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Articles de cette rubrique

    16 juillet 2010

  • [blog] un tour sur l’eau

    Je m’étais dit, après le convoyage de l’année dernière que j’en avais fini de la navigation avec des propriétaires âgés, maniaques [1], se prenant pour Dieu. Non, s’il y avait bien une chose qui était paradoxalement ressorti de cette expérience, c’était ma capacité à prendre la mer sur mon propre bateau. Seulement voilà, je n’avais pas encore fini mes conversations avec le Dr Krollspell, hors de question de partir pour l’instant.

    Et l’été arriva. J’ai bazardé le rendez-vous familial, et un autre aussi, avec une seule envie, une seule vraie motivation : partir en bateau. Un petit bateau (enfin, 9 - 10 mètres quand même, de quoi ne pas être trop ridicule) pendant une quinzaine de jours pour m’embarquer de crique en crique, donc dans le haut de la Bretagne, voilà tout ce que je demandais (en tout simplicité ;-) ). Mais la location de bateau en été, c’est à peu près comme le ski en hiver : c’est cher, outrageusement cher et donc stupide.

    Alors je suis revenu sur mes bourses aux équipiers, regarder - par simple curiosité - ce qui se présentait.
    Une traversée de la Rochelle à Nouméa, durée prévue 180 jours …hum, tentant ! Mais un catamaran, un couple de retraité, non, on va éviter.
    Un jeune (petite trentaine) convoyeur, bloqué à Porto par l’accident de son co-équipier, pour rejoindre les Açores, là maintenant tout de suite … Pourquoi pas, un grand saut de puce dans l’Atlantique, les Açores, escale mythique de la traversée océanique … Mais petit bateau, départ précipité, cher en transport pour rejoindre Porto puis revenir des Açores, non plus, trop de “mais”.
    Et puis, celui là, perdu sur son forum spécialisé, pas sûr d’arriver à compléter son équipage pour un retour d’Irlande vers la Bretagne. Le bateau que je crève d’essayer, un programme sympa, je me lance, et ce soir, c’est confirmé, je suis de l’aventure.

    Aux alentours de la mi-août, je vais donc rejoindre Baltimore (bah oui, ça existe aussi en Irlande) pour embarquer. Une escale semble prévue à Kinsale (pas loin, juste un cap à passer), puis une escale de quelques jours dans ce qui semble être un petit paradis : les îles Scilly [2].

    Et puis pour finir, la traversée de la Manche, cap direct vers l’Aber Wrac’h

    Même avec le soutien moral des ParentsDikoi, ça devrait être un petit moment sympa, un peu mouillé mais savoureux. Et j’en connais une qui bave déjà ;-)

  • Notes

    [1oui, ça va ensemble. euh  ?

    [2fait amusant : elles n’ont signé qu’en 1986 la paix avec la Hollande, au terme d’une guerre de … 350 ans  !!

    Vos commentaires

    • Le 22/07/10, Ydikoi En réponse à : un tour sur l’eau

      Je confirme :D

      Et je te l’enverrai directement, pas trop mon type :p

      répondre ︎⏎

    • Le 22/07/10, Rouquette En réponse à : un tour sur l’eau

      Si jamais tu vois Mulder dans les îles Scilly... passe lui le bonjour.
      Ouais. Bon. Ok. C’est nul.

      répondre ︎⏎

    • Le 21/07/10, Ydikoi En réponse à : un tour sur l’eau

      Gouli : a priori, pas de balade le long de la côte Est. Le sud, puis les Scilly, puis la Bretagne. Enfin, je crois

      répondre ︎⏎

    • Le 20/07/10, Gouli En réponse à : un tour sur l’eau

      Les îles Scilly c’est superbe, par contre la côte Est de l’Irlande n’est pas terrible.

      répondre ︎⏎

    • Le 18/07/10, Ydikoi En réponse à : un tour sur l’eau

      j’aime bcp Tibao, et c’est un couple très sympa. Leur blog est très sympa à lire vi

      répondre ︎⏎

    • Le 18/07/10, Rouquette En réponse à : un tour sur l’eau

      Adoré « les supers pouvoirs »... l’écriture, le blog, les photos, tout !
      Merci pour ce super moment.

