute sont irresponsables. Paieront-ils, eux aussi ?
    • Si effectivement, la charte du Medef sur les parachutes dorés est indexée sur le cours de bourse des entreprises (entendu sur France 2 hier), c’est d’une incalculable connerie, puisque c’est justement le culte du cours de bourse qui a amené ces pratiques, et cette crise in fine.
    • La crise boursière n’a pas atteint son paroxysme
    • Rien ne laisse présager un retour du bon sens ou de la confiance, aucun événement prévisible qui pourrait inverser la tendance défaitiste.
    • Il va y avoir de moins en moins d’acheteurs d’immobilier (manque de liquidités), et de plus en plus de vendeurs, pour les mêmes raisons. Ce qui entraînera mécaniquement une baisse de la bourse.
    • Les investisseurs - privés ou institutionnels - n’ont pas encore commencé à se défaire de leurs portefeuilles dans l’urgence … à peine parle-t-on de Dexia qui vendrait à tout prix son portefeuille pour assurer des liquidités.
    • on continuera à voir beaucoup de mouvements en yoyo des bourses, jusqu’à ce que le manque de liquidités se fasse vraiment sentir, et que les investisseurs privés / institutionnels se défaussent massivement.
    • L’Europe jusqu’ici fait preuve de son inefficacité et d’une cacophonie déplacée.
      C’est justement l’instant où elle pourrait mettre en place une réelle politique commune que chacun agit dans son coin.
      Elle pourrait s’en retrouver moribonde ou alors - toujours être optimiste - finalement se retrouver sur les rails d’une véritable union politique.
    • En 1989, avec la chute du mur de Berlin, le capitalisme perdait son ennemi historique, qui le contenait plus ou moins dans une pratique raisonnable.
      2008 devrait marquer la fin de la financiarisation systématique de l’économie … si on est optimiste.
  • 6 octobre 2008

  • [blog] Le précieux

    Le hammam de la Grande Mosquée de Paris est réputé pour sa décoration. J’ai un vague souvenir d’y être allé il y a de nombreuses années. Ce qui est sûr, c’est qu’il est aujourd’hui vendu comme un des meilleurs spas de la capitale. Luxe, calme et volupté, tout ça très chic forcément.

    Mais il existe aussi d’autres hammams à Paris, qui ne figurent pas sur les guides touristiques, ou en tout cas pas ceux pour le grand public. Ils ne sont pas dans la catégories « spas » ou « luxe », et s’ils ont pour but d’apporter une certaine volupté (hum |-)), ils n’ont pas grand chose à voir avec la mosquée de Paris. Autant dire que l’ambiance dans ce genre d’endroit tient plus du « load, aim and shoot » que du salon de thé.

    Bon, ça va, vous avez compris ou il faut que je continue ? hmmmm ? On va dire que c’est bon, ceux qui ont compris peuvent cliquer sur le lien, les autres, les effarouchés … euh … comment dire, allez plutôt regarder ça ?

    Pour les voyeurs(ses), donc :)

    Le hammam est la plupart du temps fréquenté par le boy next door, mais il arrive parfois que de véritables bombes sexuelles s’y retrouvent … et c’est l’émeute, bien sûr. Cet après midi, c’était le cas de deux garçons, presque frères jumeaux tellement ils se ressemblaient, l’un blond, l’autre brun, tous deux les cheveux bouclés, le corps finement sculpté, ils auraient pu être surfeurs s’ils étaient un peu plus étoffés. Des bombes sexuelles, je vous dis :-O.

    Bref, ces deux garçons, catégorie fantasme sur patte, faisaient des exercices de socialisation assez … physiquement intenses, concentrés. De l’autre côté du hammam, j’avais entrepris de faire moi même connaissance avec un charmant garçon, quand un autre - jaloux ? voyeur ? intrigué ? s’assis à côté de moi, se contentant de nous regarder.

    Partant du principe « plus on est de fous … », je lui fis mon plus beau sourire pour l’inviter à se joindre à nous, sans arriver à le dérider. J’essayai une invitation plus galante adaptée à l’esprit du lieu, sans plus de succès, puisqu’il me répondit “mais comme vous y allez, quel langage direct !” et quelques instants plus tard : “cela dit, vous m’êtes tout à fait agréable”.

    Ah, forcément, tout de suite, ça change. D’un seul coup, on passe de l’antre de la bête à un XIXe siècle maupassien, des quartiers populaires au cœur du XVIe arrondissement, subitement, la socialisation devient plus classe, tout de suite plus … glam’s.

    Pas de morale à cette histoire, ni de chute - vous ne vous attendiez quand même pas à un documentaire ?. On dira simplement que la surprise est vite passée, y’avait d’autres chats à fouetter |-), mais c’en est encore drôle a posteriori !