      répondre ︎⏎

    • Le 17/07/10, Rouquette En réponse à : un tour sur l’eau

      Si t’as besoin d’un point de chute ou d’un taxi en Finistère, tu connais l’adresse... Enfin ça dépend quand, hein, on n’y est que 15 jours. ;o)))
      Bons vents et ramène plein de jolies photos.

      répondre ︎⏎

    • Le 16/07/10, Guillaume En réponse à : un tour sur l’eau

      Hein ? Quoi ? Tu ne m’as pas appelé pour me le dire et demander si tu avais la permission de quitter la terre et la France... saches le, tu pars sans mon autorisation préalable...

      répondre ︎⏎

    • Le 16/07/10, Al West En réponse à : un tour sur l’eau

      Rhaaaa oui alors, les Scilly, c’est mythique ! Veinard !!!

      répondre ︎⏎

    9 juillet 2010

  • [blog] Ô toi mon cœur et mes entrailles

    C’est par un tweet de Narvic que je suis tombé sur cet article de Rue89 consacré aux sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, et à leur dernière enquête sur la défense par la bourgeoisie de leur espace.

    Enfin, quand on dit « la bourgeoisie », c’est aussi vaste que réducteur, puisqu’apparemment, il s’agit autant de l’aristocratie que la bourgeoisie financière ou la jet-set (c’est en tout cas ce qu’évoque pour moi le titre de leur livre « le ghetto du gotha », titre certes dû à l’éditeur).

    Plus que l’article, c’est le reportage consacré à nos deux sociologues sur une chaîne publique et disponible -pour combien de temps encore ?- sur Internet qui m’a intéressé. Ils ont en effet été suivi dans leurs rencontres, avec un point commun : personne ici n’intervient comme bourgeois, comme capitaliste ou jet-setteur. Ce sont exclusivement des aristocrates qui sont interviewés, et tous sur le thème - ça tombe bien, c’est le thème officiel de l’étude - de la défense des espaces (naturels, historiques, sociaux, …).

    Si vous regardez jusqu’à la fin - ce que je ne peux que vous conseiller -, quelques petites remarques :

    • Les Pinçon ont réussi remarquablement un exercice particulièrement difficile : faire parler une catégorie de personnes (caste ?) habituellement partisane de la discrétion. C’est un vrai tour de force.
    • A la différence de certaines émissions sensationnalistes, ce qui est présenté est un quotidien, des valeurs et croyances, approches de vie, qui ne sont pas caricaturales (dans l’ensemble). Oubliez les châteaux, oubliez l’argent : ce que disent ces gens là est globalement représentatif. Ils portent des patronymes connus (Harcourt, Nicolay, rohan …), mais vous retrouverez la même construction d’esprit chez bien d’autres, une grande majorité d’entre eux, quelque soit le nom qui suit la particule, leur position sociale ou économique.

    En même temps que je dis cela, je suis gêné par un aspect très fort de ce reportage. Les Pinçon ne s’en cachent pas, ils cherchent à comprendre comment fonctionne cette « oligarchie », pour mieux la détruire (cf infra). Il s’agit donc autant d’une démarche sociologique (leur métier) que militante et politique. Autant ils décortiquent les mécanismes de cette classe sociale, autant ils greffent dessus des arrières pensées, plus politiques et franchement désagréables. Exemple tiré de l’épisode 5 (à partir de 2"30) :

    Monique Pinçon : on était sur la stratégie de condescendance … Vous me recevez […] vous êtes très très gentil avec moi, extrêmement courtois […] vous me mettez totalement à l’aise […] et […] dans la politesse extrême, y’a une façon de nier la distance sociale, tout en affirmant la distance sociale.

    La politesse, le respect de l’autre, l’altruisme, …ne seraient pas, chez les aristos, des valeurs en soi, culturelles, éducationnelles ; mais avant tout des moyens d’affirmer la domination. Rien n’est gratuit, tout est chargé d’arrières pensées, forcément négatives.

    Et c’est là le gros défaut (à première lecture) de cette enquête : tout n’est qu’occasion de réaffirmer le combat de classe, de dénoncer un rapport de domination, d’appeler à la révolution. Il suffit de regarder la présentation faite aux « Mercredis des amis de l’Humanité » pour s’en convaincre, où le discours du sociologue s’efface complètement devant celui du militant révolutionnaire (à partir de 9’30) :

    Ils sont forts, ils sont extraordinairement forts, et c’est cette force qu’il faut décortiquer pour arriver à dépasser cette force, la renverser. C’est un peu le sens de notre travail.