  • 2 octobre 2008

  • [blog] The Guardian

    Je me suis rendu, juste avant le travail, dans ce centre commercial à côté de Meudon. Après midi visiblement délicieuse, qui passait trop rapidement. Au moment d’y aller, j’ai eu du mal à partir et finalement m’orienter vers la sortie.

    Après un dédale d’escaliers et de passerelles, me rendant compte que j’avais oublié mon casque, j’ai fait demi-tour, me dirigeant - plus rapidement - vers la salle où je l’avais laissé. Il y avait beaucoup de motards, j’ai eu du mal à le retrouver.

    Prenant le chemin du retour, je me suis fais bousculer, dans le hall central soudainement surpeuplé, par un petit rebeu tout juste sorti de l’adolescence. Il était avec un copain et, un grand sourire lui déchirant le visage, me dit quelques mots gentils en forme d’excuse.

    Dehors, dans l’allée qui menait à la sortie, j’ai eu le réflexe de tâter la poche arrière droite de mon jean : vide, évidemment. J’ai un instant pensé avoir égaré mon portefeuille, avant d’avoir la certitude que le jeune rebeu me l’avait volé. Avec mes deux cartes bleues « gold », il allait en avoir pour son argent … J’ai donc fait brusquement demi-tour, courant en arrière comme un fou, espérant naïvement … quoi, je ne sais même plus.

    Je l’ai retrouvé sur une plate-bande, contre les fleurs. Il avait été négligemment jeté, et les cartes n’y étaient plus, bien sûr. J’étais dans une rage intérieure noire, la nuit tombait, des nuages lourds de pluie s’amoncelaient sur les collines de Meudon, j’ai probablement divagué un bon moment. C’est sans doute à ce moment là que, perdu, je suis arrivé à une sorte de promontoire, d’où je voyais la route en contrebas. Où ce qu’il en restait, puisque deux voitures sont tombées dans un grand fossé, avant que ne passent deux motos qui, elles, s’en sont sorties.

    Quand j’ai vraiment repris mes esprits, j’étais au guidon de ma moto, perdu de nouveau, en plein centre ville. Il fallait que je demande ma route, je suis rentré dans un bar tabac, j’ai béquillé ma moto devant le comptoir, un scooter m’avait suivi, ça m’a étonné. Une femme, moche, tenta de se rebeller et commença à vitupérer contre ces motards … d’un regard, je l’ai coupée, et, la toisant, lui ai répondu que elle, elle ne venait pas de se faire voler deux cartes de crédit.

    J’ai rapidement été aidé par un garçon charmant, il était justement là avec sa copine. Il voulait m’aider à reprendre mes esprits et appeler le centre des cartes volées. Je le remerciais, il trouvait ça naturel, espérant que quelqu’un le ferait pour lui, dans la même situation.

    J’ai cherché mon iphone, que je ne trouvais pas. Il était en fait sur une table, mais avait l’air différent, un peu bizarre. L’écran de veille n’était pas le même que d’habitude, the guardian s’affichait nettement, dans une typo plus gothique que le journal anglais. Pourtant, en essayant de le déverrouiller, je tombais invariablement sur une pub mal ficelée pour un produit quelconque, et je ne pouvais en sortir. Un virus ? Pourtant, j’en étais convaincu, on ne peut pas avoir de virus avec un iphone ! Et, en plus, comment aurais-je pu le contaminer ?

    C’est le patron du bar, un peu réticent, qui finira par me sortir d’affaire, en me prêtant son téléphone, un téléphone antique sans cadran, où il faut demander le numéro à une opératrice. Sa femme fini par me passer le combiner au bout d’un temps, m’annonçant que je suis en contact avec France Telecom, ce qui ne me fait pas réagir tout de suite.

    Je tombe sur une femme à l’accent martiniquais, qui me demande timidement mais fermement de rappeler plus tard, parce qu’elle est en plein milieu d’un dîner donné pour une occasion spéciale. Je m’énerve vite, essayant de lui faire comprendre mon urgence, les larmes montent en même temps que je sens mes jambes se dérober.

    Je sens alors deux bras puissants m’entourer le torse, ils me retiennent, m’empêchent de m’écrouler, et m’appuyent sur le bar, où je pleure, honteux, tout mon saoul. C’est mon jeune homme de tout à l’heure, prévenant et attentif, qui se tenait derrière moi attendant le moment où je craquerais. Délicate attention, et douce euphorie de reconnaissance.
    Je l’entends, dans un brouillard, discuter avec la patronne du bar, commenter mon état de choc, suggérer que je serai bien plus à l’aise sans mon pantalon de cuir, qu’il devrait m’enlever … il ne savait pas que j’étais nu dessous, cela m’a fait me ressaisir.

    J’avais de nouveau ce que je croyais être mon iphone sous les yeux, toujours avec cette espèce de publicité à l’entête du Guardian. Le regardant plus attentivement, je voyais qu’il était en fait beaucoup plus large, et surtout plus souple, comme en plastique, avec une découpe dans le bas. Je l’ai ouvert, comme un sachet de charcuterie, pour en sortir une feuille multimédia qui avait l’apparence d’un écran souple.