    C’est dommage, vraiment.

    Mais je me précipite malgré tout sur le bouquin (apparemment épuisé, mais disponible en version électronique) pour vérifier s’il ne s’agit que d’un biais dû (encore une fois ?) au spectre télévisuel…

    Les videos :

    P.-S.

    PS : et pour comprendre la raison du titre, il vous faudra regarder les videos ;-)

  • Vos commentaires

    • Le 13/07/10, François En réponse à : Ô toi mon cœur et mes entrailles

      rooooo, ça c’est pas le mauvaise foi, c’est un argument éhonté et honteux. je dis faute absolue ! présenter un rêve écolo-humoristique en tant que choix bourgeois ne peut être qu’une distorsion flagrante de la vérité.
      D’autant que si le ramage (les sous-sous) valait le plumage (le nom), je roulerais en allemande qui coûte un oeil, et je pourrais crier « antisocial, tu perds ton sang froid ! ».
      Bon, je reconnais, je suis trés trés motard sur ce coup ;-)

      répondre ︎⏎

    • Le 12/07/10, Ydikoi En réponse à : Ô toi mon cœur et mes entrailles

      Non non, tu as parfaitement raison !!

      De la même manière que si tu présentes cette page à un des 3 ? 4 (je crois) millions de pauvres, il te dira à peu près totalement exactement la même chose.

      http://shrt.fr/69f

      Ah merde, j’oubliais, je suis motard. Aussi.

       :-)

      répondre ︎⏎

    • Le 12/07/10, François En réponse à : Ô toi mon cœur et mes entrailles

      allez, pour te faire plaisir, je vais faire mon prolo à poil dur.

      ces sociologues étudient la classe dite supérieure pour l’éradiquer. D’un coté, il faut tout connaitre de son ennemi, mais d’un autre coté, ils vont trouver qui pour le nettoyage ?

      en parallèle, la lutte de classe n’existe que quand il n’y a plus d’espérance d’évolution, et en ce moment, c’est là que le bât blesse (je dis en ce moment, mais ça fait 10 ans que ça dure !!)

      pour la bonne bouche et parce que je suis motard, donc, d’une mauvaise foi évidente, je mets un petit lien pour bien montrer que les inquiétudes de classe ne sont pas vraiment les mêmes d’un bord à l’autre de l’échiquier

      http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/06/27/la-bourgeoisie-parisienne-defend-son-pre-carre_1378801_3224.html

      mais c’est juste de la mauvaise foi, n’est ce pas ? O :-)

      répondre ︎⏎

    • Le 10/07/10, Ydikoi En réponse à : Ô toi mon cœur et mes entrailles

      @ Bashô : oui mais non, et inversement :-p
      Que Arnault ( ou autres Bolloré) soient des parvenus, surtout aux yeux des ’vieilles familles’, cela ne fait aucun doute.
      mais là où ça devient plus compliqué, et les Pinçon ont mis le doigt dessus, c’est que les enfants de ces gens là fréquentent les mêmes rallyes et autres mondanités que les enfants de la noblesse & autre haute bourgeoisie, et que des mariages ont déjà eu lieu (je crois que Rue89 en parle au sujet de la fille Arnault). Ça n’est jamais que la vieille histoire de la rencontre entre la noblesse de souche, et la bourgeoisie fortunée (oserais-je dire, la noblesse d’argent ?)
      Et les politiques, c’est encore une chose à part, il me semble ...

      Et, par pitié, arrêtons de parler de ’classe supérieure’ !!

      répondre ︎⏎

    • Le 10/07/10, Ydikoi En réponse à : Ô toi mon cœur et mes entrailles

      @ Bashô : désolé, j’oublie toujours ... Le titre est le premier vers d’un poème (que je trouve assez joli par ailleurs) d’une comtesse (ou duchesse ?) assez représentative de certains vieux aristos qui utilisent des termes, aujourd’hui perçus comme dénigrants ou insultants, comme ’petit personnel’ ou ’soubrette’ ; elle a juste oublié (ou n’a pas vu) que le XX et le XXIe siècle sont passés par là ;)

      @ Narvic : je ne dis qu’ils tendent des pièges (même si, à la lueur du reportage, on pourrait le penser, Pinçon déclarant lui même ’nous sommes un peu faux-culs’ en sortant du premier entretien filmé).
      Je ne conteste pas (ici du moins) le concept de la lutte des classes (si j’ai bien compris la lecture en diagonale de l’article consacré à Bourdieu, c’est cela qui le distingue).
      Non, ce que je regrette ici, à la simple vision du reportage (et que je veux donc vérifier avec le livre), ce sont deux choses :

      • d’une part, l’impossibilité qu’ils ont visiblement tous les deux d’admettre que ce qu’ils nomment ’les forces de l’aristocratie’ puisse être dénué d’a-priori, de calculs ; et donc oui je regrette tout ce qu’ils mettent dessus, qui tient plus à mon avis de connaisseur pas si ignare que ça de ce monde là (je le répète, a priori & avant d’avoir lu le livre), de leurs propres projections à eux.
      • d’autre part, ce discours (essentiellement visible dans le reportage consacré aux ’mercredis des amis de l’Humanité) tenant à dire que ce qui est pour eux les forces de cette caste doit être cassé pour ’mette tout le monde au même niveau’, i.e. casser l’oligarchie ; là où je trouverais nettement plus enthousiasmant de chercher à donner à tout le monde ces mêmes forces ( donc, peut être plus clairement, je leur reproche un nivellement par le bas ;) )

      Mais, encore une fois, je me lance dès ce WE dans la lecture du bouquin (merci l’ipad ;) ) afin de confirmer - ou infirmer - tout cela.

      répondre ︎⏎

    • Le 09/07/10, Bashô En réponse à : Ô toi mon cœur et mes entrailles

      Je viens de lire l’interview et je suis peu dubitatif. C’est sans doute le format court de l’interview qui veut cela mais la complexité des relations au sein des classes supérieures est plutôt évacuée. Ainsi, si Liliane Bettencourt peut considérer disons par exemple la duchesse d’Urzès comme un pair, jamais elle ne considérera Florence Woerth sur un pied d’égalité car primo c’est une salariée et secundo elle travaillait pour elle. De même, je crois que la vieille noblesse considère Arnault et alter comme des parvenus.

      répondre ︎⏎

    • Le 09/07/10, Bashô En réponse à : Ô toi mon cœur et mes entrailles

      pensé au lieu de penser...

      répondre ︎⏎

    • Le 09/07/10, Bashô En réponse à : Ô toi mon cœur et mes entrailles

      Et peut-on m’expliquer la raison du titre ? puisque ce n’est pas sous-titré ? :)

      Sinon, ça m’a fait penser à ce passage du côté des Guermantes :

      "Je pus facilement, ce soir-là, en voyant Saint–Loup à la table de son capitaine, discerner jusque dans les manières et l’élégance de chacun d’eux la différence qu’il y avait entre les deux aristocraties : l’ancienne noblesse et celle de l’Empire. Issu d’une caste dont les défauts, même s’il les répudiait de toute son intelligence, avaient passé dans son sang, et qui, ayant cessé d’exercer une autorité réelle depuis au moins un siècle, ne voit plus dans l’amabilité protectrice qui fait partie de l’éducation qu’elle reçoit, qu’un exercice comme l’équitation ou l’escrime, cultivé sans but sérieux, par divertissement, à l’encontre des bourgeois que cette noblesse méprise assez pour croire que sa familiarité les flatte et que son sans-gêne les honorerait, Saint–Loup prenait amicalement la main de n’importe quel bourgeois qu’on lui présentait et dont il n’avait peut-être pas entendu le nom, et en causant avec lui (sans cesser de croiser et de décroiser les jambes, se renversant en arrière, dans une attitude débraillée, le pied dans la main) l’appelait « mon cher ». Mais au contraire, d’une noblesse dont les titres gardaient encore leur signification, tout pourvus qu’ils restaient de riches majorats récompensant de glorieux services, et rappelant le souvenir de hautes fonctions dans lesquelles on commande à beaucoup d’hommes et où l’on doit connaître les hommes, le prince de Borodino—sinon distinctement, et dans sa conscience personnelle et claire, du moins en son corps qui le révélait par ses attitudes et ses façons—considérait son rang comme une prérogative effective ; à ces mêmes roturiers que Saint–Loup eût touchés à l’épaule et pris par le bras, il s’adressait avec une affabilité majestueuse, où une réserve pleine de grandeur tempérait la bonhomie souriante qui lui était naturelle, sur un ton empreint à la fois d’une bienveillance sincère et d’une hauteur voulue. Cela tenait sans doute à ce qu’il était moins éloigné des grandes ambassades et de la cour, où son père avait eu les plus hautes charges et où les manières de Saint–Loup, le coude sur la table et le pied dans la main, eussent été mal reçues, mais surtout cela tenait à ce que cette bourgeoisie, il la méprisait moins, qu’elle était le grand réservoir où le premier Empereur avait pris ses maréchaux, ses nobles, où le second avait trouvé un Fould, un Rouher."