    C’est à ce moment là que j’ai senti ma veste - oui, on peut être en costume et pantalon de moto - vibrer, pour me rendre compte que c’était mon iphone, et qu’on m’appelait. C’était MamanDikoi, qui sans doute s’inquiétait de ne pas me voir revenir. J’ai eu du mal à décrocher, basculant d’abord en mode visio que je n’arrivais pas à couper, avant de pouvoir lui parler. Elle était avec TataDirien et le labrador (redevenu bébé ?) de mon frère. Celui-ci cherchait à me mordiller, je lui ai serré le museau fermement, ça l’a calmé. Passage en mode « téléphone » avec MamanDikoi, oui, j’allais bien, je m’étais juste fait voler mes cartes bleues. Oui, j’allais rentrer.

    Je me suis réveillé au moment où je me disais qu’elle exagérait, elle n’a même pas eu une phrase gentille, s’inquiétant juste de l’heure de mon retour.

  • Vos commentaires

    • Le 02/10/08, France En réponse à : The Guardian

      PS : ben non je suis pas malade... Je l’ai noté aussi le « tout nu sous le cuir », mais c’est déjà fait alors...

      répondre ︎⏎

    • Le 02/10/08, France En réponse à : The Guardian

      A mon avis, tu te fais du soucis pour ton pouvoir d’achat. Tu as peur de le perdre ou qu’on te le vole.

      Oui, je sais, j’ai toujours été très douée pour l’interprétation des rêves.

      Nan, je t’en prie, de rien...

       ;o))

      répondre ︎⏎

    • Le 02/10/08, Ydikoi En réponse à : The Guardian

      @Rouge-Cerise : j’ai le souvenir d’avoir eu comme un sursaut dans mon rêve, à ce moment là … il faut donc croire que non, mes rêves ne se passent pas tous nus ;-)

      répondre ︎⏎

    • Le 02/10/08, rouge-cerise En réponse à : The Guardian

      Ah bon, tu es toujours nu, sous ton pantalon de cuir ? :-)

      répondre ︎⏎

    • Le 02/10/08, Ydikoi En réponse à : The Guardian

      c bien connu, les mères sont de grandes castratrices :-))

      répondre ︎⏎

    • Le 02/10/08, Fab En réponse à : The Guardian

      Heureusement que Mamandikoit est là pour veiller à ta moralité au moment ou ça risque de déraper.

      répondre ︎⏎

    27 septembre 2008

  • [blog] Le grand secret … plus si secret

    Bon, ça n’aura pas duré longtemps. Vous êtes méchants à découvrir trop vite, je dis. Vous auriez au moins pu faire semblant. Ouin.

    Après Mme Marge avec qui a tout de suite trouvé -mais je lui en avais parlé il y a quelques jours, c’est Marco qui a mis frida son doigt dessus.

    Bon il a balancé tellement de conneries (franchement, un jaccuzzi, pfffff), qu’il avait peu de chances de passer à côter, hein :p

    C’est donc bien d’un petit animal qu’il s’agit, en sevrage pour l’instant.

    J’aurais bien pensé à un escargot de bourgogne :’-)), facile à transporter & à ranger, pas chiant, facile à entretenir aussi, et pas cher - une feuille de salade tous les 15 jours.
    Et l’effroi de MamanDikoi aurait été compréhensible.

    Mais non. Un escargot, ça manque quand même un peu de présence au quotidien.

    Il a failli s’agir d’un petit bout de chien, taille mini pour être facilement transportable en moto. En plus c’est choux, un petit chien la langue au vent en moto. Ca humanise la plus teutonne des titines :)

    Mais bon, ensuite, il aurait fallu assumer l’image du « bonhomme à son chienchien », le côté so cliché, tous les jours pour le promener, et ça, c’était pas gagné d’avance.

    Sans compter que, prévoyant, j’avais demandé à CousinDikoi, il y a quelques temps, de me faire garder son ChienChien à lui pour un week-end -celui avec la casquette, là, à côté. Mais franchement, niveau contraintes - horaires surtout-, on ne fait pas pire.

    Exit donc le chienchien à sa mémé son pédé.

    J’ai donc préféré le chat, plus facile à gérer au quotidien et, idéal pour mon rythme, qu’on peut laisser 2/3 jours facilement chez soi sans problème.
    C’est un mâââle (bah … forcément) même s’il n’en aura plus les attributs rapidement. Noir, forcément aussi, ce sont les plus beaux (cherchez pas, ça se discute pas :p).
    Bref, une bestiole dans le sytle de la photo :o)

    LoDiKoi m’avait proposé comme idées de nom :

    • google
    • lechat
    • neo
    • nash

    Et je retiens Nabuccho dans les propositions de Marco.

    Faut trouver le bon nom, et choisir, maintenant

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