      répondre ︎⏎

    • Le 09/07/10, narvic En réponse à : Ô toi mon cœur et mes entrailles

      Poursuis tes investigations sur l’ensemble du travail des Pinçon sur la bourgeoisie et la « haute société ». ;-)

      Ils n’ont jamais caché, d’abord à leur interlocuteurs, et ensuite à leurs lecteurs, qu’ils sont des sociologues « bourdieusiens ». Leur démarche est sans équivoque, ni ambiguïté, avec personne. Il ne tendent aucun piège et avancent à visage découvert. Et la « haute société » a accepté de les recevoir pour leurs enquêtes en fonction de ce programme.

      Ça ne fait que mettre un peu plus en évidence la qualité de leur travail, à mon humble avis.

      répondre ︎⏎

    6 juillet 2010

  • [blog] Conversations

    Le projet mûri depuis quelques temps, repenser mon utilisation des réseaux sociaux.

    J’avais déjà évoqué le cas Facebook. La décision a été prise, et le compte supprimé (enfin, à la manière Facebook : il n’est pour l’instant que désactivé).

    Je ne touche pas à mes flux RSS pour l’instant. Je contiens leur nombre (tout juste 200), un doux mélange de futile, accessoire, amical, professionnel, intellectuel, politique. Cela me convient encore bien.

    Reste le cas twitter. Je le tourne dans ma tête depuis quelques semaines, ne sachant pas trop par où commencer. Du coup, je vais tailler dans le vif, et supprimer presque 100% plus d’un tiers de ma timeline. Exit donc les amis, je ne veux pas connaître leur vie par ce biais là, nous avons à notre disposition bien d’autres moyens, bien plus enrichissants, de prolonger cette amitié. Exit aussi ceux qui ne m’apprennent rien, ceux que j’avais suivi un temps par curiosité sans être lié à eux, mais qui ne m’apportent, au mieux, qu’une information sans recul ni analyse ou éclairage nouveau.

    Et puis ensuite, reprendre doucement les abonnements, sur un critère de qualité (curiosité, nouveauté, analyse, information) de manière à retrouver de l’intérêt dans ce média. Ou pas, on verra.

  • 1er juillet 2010

  • [blog] Kit’ Cat

  • [blog] L’impossibilité de faire

    Il a l’impression depuis longtemps d’être transparent, d’être exclu de son cercle d’ami. Des petits gestes, tout simples, qu’il a attendu mais n’a pas vu venir. Il est plein de ces petites blessures, insignifiantes prises une à une, destructrices accumulées. Il a essayé de s’y faire, trouver des explications logiques qui auraient pu atténuer sa douleur.

    Il est rempli de ces mots gentils qu’il espérait, au milieu de cette passe qu’ils savaient difficile pour lui, mais il n’a eu que le silence, au mieux quelques ricanements à peine moqueurs, ces phrases qui dans la conversation se veulent drôles, mais ne sont pour lui que le sel qu’on rajoute sur une plaie ouverte.

    J’ai essayé de le prendre dans mes bras, et le consoler, mais il m’a échappé. Je n’ai pas pu savoir, de toute façon, si quoi que ce soit pouvait le consoler, vraiment, de cette désillusion. Dans cette ambiance de joie enfantine qui l’entourait, j’ai vu son visage se refermer, à mesure qu’il s’isolait sur lui même.

    Et sans dire bonsoir à quiconque, il a simplement quitté les lieux, doucement, sans que je sache quoi faire pour le soulager.

  • Vos commentaires

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